AVANT-PROPOS : Bienvenue à tous, amis, anciens amis, chers lecteurs perdus de vue, chers lecteurs passant ici par hasard. Des années nous séparent de la conclusion de Fire & Ice - cinq -, le dernier mot ayant été apposé à l'histoire tragique de John et Randy le 21 avril 2011. Pour la petite histoire, deux jours précisément avant que je ne rencontre un garçon à un show de Smackdown à Lyon. Alors amis, et surtout anciens amis, si vous passez par ici par nostalgie ou bien parce que vous avez reçu une notification, sachez que je vous aime toutes très tendrement (oui, toutes).

Vanilla Sex & Chocolate Love sera Fire and Ice du point de vue Codiase : ainsi, au début pauvre spin-off raté, il intégrera des passages inédits sur les coulisses de l'histoire, avant que ne s'entremêlent mélodrame et cliffhangers. J'ai rédigé les trois-quarts de l'histoire peu après Fire & Ice, et je n'ai pas touché au texte depuis ; à l'époque, l'exercice m'avait semblé particulièrement rafraîchissant : vous trouverez ainsi que Ted est un narrateur bien plus espiègle que Randy, et que la mise en place de la relation de Ted et Cody se déroule d'une façon bien autre que dans Fire and Ice (d'où le titre).

C'est une lecture d'été : le couple Codiase évoque le soleil et l'innocence, les sorbets glacés et les sourires. Bien sûr, le ton est donné dès le prologue...

Elle sera, elle aussi, à sa façon, délicieusement tragique.

Je vous souhaite de passer un agréable moment !

Avec tout mon amour,

Ko.


Vanilla Sex and Chocolate Love

Prologue

Notre histoire ne commencera pas par un poème. Ce serait sans doute un tantinet théâtral. Mais si vous pensiez qu'elle serait plus joyeuse…

- C'est ma faute.

« Pourquoi tu dis que c'est ta faute ? … Parle ! »

Le paysage avait défilé à cent quatre-vingt kilomètres à l'heure. Les arbres, la route, la ville, les lumières qui ne formaient plus que des lignes entre la peur. Et maintenant. L'immobilité et le silence les plus compacts. Du blanc partout. Seule, une voix tremblante. Et son écho à onze mille kilomètres.

« PARLE ! Qu'est-ce que tu… »

Un silence.

« Non. »

Il refusait d'y croire.

« Vous deux… Vous deux ! »

Le choc était bien moins perceptible que la colère. Le premier homme se mordit les lèvres, ferma les yeux. Et craqua. Heureusement, heureusement qu'il avait son épouse dans l'autre pièce. Jamais il n'aurait cru qu'il aurait autant envie de la quitter.

Jamais je n'aurais cru que j'aurais autant envie de la quitter.

Oui… si vous pensiez que cette histoire serait moins tragique… Vous aviez raison dans la globalité, parce que nous ne sommes pas Randy et John. Je ne m'étais jamais rendu compte avant ce jour-là, jamais rendu compte. Et dire que si l'on remonte…

Tout est dû au début de leur relation.