/!\ SPOILERS épisode 501 /!\
Parce que bon, Mordred, quoi… je suis amoureuse de ce gamin, c'est plus fort que moi *.*, et je n'ai jamais le loisir de le mettre en scène. Alors j'ai décidé de faire mumuse, sans originalité aucune. Aucune prétention de qualité non plus, c'est écrit d'un seul jet ou presque, et comporte peu de relectures.
Bonne lecture !
(Rating : K)
...
Le retour du druide
Merlin dormait. Dans une position inconfortable, certes, mais il dormait. Et vu l'inquiétude viscérale qui le rongeait actuellement, un peu de repos ne pouvait définitivement pas lui faire du mal. Sa fatigue morale était telle qu'il se serait endormi n'importe où, dans n'importe quelle position, de toute manière. Il était mort d'inquiétude pour Camelot, pour Arthur, pour Guenièvre, pour Albion… Pas pour lui-même. Mais après trois années à se reposer – si tant est que son rôle de serviteur personnel du roi lui laisse le temps de se reposer – il ne s'attendait pas à ce que l'inquiétude le ronge de nouveau à ce point. D'un seul coup, toutes ses terreurs profondes concernant le futur rayonnant du royaume et du roi passé et à venir* remontaient à la surface. Des années de sacrifice, des années à tout endurer en silence, pour une récompense : trois années de paix. Et le retour des ennuis, encore une fois. La magie ne pouvait-elle pas les laisser tranquille une bonne fois pour toutes ?
Mais ce n'était pas la magie qui les poursuivait avec tant d'insistance. C'était Morgana. Et il était clair qu'elle ne cesserait jamais, à moins d'être morte. Merlin payait sa faiblesse vis-à-vis d'elle. Il aurait pu, il aurait dû la tuer de nombreuses années plus tôt, mais il en avait été incapable. Pourtant, comme l'aurait dit Arthur, ça n'aurait pas été la première fois qu'il aurait vu un cadavre. Mais songer à Morgana, les yeux fermés pour l'éternité lui était insurmontable. Si Arthur était l'autre face de la pièce, l'autre face de lui-même, Morgana était son miroir. Son double maléfique. Le chemin qu'il aurait pu emprunter si sa mère ne lui avait pas inculqué les notions essentielles d'amour et d'abnégation pour son prochain dès son plus jeune âge, s'il n'avait pas été entouré d'un amour maternelle immense et adorateur.
Son miroir. La personne qu'il aurait pu devenir s'il n'avait pas été aussi altruiste et désintéressé. L'incarnation du mal qu'il avait craint de devenir plusieurs fois, lorsqu'il se laissait tenter par les mauvais côtés de ses dons. En tuant Aggravain sans en ressentir la moindre trace de culpabilité, par exemple. Il avait eu peur de prendre la voie de la vengeance et de la haine aveugle de Morgana. Il avait résisté. Cela lui avait coûté, mais il avait résisté. Il n'avait plus jamais fait couler de sang inutilement dès lors. Uniquement les situations vraiment désespérées dans lesquelles Arthur avait un don certain pour se fourrer. Et comme la paix avait régné pendant trois ans, Merlin avait pu facilement contenir ses pulsions meurtrières à l'égard de quiconque osait toucher un cheveu de son roi, puisqu'il ne s'était presque jamais rien passé.
Alors Merlin dormait, écrasé par le poids de ses responsabilités. Ses songes étaient toujours doux et calmes, enveloppés dans une ambiance tranquille de magie, de paix et d'espoir. Merlin rêvait de l'unification d'Albion, de ce pays merveilleux où la magie coulerait librement à travers le monde, où il voyait Arthur et Guenièvre avec un fils héritier, et lui enfin entier auprès de ses deux souverains.
Le réveil fut alors brutal. La sensation de chute d'abord, qui fut tellement brève qu'elle ne permit pas de le réveiller totalement. Puis la douleur, ensuite. Celle du sol caillouteux dans son dos, l'écorchant probablement à travers ses fins vêtements. Il n'avait pas d'armure, lui. Le bras d'Arthur qui vint s'écraser involontairement sur son visage n'aidait pas non plus.
