Résumé : Dans la série pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, délire, portnawak, Yaoi, fic courte, couple en vrac : Yuki, Haru, Kyô, (Ayame)…
Genre : Humour/Romance Yaoi
Couples : Ayame le plus de monde possible ! Allez ! Soyez pas timide ! Y'en aura pour tout le monde ! (vous connaissez son sens du dévouement J)
et puis Yuki, Kyô, Haru (en vrac, vous verrez bien)
Note de l'auteur : Petite fic sans prétention, née d'un délire de Supervovo (autrement dit moi ) avec nos trois bisho préférés (enfin mes trois bisho préférés). Le vocabulaire est plutôt familier comparé à mes autres fics, mais je trouve que ça colle bien avec l'histoire (c'est un délire, faut pas chercher plus loin ) En espérant que ça vous plaira !
Italique : pensées des perso
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Celui que j'aime aime celui qui m'aime
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Depuis qu'Ayame avait sournoisement passé la nuit dans le lit de Kyô, le jeune homme à la chevelure argentée ne se décollait plus de sa victime, pour le plus grand désespoir de celle-ci et d'un certain autre garçon qui ne voyait pas tout ça d'un très bon œil.
- LACHE-MOI SALE SANSUE !!!! Hurla à s'exploser les poumons Poil de carotte en plaquant ses deux mains sur le visage d'Ayame pour empêcher que les lèvres de celui-ci ne l'atteignent.
- Pourquoi renies-tu ainsi, l'admiration et l'intense désir que tu éprouves pour ma génialissime personne ? répondit …est-il vraiment besoin de le préciser ? Regarde la vérité en face ! Tu ne peux plus retarder l'inéluctable ! Tu n'es plus un enfant, laisse l'adulte surgirent de son cocon ! Et sache que j'accepte, oui, j'accepte dans mon infinie mansuétude, de faire de toi un homme, de te faire découvrir les diverses sensations de…
Il fut interrompu par un magnifique coup de pied retourné, envoyé par…son petit frère ??? Et, après un superbe vol plané à travers :
le salon …
Kyo : « Attention Tohru ! Couches-toi ! »
la porte de papier de riz…
Shigure : « Ma maison ! sniiff »
la véranda…
Hatori : « Qu'est-ce que tu as encore fait ? »
Ayame : « Moi ? Mais rien du t.…AAIIIIEE »
Il se retrouva à bouffer les buissons, les quatre fers en l'air et les cheveux emmêlés dans les ronces…
Ayame (quelque peu dans le cirage) : « Bobo… »
Devant la dizaine d'yeux interrogateurs qui le dévisageait et le gros point d'interrogation se lisant sur leurs figures, Yuki choisit : l'indifférence, ou plutôt : l'ignorance, oh ! et puis même carrément : la fuite !
Il s'exila dans son jardin secret, au calme, et essaya de se remettre les idées en place.
D'accord, son frère lui avait toujours tapé sur les nerfs, mais de là à l'envoyer baldinguer sur vingt mètres…Qu'est-ce qu'il lui avait pris ? C'est vrai, depuis toujours, il faisait tout son possible pour rester doux et courtois, même avec ce crétin de chat qui passait son temps à le provoquer…ce crétin de chat… Pourquoi l'image de son frère serré contre Kyô refusait de quitter son esprit ? Ce n'était qu'un chat stupide, qui ne méritait même pas qu'on lui prête attention. N'est-ce pas ?
Malgré cette auto persuasion, fort convaincante, les élucubrations de son frère lui restaient en travers de la gorge.
De toute façon, ce n'était pas son frère, ce n'était qu'un dégénéré ayant atteint depuis longtemps un point de non retour, qui avait le malheur d'avoir les mêmes parents que lui. Et Kyô n'était qu'un imbécile qui persistait à se perdre dans sa bêtise, cherchant inutilement le fond de son incommensurable stupidité.
Ah ! Cela faisait du bien de formuler enfin quelques pensées cohérentes. Il décida de se détendre en ramassant quelques poireaux…
Kyô déteste les poireaux…songea-t-il, rêveur.
NON ! Pas encore ! Cela ne fonctionne pas du tout ! Auto persuasion : Kyô n'est qu'un pauvre demeuré irrécupérable puisqu'il…euh…il est stupide puisqu'il…
/Ayame dans les bras de Kyô/
Stupide puisqu'il…
/Kyô caressant tendrement les cheveux de son frère/
Stupide…
/Ayame embrassant Kyô/
SPLURTCH ! (bruit du poireau lorsqu'il devient purée)
- Oh, non…soupira le jeune rat en essuyant maladroitement les restes de légumes broyés entre ses doigts.
