La Chute du Faucon Brun

Chapitre 1

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Bonjour tout le monde! Voici un très petit chapitre qui pourra se transformer en début de fanfiction si vous voulez^^... Je suis aussi sur une autre fic' de NCIS qui comportera de cinq à huit chapitres et qui arrive quand j'aurais écrit toute l'intrigue.

Dites-moi si ça vous plairait que je continue ou pas, donnez moi vos idées, et si vous voulez pas tant pis! ^^

Bonne lecture A+

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Ses chaussures claquaient sur le sol en béton, remplissant le silence du couloir lugubre, sombre. Devant lui, sa cible, il courait plus vite que lui, arriverait à la cage d'escaliers avant lui et il finirait dans la rue sans qu'il n'ait pu lui mettre les menottes. Le patron attendait en bas, de toutes façon, ils l'auraient. Mais comme tout plan prévu à l'avance, il y à toujours un petit quelque chose qui rendait la fin impossible. Par exemple si le pourchassé monte vers le toit au lieu de descendre. Quel idiot. Il se ferait avoir en moins de quelques secondes. Aucune échappatoire sur le toit. Tout en courant le pourchassant signala à son patron qu'il se dirigeait vers le toit. Ils allaient le rejoindre dans une minute.

La cage d'escalier se terminait par une espèce de cabine en tôle sur le toit, couvert de gravillons. Le fugitif pouvait s'être placé derrière la porte pour le maîtriser rapidement. Après tout, c'était un marine. Il sortit donc son arme de service et ne la pointa pas devant lui. Si l'autre se trouvait juste derrière, il lui prendrait son arme facilement. Non. Pas question de se faire avoir comme un bleu. De sa main droite, il repoussa la porte doucement et observa. Le marine semblait désemparé de voir qu'aucun autre bâtiment n'était à portée d'un saut. Hey, c'est une banque gros malin. Il sortit donc doucement, son arme pointée devant lui et s'approcha du fugitif.

-Ne bougez plus! Levez les mains!

-Jamais!

Lâchant son butin, le marine sortit un arme et la pointa vers le sol. Voyant bien qu'il n'allait pas faire feu, le policier ne tira pas mais garda le cambrioleur en joue. Ce fut ensuite une sorte de défi à celui qui tirerait le premier. L'un préférant ne pas entacher sa carrière et le second ne voulant pas aggraver son cas avec 'meurtre d'agent fédéral'. Maintenant, les deux hommes menaçaient l'autre de son arme. S'en suivit une rotation engagée par l'agent fédéral qui se plaça de sorte à ce que le fugitif soit de dos à la porte. Malheureusement, ses collègues n'arrivaient pas et le marine commençait à s'énerver.

-Posez votre arme ou je vous descend!

En effet, il ne semblait pas être de nature patiente...

-Gardez votre calme.

La porte s'était ouverte en silence, de dos, il n'avait rien vu, rien entendu.

-Je vais poser mon arme.

Le policier s'exécuta.

-Reculez! Jusqu'au bord.

Il recula de cinq mètres environ, les bras en l'air. Son talon heurta le bord. Il faillit vaciller mais resta debout. Le marine esquissa un sourire qui s'effaça aussitôt lorsqu'il sentit une arme sur sa nuque.

-A vous maintenant, posez votre arme!

Il sembla réfléchir durant une seconde, ne bougeant pas puis, résolu, il tira une unique balle vers l'agent désarmé. Avant même que la balle n'atteigne sa cible, le tireur était à terre.

La balle rentra dans l'épaule de l'agent qui fut projeté en arrière. Il culbuta sur le bord du toit et chuta dans le vide. Le patron courut le plus vite qu'il pouvait, voulant sauver son agent. Rien n'y fit, même si le temps semblait passer au ralentit, l'agent ne pouvait plus être sauvé. Malgré cela, le patron tendit son bras, espérant qu'une main allait s'accrocher à lui, mais non. Aucune main, rien. Il cria son nom. Une larme imaginaire roula sur sa joue puis d'autres et encore, des centaines de larmes intérieures. Son agent avait finit sa chute sur le toit d'une ambulance.

D'ici, il put voir des infirmiers et un médecin essayer de le descendre de l'ambulance. Il se releva et en se retournant, il vit ses deux autres agents qui refusaient d'y croire, ça n'avait pas pu se passer. Pourtant... Il leur donna l'ordre de rester avec le cadavre, il allait voir si son agent avait pu être sauvé ou s'il n'y avait plus rien à faire.

Le regard dans le vide il dévala les trois étages à une vitesse incroyable. Il se dirigea directement vers le médecin et les infirmiers qui essayaient de le maintenir en vie, tout n'était peut-être pas terminé.

Il resta comme une momie à observer le mal que se donnaient tout ces gens pour sauver une vie. Lorsqu'ils emmenèrent son agent en brancard vers la salle d'opérations, il saisit le barreau sur le côté du brancard et l'accompagne jusqu'au bout. Lorsqu'il dut lâcher, il resta béa, au milieu du couloir à se remémorer la dernière scène.

Il courait le plus vite qu'il pouvait, voulant sauver son agent. Rien n'y fit, même si le temps semblait passer au ralentit, son agent ne pouvait plus être sauvé. Malgré cela, il tendit son bras, espérant qu'une main allait s'accrocher à lui, mais non. Aucune main, rien. Il cria son nom.

-TONY!