Auteure : TenshinNeko

Disclamer : Rien ne m'appartient. Absolument aucun des personnages, sinon, je me serais déjà marier à Stiles et pris Derek pour amant. Vive les parties a trois.

Note : On se retrouve en bas ?


~Tea Time~

Assis dans le salon des Argents, Stiles bat la mesure avec son pieds droit, se ronge les ongles alors qu'il attend la venue du vieux et de son fils. Victoria rode dans la cuisine, il entend ses talons et les murmures qu'elle échange avec les deux hommes. C'est elle qui l'a convoqué dans ce pavillon bien sous tous rapport. Lui l'humain d'une meute dépareillée, non, de deux meutes. Avec deux alphas, un pont suspendu entre eux, une connexion dont il ignore qu'il est le fils, mais, commence à s'en douter. Il commence à entrevoir les rouages de la famille de chasseur, qui est aux commandes. Victoria Argent. Stiles est loin d'ignorer qu'elle a tenté de tuer son meilleur ami pendant la confusion avec le Kanima et il a une furieuse envie de l'égorger à cette pensée, parce qu'elle a presque réussi. Mais, ce ne serait pas une bonne chose pour ce qu'il prévoit. Une alliance. Parce que malgré deux loups de naissances, ils sont loin d'être une meute efficace, il y a trop de dissension entre eux. Trop de méfiance et il n'est pas un dieu. Il n'est qu'un simple humain qui tente encore et toujours de faire en sorte qu'ils ne coulent pas. Qu'aucun d'entre eux ne les entraîne aux fond des eaux. L'humain a toujours l'impression d'être dans cette piscine de 2 mètre 40 d'eau mais cette fois avec 7 loups garous, 2 humains et 1 chasseuse accrochés à lui. Et il ne veut pas lâcher prise. Jamais. Plutôt mourir.

Alors, il est là, dans ce canapé moelleux criant de simplicité pour une famille de tueur à attendre de savoir ce que veux la famille Argent.

Allison n'est pas là, elle est censée être chez Lydia mais Stiles sait qu'elle est au cinéma, les doigts entrelacés à ceux de Scott et leurs bouches soudées.

Inspirant à fond, sa main se repose sur sa cuisse, sa jambe arrête son tempo frénétique. Il n'a rien fait de mal, les tueurs psychopathes sont dans cette cuisine, à débattre de ce qu'il va se dire d'ici peu. De ce qu'ils vont faire de lui. Où ce qu'ils essayent d'obtenir de lui. Parce qu'il a été invité. Lui et personne d'autre.

Des bruits de pas, un plateau avec des verres et une boisson fraîche trouve place sur la table basse en face de lui et madame Argent qui sourit de ses lèvres rouges comme le sang.

- Je vous serre un verre Stiles ?

L'étudiant lève un sourcil. Est-ce qu'ils ont élevé les cochons ensembles ? Est-ce qu'elle mérite vraiment de l'appeler par son surnom ? Surement pas. Il regarde les verres, le broc puis les yeux de son interlocutrice. Ses yeux rieurs anormalement durs.

- Non merci, Madame Argent.

- Appelez-moi Victoria, voyons.

Stiles claque la langue dans un bruit agacé. Il est toujours sous-estimé. Il devrait en être heureux mais c'est vexant, là tout de suite.

- Je ne préfère pas. Qu'est-ce que vous voulez ?

Victoria fronce les sourcils, s'assoit sur l'un des deux fauteuils qui font face au canapé, son mari s'installe derrière elle, une main sur son épaule comme pour l'apaiser. Gérard prend d'office le second. La pièce se refroidie de quelques degrés alors que la mère d'Allison croise les jambes.

- Il me semble pas que ce soit ainsi qu'un jeune homme doit parler à un aîné. Votre père ne vous a pas appris la politesse ?

Stiles se détend, les joutes verbales, il gère. C'est sa spécialité. Et ce sont des tueurs, mais, il a combattu un Alpha, l'a fait cramé. Il s'est battu contre un Kanima. A sauver un Alpha avec ses maigres forces d'êtres humains faiblardes. Et ce ne sont que des humains en face de lui. Sans oublier qu'il a quelque chose qu'ils veulent, sinon, ils ne boiraient pas le thé comme de vieux amis.

- Laissez mon père où il est, voulez-vous. Quand à la politesse, il me semble pas que je vous ai invité à m'appeler par mon prénom, Madame.

