Le bordel de l'auteur : Bonjour à tous ! Ceci est une fanfiction Scotfra, ce sera donc Ecosse X Nyo! France ! Je l'écris à la base en anglais mais pour mes cher amis franchouillards, je vous la réécris en français ! J'espère qu'elle vous plaira, elle est surtout centrée autour d'Alasdair (Ecosse).

Bonne lecture !


- Alasdair Kirkland, je vais te tuer !

Alasdair explosa de rire à la vue de sa petite amie l'insultant alors qu'elle essayait d'écarter ses cheveux tremper de ses yeux. Son rire ne dura cependant pas longtemps lorsqu'un hurlement des moins viril lui échappa, sentant deux mains dans son dos, le poussant dans la piscine avec Francine.

- Ah ! Qui rigole, maintenant ?!

- Gilbert, enfoiré ! Ramène ton cul ici que je te mette la fessée !

- Hors de question, l'eau va m'enlever toute ma crème solaire. Et tu sais ce qui arrive à un pauvre albinos comme moi lorsqu'il termine sans défense sous le soleil estival ? La même chose qui est arrivée à ton dos !

Le roux fronça les sourcils et fit une moue enfantine, n'appréciant pas qu'on lui rappelle l'énorme coup de soleil qu'il avait récolté au début de la saison. Il avait beau être un petit peu plus résistant au soleil que son ami albinos, sa peau restait extrêmement sensible et facile à brûler.

- Je te signale que c'est compliqué de s'étaler de la crème solaire tout seul dans son propre dos !

- Tu n'avais qu'à demander de l'aide ! Antonio rigola.

Alasdair foudroya l'espagnol du regard. Ah, c'était facile pour lui de parler, sa peau était naturellement bronzée et il ne terminait jamais avec des coups de soleil !

- Je te connais, je suis sûr que tu aurais dessiné une bite sur mon dos avec la crème solaire et j'aurais fini avec un coup de soleil en forme de pénis, merci mais non merci !

- Roooh, c'est vraiment ce que tu penses de nous ?

- Bien sûr, vous êtes une bande de trous du cul.

- Même moi ? susurra une voix derrière lui.

Deux bras s'enroulèrent autour de la taille de l'écossais et il se détendit dans l'étreinte alors qu'il sentait la poitrine de Francine pressée contre son dos. Les quatre amis s'étaient rencontrés lors de leur première année d'université et vivaient à Paris bien qu'ils viennent tous de pays différents. A présent, leur troisième année venait d'arriver à terme et ils profitaient de la canicule estival dans le jardin d'Antonio. Il était le seul à ne pas vivre dans un appartement minuscule alors ils terminaient toujours ici. En plus, il avait une piscine, piscine qui était fortement appréciée lors de jours où la chaleur était aussi étouffante qu'aujourd'hui.

- Surtout toi.

La blonde rigola et pressa ses lèvres dans le creux de sa nuque.

- Commencez pas à baiser dans ma piscine, tous les deux !

- Quoi ? T'as peur que ta piscine ait une vie sexuelle plus remplie que la tienne ?

- France, je t'en supplie, noie-le.

- Je ne sais pas... Coucher dans ta piscine est une idée plutôt tentante.

- Gilbert ! l'espagnol pigna. Dis-leur quelque chose !

- Quelque chose.

- Oh je t'emmerde !

Leurs rires emplirent à nouveau le jardin alors qu'Antonio décidait de sauter dans la piscine pour noyer Alasdair lui-même. Le roux grimaça en entendant un horrible bruit de sonnerie et regarda autour de lui, cherchant ce qui le causait. Mais aucun de ses amis ne semblait le remarquer. Il fronça les sourcils et tourna son visage vers Francine pour lui demander si elle l'entendait.

Mais elle avait disparue.

Et il se réveilla.

Alasdair cligna des yeux, perdu et ne sachant plus où il était. Les dernières images de son rêve s'effacèrent rapidement alors qu'il reconnaissait son appartement londonien. Il grogna et s'appuya sur ses coudes pour s'asseoir. Il semblait bien qu'il se soit encore endormi sur le canapé. L'agaçante sonnerie était toujours là et ses yeux vert émeraude, bien qu'embrumés, localisèrent sa source rapidement. Sur la table basse, son téléphone vibrait bruyamment, l'écran allumé alors qu'il montrait qui appelait.

"Franny".

Ce surnom était, à la base, une blague parce qu'il était incapable de prononcer son nom correctement. Il n'arrivait jamais à dire "Fran-" normalement et finissait toujours par dire "Frann-" à la place. Une chose en entraînant une autre, Franny avait fini par devenir son surnom officiel. Un tendre sourire étira ses lèvres au souvenir alors qu'il fixait son téléphone. Il n'allait pas décrocher. Il baissa le volume afin que la sonnerie ne dérange pas les voisins. Et attendit.

Enfin, la sonnerie s'arrête.

"Vous avez un message vocal".

Alasdair s'ordonna de ne pas l'écouter. Mais il n'avait jamais été du genre à suivre les ordres et tendit la main pour attraper son téléphone, l'amenant jusqu'à son oreille.

Son coeur se serra douloureusement alors que cette douce voix retentissait dans l'appareil.

"Salut Alasdair... C'est encore moi..."

Elle avait l'air si triste. Ses doigts se crispèrent autour du téléphone alors qu'il se retenait de l'appeler.

"J'espère qu'Arthur et toi allez bien. Je t'en supplie, appelle-moi lorsque tu auras le temps... Je t'aime."

Un bip désagréable agressa son oreille, l'informant que c'était la fin du message. Au début, elle laissait des mesages bien plus longs, lui demandant pourquoi il ignorait ses appels, s'inquiétant que quelque chose de grave soit arrivé. Et elle lui envoyait des messages aussi souvent que possible dans l'espoir qu'il réponde. Le matin pour lui souhaite une bonne journée. Le soir pour lui souhaiter une bonne nuit. Lui disant qu'elle l'aimait.

Le téléphone sonna à nouveau.

"Gil"

C'était la troisième fois depuis le début que Gilbert l'appelait. C'était toujours juste après un des appels de Francine. Il ne laissait jamais de message vocal mais Alasdair pouvait deviner ce qu'il voulait lui dire. Il était probablement en colère, sûrement voulait-il lui demander ce qui n'allait pas chez lui.

A soupir passa entre ses lèvres et il se leva, abandonnant le téléphone sur la table basse pour déambuler dans son appartement. Il ouvrit silencieusement la porte de la chambre d'Arthur, jetant un oeil à l'intérieur. Il ne bougeait pas. Il entra et s'approcha du lit, sachant très bien que ça ne voulait pas dire que son petit frère dormait. Mais ses yeux verts étaient fermés et sa respiration régulière. Endormi. Il sortit de la pièce, fermant la porte derrière lui, et retourna sur le canapé. Sa main chercha son paquet de clopes et son briquet à l'aveuglette. Une cigarette entre les lèvres, ses yeux se perdirent quelques instants sur la flamme du briquet avant d'allumer sa clope. Il prit une profonde inspiration avant d'expirer dans un soupir fatigué. Ses yeux se fermèrent et il laissa sa tête basculer en arrière.

Il n'avait quitté Paris, son amour et ses amis que trois mois plus tôt mais ça lui semblait déjà être une éternité.


Et voilà !

Les prochains chapitres seront plus longs, celui-là c'est un peu un prologue. Pas beaucoup d'informations, je sais, mais n'hésitez pas à lancer des hypothèses haha !

Merci d'avoir lu !