Bon je verrais mieux de rentrer ou mon potager risque de ne pas y survivre…
Mais pendant ce temps auprès de Shigure&co…
Ayame (quelque peu dans le cirage) : « Bobo… »
Tohru (comme d'habitude : super inquiète) : « M.Ayame, est-ce que ça va ??? »
Hatori : « Quelqu'un aurait-il l'obligeance de m'expliquer ce qu'il se passe »
Shigure: « Ma porteeeuhh ! Pourquoi tant de haine … »
Ayame (debout, en forme, tout beau, tout neuf, pas un brin d'herbe dans sa chevelure de rêve, mais quel est son secret ?) : C'est très simple mon cher Hatori ! Tout à commencer à cause de Kôkô, qui n'a pas encore trouvé le courage de m'avouer son amour passionné, mais…
Kyô (qui atterrit enfin) : Hein ? NON MAIS CA VA PAS NON !!!
Ayame allait répliquer, quant Hatori posa sur lui un regard dissuasif. A cet instant, Hatsuharu ouvrit la porte…euh pardon, passa le trou béant qui autrefois été une porte, et salua l'assemblée avant de se diriger vers l'escalier.
- Mais je t'en pris fait comme chez toi, se plaignit Shigure. C'est un vrai moulin ici ! Dire de je voulais devenir écrivain pour vivre dans le calme…la sérénité…je crois que c'est fichu…sniiifff.
- Oh ! Pauvre Shigure, ironisa le médecin.
- Eh ! Haru ! appela le jeune chat. Tu m'dois un combat tu t'souviens ? Prépare-toi à manger la poussière !
Le jeune bœuf, stoppé dans sa lancée, se contenta de hausser les épaules. Puis Yuki rentra par la « porte », passa devant les trois amis, en ignorant superbement son frère, pour rejoindre le salon. Dés qu'il aperçut le jeune rat, Haru ne put s'empêcher d'aller à sa rencontre pour s'agripper à son bras et se lover contre lui. Habitué à ce genre de démonstrations affectives de la part de son cousin, le jeune Prince le laissa faire. Il monta dans sa chambre, enfin ils montèrent dans sa chambre (essayez un peu de décrocher un Haru schizo ET amoureux, de son mamour). Yuki prit soin d'éviter le regard du « chat stupide », qui de toute façon le fusillerait des yeux.
Kyô était en effet de mauvais poil, tellement de mauvais poil qu'on voyait presque ses cheveux se hérisser sur sa tête, comme le pelage d'un chat. Il alla se réfugier sur le toit, où il espérait ruminer ses idées noires en paix.
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Quelques heures plus tard, sur ce même toit…
Toujours aussi en rogne, le chat aperçut la silhouette de son cousin quitter la demeure de Shigure. Il cessa deux secondes de se plaindre, et observa le garçon s'éloigner…s'éloigner…s'éloigner…
- Oh ! Et puis merde ! se dit Kyô en sautant agilement sur le sol et en courant comme un malade pour rattraper l'adolescent. HARU ! ATTENDS !
A l'appel de son nom, le garçon se retourna et, les mains dans les poches, s'appuya contre un arbre, attendant que son cousin le rejoigne. Mais contrairement à ce qu'il croyait, le rouquin ne s'arrêta pas à sa hauteur…au lieu de ça, il se jeta sur lui et le plaqua au sol.
Surpris, Hatsuharu n'eut même pas le réflexe de se rattraper à l'aide de ses mains, qui étaient toujours au chaud dans ses poches, et se réceptionna sur les fesses.
- Tu serais pas un peu violent ? constata calmement White Haru.
- Mais défends-toi femmelette !!! Réagit !!! Fais quelque chose bordel !!!
Le jeune bœuf, pour seule réponse, sortit les mains de ses poches et tenta vainement de se relever. Franchement énervé, le jeune chat finit par le lâcher et recommença à ruminer :
- Mais tu comprends rien !!! Pourquoi tu t'laisses toujours faire !!! Pourquoi tu laisses toujours Yuki te marcher sur les pieds, tu peux m'le dire !!! Hein ? Pourquoi est-ce que tu continues à t'accrocher à lui comme ça !!?!?!! Tu t'rends pas compte qu'il en à rien à foutre de toi !!!