Un bruit de canne se fait entendre, les regards se tournent vers le vieil homme. Son visage est crispé, les yeux froids fusillent Stiles et en réponse ce dernier ne peux que sourire. Tu ne me fait pas peur vieux débris.

- Comment oses-tu ? Un peu de respect, nous t'avons invité dans cette demeure, chez nous. Et tu n'es qu'un petit adolescent insignifiant que j'ai déjà tabassé… tu n'es bon qu'à pleurer ta défunte mère.

Stiles grince des dents, sa mâchoire se contracte et ses poings se serrent, pourtant quand sa voix s'élève, elle est froide. Sans appel. Sans pitié.

- J'ose. Parce que vous êtes un psychopathe qui a tenté d'atteindre le statut de loup-garou pour pouvoir survivre, tout en traitant mes amis de monstres. C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Et le pire, c'est que vous vous êtes fait entuber par Scott.

Son visage se tourne vers Victoria.

- Quand à vous, vous avez essayé de tuer mon meilleur ami parce que votre fille, qui, merci seigneur, à chopper son intelligence de son père, a été capable de voir au-delà des apparences, ce que vous, vous n'avez pas été capable. Alors, question respect, vous n'êtes pas des exemples.

Puis ses yeux se plongent dans ceux de Chris.

- Je n'ai de respect que pour le père d'Allison. Maintenant, je souhaiterais savoir ce que vous voulez de moi. Ce n'est pas par simple courtoisie que je suis ici. C'est pour mon rôle dans mes meutes. Alors, je vous écoute.

Chris hoche la tête pour remercier et montrer qu'il apprécie le respect que lui porte le plus jeune. Du coin des yeux, Stiles remarque les ongles de la mère d'Allison se rétracter comme les serres d'un rapace. Alors, que le plus vieux se lève sous l'indignation et la colère, mais, avant qu'il ait pu faire un pas de plus, une toux le prends et il vacille sur ses pieds.

- Attention Monsieur Argent, vous risquez d'aggraver votre état avec des mouvements brusques.

Stiles ne peut s'empêcher de le narguer. De remuer le couteau dans la plaie. Parce qu'il a voulu les tuer. Tous ses loups. En utilisant Allison, sa propre petite fille. Et peut-être aussi parce qu'il l'a tabassé dans ce sous-sol sous ses pieds, mais, ce n'est qu'un détail insignifiant. N'attendant pas de réponse, ses yeux se posent sur Victoria. Plongent dans les orbes argentés, étrange cette couleur qui s'accorde à leur nom de famille. Une moue contrariée orne ses lèvres fines. Elle ne s'attendait sans doute pas à un accueil de ce genre.

- Monsieur Stilinski, je souhaiterais qu'on se mette d'accord sur un point, vos amis… sont dangereux.

Stiles sourit. Une sourire énorme, alors, qu'il se rappelle la première fois que son meilleur pote l'a pris pour un morceau de viande plutôt appétissant. Quelques part dans son esprit d'hyperactif, il trouve ça flatteur, comme c'est étrange, puis, il hausse les épaules. Pas tant que ça finalement.

- Alors, soyons d'accord sur ce point, Madame Argent.

Le sourire de Victoria reprend de l'assurance. Finalement, il n'est peut-être pas aussi loyale que ça, ce petit humain faible. Pas aussi épris des loup-garou qu'elle le supposait. Rien de plus normal après une première pleine lune, à courir pour tenter de sauver sa vie des crocs de ses propres amis. Son buste se penche en avant, rompant le contact de son mari sur son épaule, comme une confidence entre elle et le jeune.

Stiles n'aime pas la façon dont elle se rapproche. Comme si, ils étaient sur la même longueur d'onde. De futur amis, alliés. Il a cette envie irrépressible de la mordre encore une fois, de lui faire mal. De la détruire. Pour eux. Pour leur survie. Parce qu'il est prêt à tout. Il a juste admis qu'ils étaient dangereux, c'est un fait. Comme son père avec son arme. Comme un conducteur ivre. Rien de plus. C'est un constat.

Elle reprend, de sa voix doucereuse. Pleine de poison. Il peut presque imaginer sa langue fourchue qui siffle dans l'air. Aie confiance.

- Donc, vous serez d'accord avec moi, ils ne peuvent circuler librement dans une zone où les humains prédominent, ils sont jeunes, fougueux et puissant. Ils sont une menace. Qui doit être éradiquée. Ou contrôlée…

L'hyperactif fait un effort surhumain pour ne pas croiser les bras ou se lever en hurlant des insanités plus fleuries les unes que les autres. Il inspire un instant, puis expire, ses jambes se croisent.

