Auteur: Violette Poète
Résumé: L'amour n'est pas toujours une question de regard.
Genre: Romance
Note: Ce sera certainement plus joli en 1/2! D'ailleurs, pour être franche, cette fic existe parce que mon prof de français parlait de rencontres amoureuses se faisant généralement avec un contact visuel, et comme j'ai l'esprit de contradiction...
Prière de ne pas publier cette fic sans mon autorisation
Bonne lecture!
Ne me regarde pas
Scorpius Malefoy était un de ces garçons qui arrivent toujours à leurs fins, il alla à Serpentard en arborant un air satisfait; Rose Weasley était une fille propre sur elle qui atterrit à Serdaigle avant même que le Choixpeau soit entièrement posé sur sa tête.
Scorpius, dès qu'il remarqua Rose, fut profondément agacé par elle. Elle était certes, intelligente, brillante mais elle n'avait aucun humour et, en dépit de son attitude nette, elle semblait factice, comme si elle n'existait pas réellement. Il s'amusa à l'appeler Miss Parfaite.
Six ans passèrent et une des plus grandes jubilations de la vie de Scorpius était d'ennuyer Rose. Aussi était-il parfaitement heureux ce jour-là, d'avoir réussi à coincer l'énervante petite Parfaite dans une salle de classe et de lui avoir balancé quelques vacheries.
Mais ça n'avait pas été aussi amusant que d'habitude. La jeune fille n'avait rien répliqué et dos à lui, avait semblé attendre qu'il eut fini. Presque vexé, il s'était tu. Et la voix basse, fatiguée de Rose s'était élevé dans la pièce.
-Arrête. Arrête de faire ça. S'il-te-plaît. Tu crois vraiment que je suis Miss Parfaite? Je le suis pas. Je suis paumée, je me sens seule. Ma mère travaille trop et mon père m'aime que son fils. La seule chose qui marche pour moi, c'est les études, alors oui, j'en fais trop, mais c'est la seule chose qui m'appartienne. J'ai neuf cousins et un frère dans cette école. Même être un Weasley n'est rien. Alors, arrête. Je suis crevée de t'entendre dire ça à longueur de journée. Je suis tout autant perdue que toi.
Scorpius s'attendait à tout: aux larmes, aux cris, à la rage, et peut-être même à une gifle ou deux. Il n'avait pas pensé au désespoir. Il resta silencieux et il examina enfin Rose. Il s'arrêta à sa nuque. Elle était fine, gracile, sa peau était pâle et contrastait violemment avec ses cheveux de feu relevés en un chignon impeccable. Il se demanda fugitivement si la peau était aussi douce qu'elle en avait l'air, si c'était normal d'être autant attiré par une nuque.
Un sentiment tout nouveau gonfla sa poitrine, emplissant toute son âme. Ce n'était pas de la colère, de la tristesse ou même de la pitié, non, c'était l'amour le plus fou, le plus doux, le plus violent et le plus incroyable: ce n'était rien de moins qu'un coup de foudre.
Et lorsqu'il comprit ce qu'il lui arrivait, il sourit.
...Fin...
