Le mal de toi.
« Je n'en peux plus Ron. Je suis à bout, ça fait trop mal… Je n'arrive plus à te mentir… Harry … »
Elle se tut immédiatement et se mit à sanglotée.
C'était la phrase qui me brisa immédiatement le cœur. Mon Hermione. Mon amour, la femme de ma vie, mon unique amour. Elle était partie pour lui. Lui, l'élu, le survivant, le plus beau, le plus fort… Celui dont toutes les femmes rêvent, celui que tous les hommes jalousent.
C'est vrai qu'elle avait changé ces derniers temps. Elle était beaucoup moins câline, plus absente. Mais je mettais cela sur le compte du travail, bosseuse comme elle est. Elle avait bien cachée son jeu, ma petite Hermione.
On était ensemble depuis trois ans maintenant. Trois années d'amour, d'où était né Edwin, notre fils. Le bonheur était à notre portée. Il venait d'éclaté en une fraction de seconde.
Trois saloperies d'années de mensonge en réalités. Je savais qu'elle comptait pour lui, et qu'il comptait pour elle. Une relation « fraternelle » me disait-elle, elle disait que je n'avais pas à m'inquiéter, qu'elle considéré Harry comme son « frère » … Pourtant on ne couche pas avec son frère.
C'est vrai que je ne lui mené pas la vie facile. J'étais très jaloux. Après tout Hermione est une très belle femme, elle est très brillante, très drôle aussi, combien de fois avais-je eu l'envie de massacrer les hommes qui se retourner sur elle dans la rue ?
Mais finalement en fin de compte, cela ne lui fessait aucun effet. Vu que c'était lui qu'elle aimait. Potter, mon « meilleur ami » …
Je me retournais alors et la fixa lourdement.
« Depuis combien de temps ? » arrivais-je à articuler.
« Depuis la fin de la seconde guerre… Ron, pardonne moi je t'en supplie. »
« Non. Le pardon n'est pas possible. Et il ne le sera jamais. Prends tes affaires, et quitte cet appartement. Edwin reste ici. Je ne veux plus te voir, plus t'entendre de ma vie. Tout est fini Hermione. Tu as brisé notre famille. Je te déteste, vous me dégoutez tous les deux, retourne vers lui et tout ce que je te souhaite maintenant c'est d'être heureuse… mais j'aurais toujours le mal de toi. Adieu Mione. »