Il eut vaguement le temps d'ouvrir les yeux et voir leur agresseur, qui venait de s'adresser à eux qu'Arthur avait déjà bondi vers son épée à terre. Merlin ne l'avouerait jamais, mais l'impressionnante capacité du roi à s'endormir n'importe où n'importe comment, et se réveiller vif et alerte, tous ses réflexes guerriers en marche était quelque chose qu'il appréciait chez Arthur.
Mais le mouvement du roi fut trop lent, ou simplement trop prévisible. Leur agresseur avait déjà posé un pied lourd dessus, les privant de tout espoir de récupéré une arme pour livrer cette bataille. Parfaitement réveillé désormais, Merlin observa rapidement la situation. Lui et Arthur, toujours un peu empêtrés dans le filet, totalement démunis, contre trois bandits armés jusqu'aux dents. La situation n'était pas reluisante. Oh, ils s'étaient sortis de bien pire que ça, Merlin ne doutait pas de leur capacité à s'éviter une nouvelle fois les ennuis, mais le problème était toujours le même : il ne s'agissait pas simplement de s'en sortir, mais de s'en sortir sans qu'Arthur ne comprenne rien à propos de qui il était. Même s'il laissait des exemples toujours plus flagrants derrière lui, et disait à demi-mots ce qu'Arthur ne voulait pas voir, il y avait des situations où le secret, c'était bien aussi. Perdu sur un territoire ennemi, seul avec un roi qui n'aurait d'autres solutions que de passer sa colère sur lui n'était définitivement pas le meilleur cadre pour une révélation remettant en cause sept années de loyauté et d'amitié.
Arthur lui jeta un regard entendu, juste pour vérifier qu'il allait bien, tandis que le mercenaire déblatérait d'un ton fier sur sa prise, comme si Arthur n'était qu'un trophée et non un homme.
Mais lorsque le chef de leurs agresseurs demanda à Arthur s'il avait une dernière volonté, Merlin sentit clairement son cœur s'arrêter de battre une seconde. Arthur venait de demander à ce qu'on l'épargne. Il aurait pu implorer pour la paix de Camelot, la sécurité de Guenièvre, la protection de ses hommes. Mais il venait de demander la vie de Merlin, en guise de prix pour la sienne. La meilleure des reconnaissances que Merlin n'avait jamais demandée, et celle qu'il n'aurait jamais espéré obtenir. Ses yeux passèrent frénétiquement d'Arthur, dont il ne pouvait pas voir le visage, à celui du chef des bandits. Arthur ne tremblait pas, n'hésitait pas. Il restait un grand roi, même aux portes de la mort.
Sans sourciller, avec un ricanement, le mercenaire accepta la requête. Merlin n'était pas un prix intéressant, pour lui. Seul comptait Arthur, le Haut Roi. Mort ou vif, comme il l'avait annoncé. Et clairement, l'homme ne comptait pas le ramener vif. Merlin fut tiré en avant et mis sur ses deux pieds avec brutalité par l'un des hommes qui le maintenait jusqu'à maintenant en respect. Mais il n'avait pas l'intention d'en rester là.
– Si vous comptez le tuer, il faudra me tuer d'abord, annonça-t-il d'une voix résolue.
Il ne doutait absolument pas de ce qu'il devait faire en cet instant. Si quelqu'un devait mourir aujourd'hui, ca ne serait définitivement pas son roi. Camelot avait besoin d'un souverain beaucoup plus que d'un serviteur, fut-il magicien. Sa destinée n'était-elle pas de protéger Arthur en toutes circonstances ?
Comme surpris mais content de la tournure des choses, appréciant la couleur du sang probablement, le chef se tourna vers lui, épée brandie.
– Merlin… menaça Arthur de sa voix spéciale « serviteur incompétent qui fait n'importe quoi et surtout pas ce qu'on vient de lui demander de faire ». Ne reste pas là.