- Et donc ? Vous proposez quoi ?

L'aîné de la famille s'offusque. Tape de la canne sur le tapis, mais, il a perdu de sa prestance, de cette aura d'intimidation qui filait les miquettes dès qu'il dardait son regard de vieux fou sur vous. Il n'est plus qu'une ombre. Il n'est même plus une menace. Il n'est plus rien. Et Stiles remercie l'ingéniosité de Scott pour une fois.

- Je ne comprends toujours pas pourquoi on a besoin de ce cancre… c'est vrai ce n'est qu'un humain dans une meute de loup, il n'est rien. Ne sert à rien.

Victoria tourne sa tête violemment vers Gérard, le regard de blizzard qu'elle lui lance, le fait se ratatiner sur le fauteuil. Et l'humain faiblard jubile. Il a le droit. Pendant qu'ils s'échangent des regards dignes du pôle nord, Stiles remarque la distance qu'a pris Chris. Il n'a pas renoué le contact envers sa femme depuis qu'elle s'est dégagée, on dirait qu'il n'est pas en phase avec les deux autres. Il y a de la dissension entre les chasseurs, ils se tirent dans les pattes. Gérard est frustré par sa santé. Victoria est inquiète pour sa fille et veux terminer le travail qu'elle a commencé sur Scott. Sans doute parce qu'il a dévergondé sa brave, innocente, Allison. Et Chris… il ne sait pas. Il n'arrive pas à le décodé. C'est une mauvaise chose. Ce n'est pas ce qu'il avait prévu. Stiles voulait savoir si il y avait encore un risque potentielle avec les tueurs de loup. Tâter le terrain, peut-être aussi une entente, une alliance. Il n'est pas idiot, toute les aides sont les bienvenues. Il pressent qu'ils vont en avoir besoin. Les loups ne sont pas encore totalement à l'aise avec leurs nouvelles conditions et les merdes qu'ils ont essuyé ne les ont pas aider. Ils ne sont que des adolescent avec des problèmes apocalyptiques. A leurs âges, les amours, les bonnes notes devraient être leurs seuls ennuis. La normalité n'était pas pour eux apparemment.

- Voilà ce que je vous propose, Monsieur Stilinski. Aidez-nous à les emmener loin de Beacon Hills, loin des habitations, loin de la foule, pour je ne sais pas… un week-end entre vous pour que vous puissiez souder les liens fragiles qui vous relient les uns aux autres. Nous les capturons et vous pourrez vivre une vie tranquille en compagnie de votre père. A vous la charmante Lydia Martin dont vous êtes éperdument amoureux. En plus, nous vous débarrassons de son petit-ami. Vous savez qu'on ne peut pas leur faire confiance, ce sont des animaux, ils finiront par vous tuer dans leur folie. Dans le pire des cas, nous serons évidemment contraints de les tuer, mais, ce ne sera qu'en dernier recourt.

Les orbites de Stiles s'écarquillent. Elle n'est pas sérieuse, si ? Instinctivement, ses yeux se tournent vers Chris, hausse un sourcil interrogateur et la réponse qu'il reçoit le laisse pantois. Clairement l'homme n'est pas d'accord avec la proposition de sa femme, mais, il n'a pas son mot à dire.

Le regard de l'humain se fait dure, son regard d'une froideur inédite. Sa voix se fait basse, comme le calme avant la tempête.

- Donc, si je résume bien ce que vous me demander, c'est de conduire les loup-garou dans un piège pour que vous puissiez les enfermer voir les tuer ?

Victoria sourit, interprétant sa fureur pour de la détermination farouche.

- Eh bien oui…. Vous êtes un jeune homme intelligent, cette situation ne peux continuer. Il faut y mettre un terme.

Stiles se relève, prend même le temps de s'étirer avant de regarder, de surplomber de toute sa hauteur la chef de famille. Cette chasseuse au cœur de pierre, prête à tuer des adolescents parce qu'ils sont plus poilus que la moyenne. Les yeux plein de mépris, les lèvres pincées et la voix glaciale, il expose le fond de sa pensée.

