BONJOUR !
Me voilà de retour avec une nouvelle fiction. Centrée sur les big four, mais je sens déjà que je vais beaucoup plus me concentrer Hiccup (peut-être sur Jack aussi).
Je posterai probablement toutes les deux semaines, le dimanche, j'essayerai de m'y tenir, promis.
Que vous dire de plus ? J'espère que mon histoire vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis et vos idées. Bonne lecture !
Gayl.
Quoi que tous les élèves se parlaient un peu, dans leur classe, très vite, deux groupes s'étaient formés. Le premier était celui d'Aster : ce grand gaillard était ami depuis toujours avec Jack Frost – qui le surnommait affectueusement Bunny – et North. Avec eux trainaient toujours Tatiana et Sandy, dit Sab. Le second était celui d'Hiccup. Petit brun au physique banal, peut-être un peu maladroit, ce dernier avait pourtant un charisme incroyable et, bien que très discret lorsqu'il le décidait, il savait se faire respecter grâce à une élocution peu commune. Et surtout aimé de ses amis : Astrid, Rustik, Varek et les jumeaux surnommés Kranedur et Kognedur. Il y avait également Raiponce, qui était souvent seule mais qui s'adaptait très facilement à n'importe qui.
Puis il y avait elle, Mérida Dunbroch. Expatriée d'Ecosse, sa famille s'était installée au Canada pour les études de l'ainée, profitant d'une mutation de Fergus, le père. La jeune fille à la folle chevelure rousse était plutôt solitaire. Néanmoins, elle s'entendait très bien avec Hiccup : ces deux-là, pourtant très différents, s'était trouvé un point commun : leur force mentale. De là était née une très forte amitié, bien que Mérida ne s'intègre pas exactement au groupe d'Hiccup comme celui-ci l'aurait souhaité. La rousse ne s'était jamais très bien entendue avec les filles, et Astrid ne semblait pas la porter dans son cœur la seule personne de sexe féminin que Mérida n'exécrait pas était Raiponce, avec qui elle discutait très souvent en classe. Pour finir, Mérida s'était lié d'une grande amitié avec Sab le blond étant muet, la jeune fille avait dû apprendre la langue des signes. Ce ne fut pas une mince affaire heureusement, Jack, le meilleur ami de Sab, l'avait beaucoup aidé. Si bien qu'elle avait vite progressé et connaissait maintenant bien plus que les bases de la langue – même si elle devait souvent demander à Jack un peu d'aide. Souvent donc, Mérida aimait passer du temps avec les deux garçons.
Mais aujourd'hui, c'était le premier dimanche d'automne : pas question pour Mérida de voir qui que soit ! Aujourd'hui, elle voulait profiter de sa saison préférée avec son meilleur ami : Angus, son cheval. Elle se choisit un itinéraire dans la forêt qui longeait la ville et se mit en route, se sachant partie pour au moins trois heures. Une fois enfoncée profondément dans la forêt, Mérida appréciait le vent qui venait jouer avec ses cheveux et qui frappait gentiment son visage. De façon incontrôlée, elle se mit à rire à gorge déployée ferma les yeux et écarta les bras, comme pour embrasser l'air automnal. Puis tout se passa très vite : Angus, lancé au galop, trébucha sur une racine près d'une pente, ils dégringolèrent. Mérida eut juste le temps de crier. Elle s'évanouit lorsque, arrivant enfin en bas, son cheval s'écrasa de tout son poids sur ses cuisses.
- Ça va faire au moins 3 messages que je lui envoie… s'agita Raiponce, enfoncée sur son siège, ses ongles frappant spasmodiquement son portable, incapable de suivre l'ennuyeux cours d'histoire de l'art.
- Raiponce. Raiponce ! L'appela une voix qui se voulait discrète.
La blonde se retourna sur sa chaise pour planter ses yeux interrogateurs dans ceux d'Hiccup Haddock. Il lui fit un sourire gêné.
- Désolé de te déranger dans ta symphonie mobilonglique mais tu parles à Mérida, là ?
- Non, justement, elle ne me répond pas. Et on avait prévu de manger ensemble à midi. Comme il est 11h00, je sais pas si… si elle est malade ou quoi mais elle pourrait me prévenir, non ?
- Haddock, Elliot, la ferme, ronchonna le professeur, avachi sur son fauteuil, un livre à la main.
- Eh, vous deux ! Lança Jack, devant, faisant fi de l'enseignant. Vous avez des nouvelles de la rouquine ? Elle était censée ramener un livre à Sab et… remarquablement, elle n'est pas là.
- Bien joué, Captain Obvious, cingla Raiponce en ronchonnant. Celle-là, elle trouve toujours le bon jour pour tomber malade.
- Vos gueules les mouettes, marmonna le professeur.
- J'irais lui donner les devoirs ce soir, intervient Hiccup en souriant au trois autres – Sab écoutait attentivement la conversation. Comme ça, je l'engueulerai pour vous.
- Merci Haddock. Lança Jack en se retourna face au tableau.
- Mais de rien, beau gosse.
- Tu lui feras un bisou de ma part après l'avoir engueulé, Hiccup, lui dit Raiponce avec un clin d'œil avant d'elle aussi se rasseoir convenablement.
Le brun, sa sacoche frappant régulièrement sa cuisse droite, deux cahiers sous le bras, arriva chez les Dunbroch il n'était jamais entré dans l'immense manoir à l'écart du centre-ville mais y avait déjà raccompagné Mérida une ou deux fois. Il frappa à la grande porte, préparant un sourire de circonstance si l'un des parents de la jeune fille ouvrait la porte. Une femme ouvrait bel et bien la porte mais Hiccup la fixa simplement, son sourire se fanant doucement.
- Bonjour… ?
- Oh bonjour madame Dunbroch ! Excusez-moi, j'étais dans la lune, s'exclama le garçon, surprit de l'allure peu altière de la mère de Mérida. Je m'app…
- Oh non, jeune homme, je ne suis pas madame Dunbroch, sourit gentiment la femme. Je suis Maude, la domestique. Madame est absente pour le moment. Vous la cherchiez ?
La domestique ? Madame ? Non… sérieusement… ?
- Ah, euh, oui, d'accord. Non, en fait, je cherchais Mérida.
- Mademoiselle Mérida ? Mais… vous êtes de sa classe, monsieur ?
- Je… oui. Je viens lui apporter des devoirs.
Comme la femme le regardait étrangement, Hiccup la relança :
- Elle n'est pas là, donc ?
- Non. Non, mon garçon.
Et elle n'ajouta rien. Hiccup soupira :
- Maude, s'il-vous-plait, j'aimerais savoir où je peux trouver Mérida.
- Mais elle est à l'hôpital, monsieur.