– Vous savez que je ne fais jamais ce qu'on me dit de faire.
S'il devait user de sa magie, se révéler devant Arthur en cet instant, ça ne lui posait aucun problème. Pas lorsque la vie de son maître était aussi clairement en danger. L'homme armé se tourna vers lui, s'approcha d'un pas, cédant bien facilement à sa dernière requête. Encore un pas, pensa Merlin. Encore un pas, et il pourrait agir.
Il perçut, à la lisière de son champ de vision, le mouvement qu'amorça Arthur pour se relever et se jeter sur leur agresseur, pour le protéger. Le roi fut retenu en arrière à l'instant même où le sang de Merlin se glaça dans ses veines.
– NON ! hurla une voix derrière lui.
La déferlante de magie qui s'abattit sur Merlin au même instant le fit frémir. Il se retourna d'un seul mouvement vers le nouvel arrivant. Et le reconnut, glacé d'horreur. Un court instant, il reporta son regard vers Arthur, toujours à terre, pour vérifier qu'il était bien toujours à ses côtés, à une distance raisonnable pour qu'il puisse le protéger en cas de besoin. Puis il regarda fixement le nouvel arrivant marcher vers eux à grand pas. Chaque enjambée résonnait lourdement aux oreilles de Merlin, dans un bruit magique qu'il était le seul à entendre.
Il avait déjà ressenti la magie autour de lui, s'entourer autour de son corps, lentement. Il avait déjà eu des liens magiques avec les autres créatures nées de l'Ancienne Religion, mais rien n'aurait pu le préparer à ça.
Lorsqu'il voyait Kilgarrah, il ressentait puissamment la suprématie de la dernière créature millénaire née de l'Ancienne Religion, il sentait son cœur battre à l'unisson avec celui du dragon. Que leur lien d'asservissement, d'amitié, ou de conseil soit à l'origine de ça, qu'importait. Tout ce qu'il ressentait, c'était cette communion avec la créature, comme si la magie lui disait « Vous êtes semblable tous les deux, nés avec une magie puissante et destructrice ». Mais la magie qui l'unissait avec Kilgarrah était douce et calme, apaisée. Elle lui rappelait presque l'amour de son père trop tôt disparu pour leur relation filiale.
Lorsqu'il voyait Morgana, il ressentait aussi la puissance de la sorcière, sa folie et sa haine qui décuplaient ses dons. Mais le fait qu'elle n'ait jamais senti en retour ses propres dons le confortait dans l'idée que Morgana n'était pas aussi invulnérable qu'elle voulait le croire. Même Morgause n'avait jamais compris sa véritable nature. Lui savait toujours quand il était en face d'un sorcier ou d'un homme ordinaire. Sa magie était le meilleur des détecteurs. Lorsqu'il rencontrait l'un des siens, c'était comme si ses dons cherchait à entrer en contact avec le sorcier en face, et s'y opposait lorsque les deux sorciers n'avaient par malheur pas la même opinion. Pour l'instant, le seul magicien avec laquelle sa magie était entrée totalement en résonnance était Alator. D'ailleurs, il pressentait que si le druide l'avait laissé en vie, c'était parce qu'il avait ressenti lui aussi ce lien bienveillant.
Mais Morgana n'était que haine et colère, et en la voyant, il voyait la destruction mentale qu'elle s'infligeait elle-même pour gagner toujours plus de pouvoirs. Et quand il la voyait, Merlin savait aussi qu'elle restait moins douée que lui. Seule sa culpabilité de voir mourir Morgana permettrait à la sorcière de gagner un jour un combat contre lui.