- Bien, on va mettre les choses aux claires tous les deux. J'ai bien compris que vous étiez celle qui commande ici. Et je ne vous aiderais pas. Sous aucun prétexte. Sous aucune menace, je préférais crever plutôt que vous aidez à les exterminer. Oui, ils sont dangereux, je ne suis pas assez fou pour prétendre le contraire mais vous êtes pires. Votre famille a engendré des psychopathes, prêt à tuer des innocents parce que ce sont des loup-garou, en traître ou parce qu'ils ne veulent pas gentiment mourir de leurs cancers. Je me suis assez renseigné pour savoir que votre ligne de conduite est censée être « Nous chassons ceux qui nous chasse » vous vous êtes perdu dans les méandres de vos propres démons. Alors avant de vouloir décimer une espèce vous devriez balayer devant votre porte.

La respiration haletante, il marque un temps de pause alors qu'il voit le visage de marbre de Victoria se fendre de plus en plus. La colère enlaidie ses traits, ses yeux ne sont que des fentes d'acier impitoyables.

- Comment est-ce que tu peux stupide adol…

- ASSEZ ! J'en ai assez que vous m'insultiez ! J'en ai assez que vous me sous-estimiez. C'est vous qui m'avez invité pour avoir l'affront de me demander de trahir mes amis. Vous êtes peut-être dangereux, mais, je saurais l'être plus que vous… Ma ligne de conduite est et sera toujours la protection de mes loups. Et la vôtre sera de rester en dehors de notre chemin. Qu'une balle de chasseur les frôle de trop prêt, que vous utilisiez encore une fois Allison pour assouvir votre soif de sang et je vous promet que je serais votre pire cauchemar… Je suis hyperactif avec une imagination débordant et on vient de m'ouvrir un monde avec des potentialité incroyable. Je saurais faire usage de toutes ces connaissances. Et personnellement, je vous pensais plus intelligente que ça. Tout le monde fait des erreurs.

Le silence accueille sa tirade. Gérard s'étrangle avec sa propre langue et semble convulsé dans la vision périphérique de l'hyperactif, mais, il n'y prête pas attention. Il s'en fiche. Quand à Victoria, elle n'a plus rien d'humain, elle ressemble à une harpie qui s'apprête à hurler de façon stridente et ses griffes sont de sortie. On dirait qu'elle souhaite lui arracher les yeux avec ses ongles parfaitement manucurés. Il aurait pu avoir un mouvement de recule quand elle a avancé ses ergo, mais, il a vue pire. Au lieu de lui donner satisfaction, Stiles souris.

- Donc, à moins que vous souhaitiez parler d'une quelconque aide, alliance avec du respect envers mes loups, je vais prendre congé… Et si, par le plus grand des hasards, vous retrouvez la raison et souhaitez en effet parlementer, je m'entretiendrais uniquement avec Chris. Et bien sûr, vous passerez par moi, pas par Scott ou Derek. Mais moi. Ce n'est pas sujet à condition. Cette ville appartient aux loups, pas aux chasseurs. Vous n'êtes que tolérés.

Stiles n'attend même pas qu'ils ouvrent la bouche, il leurs tourne le dos pour se diriger vers la sortie. Il est plutôt fière de sa répartie, il ne s'est pas perdu en de vaines paroles et menaces. Il a été incroyablement clair. Et assez vague pour leurs donner matières à réfléchir et imaginer les pires tortures qu'il puisse leurs infliger. La porte est à moitié ouverte quand il se retourne, se rappelant d'une chose.

- Oh ! J'allais oublier. Allison est une amie. Il va donc de paire qu'elle appartient à notre meute, nous ne la ferrons pas choisir entre vous et nous, si jamais, il vous prend encore l'envie de tuer sans discernement, j'en attends de même pour vous. Ne l'obligez pas à choisir. Et acceptez qu'elle voie un loup-garou, il faut bien évoluer avec son temps même les psychopathes. Chris…

Puis il s'en va. La porte claque dans son dos et un bruit de verre brisé s'éclate contre le bois. Le vase qui était présent sur la table basse a eu une fin horrible. L'hyperactif s'installe dans la jeep et disparaît alors que dans la parfaite petite bâtisse une femme de pouvoir laisse éclater le masque de la perfection et de l'assurance. Un adolescent vient de la menacer. Un enfant vient de lui dicter les règles d'un jeu ancestral. Et pire que tout, il lui a fait mettre genoux à terre.