Haru se releva en époussetant sa chemise et écouta attentivement les paroles du rouquin, qui venait de toucher un point sensible.
- C'est même pas qui t'aime pas, il s'en fout ! poursuivit ce dernier. Tu crois qu'il éprouve quelque chose pour toi ?!? Arrête de rêver ! Il est complément insensible ! C'est pas un cœur qu'il a, c'est une calotte glacière !
- T'es pas très objectif en ce qui concerne Yuki, j'te signal, précisa Haru en essayant de rester zen face à son hystérique de cousin.
- Mais ouvre un peu les yeux, Haru ! Il veut bien de toi pour se plaindre de ses petits problèmes, mais en dehors de ça, que dal ! Il s'est habitué à toi, comme on s'habitue…comme on s'habitue à manger du poireau !
Hatsuharu leva un sourcil :
- J'pige plus là.
- Mais c'est pareil que les poireaux !
- …
Devant la mine de total incompréhension du jeune homme, Kyô baissa la tête de lassitude :
- Laisse tomber… répondit-il avant d'ajouter immédiatement : Mais quand même ! Yuki accepte de te voir, parce que t'es pas chiant et que tu l'gêne pas ! A la limite pour avoir l'air gentil ! Mais il s'en bat la rate que tu lui rendes visite !
- Qu'est-ce que t'en sais et qu'est-ce que ça peux t'faire ! lança Haru qui commençait à virer Black.
- Ca m'fait que je supporte plus de te voir faire le p'tit toutou avec lui ! Tu vaux mieux qu'ça !
Surpris par cette remarque (qui était presque un compliment !), le « colèreromètre » du bœuf redescendit en dessous du seuil critique et White Haru se permit même un léger sourire :
- T'as p'tètre raison. Mais que veux-tu qu'j'y fasse ? Je l'aime.
Kyô ne trouva rien à répondre, et Haru, monté sur sa super bicyclette (avec option sonnette et panier pour les courses), quitta la propriété des Soma.
Le jeune chat retourna sur son toit et continua à se prendre la tête :
SALE RAT ! J'TE DETESTE ! Jusqu'au bout le rat se serra servit du bœuf ! Sale menteur ! Un jour j'te battrais ! J't'orais ! Je prouverais que j'suis l'meilleur ! J'te f'rais manger le parquet ! Et je ferrais parti des douze !
Il poussa un soupir las. Même lui commençait à en avoir marre de ce discours. Il avait bien saoulé Haru pour qu'il ouvre les yeux, alors que lui s'obstinait à avancer les yeux bandés dans la nuit noire, sous terre, avec même pas une lampe torche, une boîte d'allumette, rien. Il était tant qu'il regarde la vérité en face…
J'me fou de faire parti des douze. J'me fou que tout le monde me traite comme un paria. Ils ont l'droit d'avoir peur ou honte de moi, qu'est-ce que ça change. Bien sur ce serait génial, si ils m'acceptaient…Puff, j'rêve pas. Moi j'en demande pas tant. Ce que j'veux c'est…Ce que j'veux c'est BATTRE YUKI ! LUI RABATTRE SON QUAQUET A CE PRETENTIEUX, CETTE FEMELETTE !
Re-soupir, il recommençait à partir dans son délire.
Bon calmos. Réfléchi. Arrête de te voiler la face. Si tu détestes autant Yuki, c'est parce que…parce que… C'EST UN SALE RAT QUI SE FOU D'MOI ! QUE TOUT LE MONDE ADORE ALORS QU'IL NE FAIT QUE SE SERVIR DES AUTRES!!! ET… Calmos.
De qui se sert-il ?
Qui l'adore ?
Qui l'aime ?
Haru…
Re-re soupir, la vérité lui apparaissait enfin claire comme de l'eau de roche :
Ben tu vois quand tu veux !
A SUIVRE…
Voila voila j'espères que ça vous a plu
Suite et fin dans le 2éme chapitre, n'hésitez pas à me laisser un petit mot, sivoupléééé chibi eyes plus kawai que Momiji, Kisa et Megumi réunis (essayez de résister à ça ! Niark niark niark (ou « Niokaniokanioka ! » pour la VO by Superwuwu ;-))
Supervovo