Ça avait été exactement la même chose contre Nimueh, des années auparavant. Il n'était alors qu'un enfant un peu inconscient de ses pouvoirs, mais il avait clairement compris, dès l'instant où il s'était dressé face à elle, qu'elle ne serait qu'un insecte face à la déferlante de ses dons s'il y laissait entièrement cours. Elle avait osé s'en prendre à Arthur, à sa mère, à Gaius. Merlin n'avait qu'à laisser glisser librement sa magie et sa colère dans ses veines pour invoquer l'intégralité de sa puissance, et réduire la Grande Prêtresse à l'état de cendres. Ça avait été la première fois où il avait aussi distinctement compris l'entité indépendante qu'était sa magie qui vivait en lui. Chacune de ses terminaisons nerveuses avaient été parcourues d'un frisson de magie.
Mais pour la première fois de sa vie, Merlin ne frissonna pas parce que la magie se mettait à pulser dans ses veines. Il frissonnait de peur. Parce que chaque pas que faisait le garçon dans leur direction lui faisait comprendre qu'il venait de trouver un ennemi à sa hauteur. Ou au dessus de lui. Il avait peur, peur de la puissance qui se dégageait du garçon, une puissance comme jamais il n'en avait jamais ressenti. Une puissance face à laquelle il doutait d'être compétent. Tétanisé, il contempla les yeux bleus qui ne cillaient pas.
Il n'eut pas besoin d'imaginer ce qui dirait Kilgarrah. Son refus de croire le Grand Dragon et de tenir compte de ses avertissements venait encore de lui jouer un mauvais tour. C'était là sa plus grande faiblesse. Il cherchait le bon en chacune des personnes qu'il rencontrait, et était prêt à donner des secondes chances. Ainsi avait-il sous les yeux la deuxième personne qu'il aurait du laisser mourir pour préserver le futur d'Albion et celui d'Arthur, et la deuxième personne qu'il avait été incapable d'assassiner. Et la deuxième personne qui mettait Arthur en grand danger.
Lorsqu'il arriva près d'eux, il jeta son sac et parla. Sa voix n'avait plus rien d'enfantin. Il ne parlait pas à Merlin, mais ses pupilles étaient rivées sur lui. Merlin n'entendait rien dans son esprit non plus, qui aurait pu s'adresser à lui seul. Mais ça n'était même pas la peine. Il n'y avait pas besoin de murmure magique aux confins de son esprit pour lui faire comprendre la haine viscérale que lui vouait le jeune garçon. Cette haine qu'il avait vu pour la dernière fois il y a plus de sept ans, et qu'il avait entendu les pires mots de sa vie, qui le hantaient encore : «Je n'oublierai jamais cela Emrys. Je n'oublierai jamais.»
– Laissons Dame Morgana décider de leur sort, annonça-t-il sans décrocher son regard de Merlin.
Sans s'offusquer de se voir donner des autres par un gamin, le chef dans bandits rit et accéda à la demande, prouvant par la même que le nouvel arrivant avait un certain ascendant sur le mercenaire. Un ascendant magique, un ascendant de terreur et de puissance. Merlin ne douta pas un instant que la loyauté du garçon allait à Morgana. La sorcière avait été la plus proche de l'enfant qu'il était, l'aimait, le câlinant, le soutenant, allant jusqu'à risquer sa vie pour le protéger. Les deux pires cauchemars de Merlin venaient de s'allier contre lui, contre Arthur, et contre le futur qu'il essayait désespérément de bâtir.
Puis le jeune homme rompit le contact visuel avec Merlin, qui le suivit des yeux et le regarda s'approcher d'Arthur. En temps normal, il n'aurait pas manqué d'esquisser un geste vers son seigneur, juste histoire d'être sûr qu'il pouvait agir en cas de besoin. Mais il était figé dans l'horreur, stupéfié par les violents flots de magie qui provenaient du jeune garçon et assaillaient Merlin. Il en aurait défailli s'il n'avait pas eu sa propre magie en guise de bouclier, qui repoussait ses assauts d'intimidation.
Arthur, vexé d'être ignoré, gêné d'avoir été défait, était resté à terre, boudeur et râleur. Il parut surpris de la main que lui offrit le nouvel arrivant pour l'aider à se relever. Après avoir évalué la main, le visage de la personne qui la lui tendait et les risques, Arthur accepta finalement ce soutien, et se remit sur ses pieds.
– Vous ne vous souvenez pas de moi, n'est-ce pas ? demanda la voix grave du plus jeune lorsque le roi lui fit face, sans lui lâcher le bras.
Arthur fronça les sourcils, cherchant dans sa mémoire l'image du jeune homme sans la trouver. Les grands yeux bleus qui semblaient discerner jusqu'aux tréfonds de l'âme et au-delà lui rappelaient vaguement quelque chose, mais il n'aurait su dire quoi.
– Vous m'avez sauvé la vie une fois, il y a des années, ajouta-t-il.
Arthur ne se posa pas de questions plus longtemps.
– Mordred, souffla Merlin, ayant retrouvé un minimum de ses fonctions intellectuelles.
Arthur tourna vivement la tête vers son serviteur, puis s'intéressa de nouveau au jeune homme devant lui. Ses souvenirs revinrent brutalement, et il reconnut l'enfant druide qu'il avait soustrait au châtiment de son père, sur l'injonction de Morgana. Il avait naturellement grandi, mais physiquement, pas tant changé que cela. Seul son visage témoignait de sa maturité et de gravité.
Avec une lenteur et une langueur qui témoignaient de sa confiance absolue en lui, Mordred posa les yeux sur Merlin, toujours figé dans sa torpeur. Il sourit vicieusement, gelant encore un peu plus Merlin, et se retourna vers le roi.
– Bonjour, Arthur, asséna-t-il.
Le ton de sa voix fit presque trembler Merlin, tandis qu'il constatait le sourire qui disparaissait et le regard dur que Mordred posait sur Arthur.
Mordred avait la puissance et le talent nécessaire à la destruction de Camelot, Merlin en avait la preuve une fois et il ne souhaitait pas renouveler l'expérience, tant la vague de la magie de Mordred l'avait chamboulé. Et le jeune druide n'était clairement pas aussi aveuglé que Morgana, qui se comportait parfois sans réflexion aucune. L'air froid, manipulateur et calculateur du jeune sorcier fit peur à Merlin. Il avait cédé à ses supplications d'enfant terrifié par la mort, un jour. Il avait été manipulé par les grands yeux écarquillés de terreur au fond d'un cachot. Aujourd'hui, ses mêmes yeux semblaient transpercer Arthur et Merlin de part en part. Pour la première fois de sa vie, Merlin eut peur pour lui même avant de craindre pour Arthur. Jusqu'à aujourd'hui, les ennemis d'Arthur ne voyaient en lui qu'un gamin dénué de talents, et il n'avait donc jamais représenté une menace pour ces guerriers. Mais Merlin était aussi responsable qu'Arthur du sort solitaire et de la vie d'errance de Mordred. Pire même, il avait tenté de le tuer alors que Mordred avait une dette envers Arthur de ce point de vue là. La vengeance de Mordred s'abattrait sur Merlin aussi certainement que sur son roi, et cela le terrifiait.
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*The Once and Future King. Quoi que je fasse, je trouve la traduc pourrie… J'ai failli le laisser en anglais, mais ça passait mal dans le texte français.
J'aime Mordred *_* Je vais passer une saison entière à le contempler, il peut bien tuer tout les monde, les chevaliers, Arthur, Gaius, Guenièvre, j'm'en fous, je l'aimerais toujours. *.* (cela dit, j'aimerais bien qu'il laisse Merlin en vie).
Il n'y strictement aucun apport dans cette fic par rapport à la scène de l'épisode, et donc, vous pourriez dire qu'elle ne sert à rien (et vous auriez raison x)), mais j'aime voir Merlin terrifié et paniqué, et je me dis qu'il est beaucoup plus inquiet par le retour de Mordred qu'il ne voudra jamais le dire.
Reviews ?
(ah puis z'avez le droit de dire que le titre est pourri, c'est totalement vrai, mais j'adore la référence à Star wars, druide/droïde,"le retour du jedi", tout ça... *sors*)