Stiles gare sa petite voiture d'une force titanesque, devant l'entrée du loft. Pour avoir survécut a Jackson le Kanima, Peter l'alpha fou et Erica la démente, il lui semble normal de lui attribuer une force incroyable. Il n'avait pas spécialement prévu de rendre une petite visite aux loups qui devaient être, soit affalés dans l'un des canapés défoncés soit en plein entrainement intensif, mais, sa discussion avec les Argents, l'avait légèrement rendu nerveux. Bien malgré lui. Il pensait ce qu'il avait affirmé, mais, il n'était pas sûr de pouvoir le faire sans perte. Alors pendant que le monte-charge le montait vers l'entrée de l'appartement de Derek, Stiles envoyait un sms à son meilleur ami. Qu'importe qu'il interrompt quelques chose. Il voulait être rassuré, déjouer le sort en quelque sorte.

A peine a-t-il poser un pied dans la pièce pleine de loup-garou qu'il se fait harponné par l'oncle fou, son bras poser sur son épaule. Instinctivement son corps se raidis, il tourne légèrement la tête vers son agresseur.

- Que me vaux cette accueil des plus chaleureux, Oncle fétide ?

- Oncle fétide ? Sérieusement Stiles ? J'étais simplement heureux de voir mon casse-croûte préféré.

Stiles fronce les sourcils avant de reculer vivement, est-ce que Peter venait de le renifler ? Vraiment ?

- PETER ! Je peux savoir pourquoi est-ce que tu me renifles ? On ne t'a pas appris les bonnes manières ? On ne renifle pas les gens, vilain chien ! Donnez-moi un journal roulé que je puisse l'éduquer correctement.

Son éclat a fait rameuté tous les loups présent dans l'appartement, ils le regardent bizarrement.

- QUOI ? J'ai un bouton sur le nez ?

Il voit Isaac ouvrir la bouche pour parler mais il se retrouve devancer par Monsieur Mâle Alpha Derek Hale, les bras croisés sur sa poitrine faite de pectoraux superbement dessinés. Stiles niera jusqu'à la fin avoir eu la bouche sèche rien qu'en voyant ses muscles se contracter sous le miraculeux tee-shirt noir qu'il porte en ce moment. Putain d'hormones.

- On peut savoir pourquoi tu sens les Argents ?

Stiles soupire, il ne pouvait pas avoir fait une erreur aussi grotesque, si ? Ses bras s'agitent alors qu'il avance, il pourrait presque se sentir insulter quand ils reculent comme si il allait les bouffer. Presque. Parce que le passé lourd entre les deux familles est assez énorme pour ne pas se sentir rejeter. Et merde, il comprends.

- Je passe tellement de temps avec des loups, que j'en oublie presque vos capacités…

Derek s'avance, ses bêtas derrière lui et l'hyperactif pourrait presque rire, ils le voient comme une menace potentielle. Lui, l'humain. Mais, il remarque aussi le regard attentif de l'Alpha sur son corps, comme pour vérifier qu'il n'a rien de grave. Ou ne serait-ce qu'une égratignure.

- Stiles… pourquoi ?

- Ce n'est pas comme si j'allais vous le cacher ou quoi que ce soit… hein ? Juste pas en parler parce que ça n'en vaut pas la peine et …

Une musique inquiétante s'élève de son jeans, il vient de recevoir un sms, prestement il le récupère pour ouvrir le message d'un numéros inconnu. Ce n'est pas Scott. Et ouais, il ne peut empêcher son palpitant de faire une embardé inquiète. Il répond rapidement habituellement. Mais, il est avec Miss Perfect.

« Nous sommes d'accords pour laisser Allison fréquenter les loups garous, veuillez passer le message à Scott. Qu'il arrête de passer par la fenêtre, mais, nous ne l'accueilleront pas chez nous. Et je serais votre intermédiaire. Chris Argent. »

Stiles sourit. Une bonne chose de fait. Maintenant, il faut s'occuper des loups qui le regardent d'un mauvais œil, il faut vraiment qu'ils apprennent à faire confiance à leur humain. Il prend le temps de ranger son portable dans sa poche, puis ancre son regard dans celui de Derek.

- Premièrement, il va vraiment falloir que vous appreniez à me faire confiance. Hein ! Ce n'est pas comme si je n'avais pas sauvé vos fesses poilues un nombre incalculable de fois…

Et Derek fais ce truc avec sa gorge, incroyablement sexy alors, qu'il devrait en être terrifier, Stiles se retrouve excité, il frisonne d'anticipation. Si il se débrouille bien, il allait rencontrer le mur dans moins d'une petite minute. Alors, volontairement, avec désinvolture, il hausse les épaules avec un sourire joueur.

- J'ai été invité à prendre le thé.

Aoutch. Son dos rencontre effectivement le mur de façon assez brutale, pour lui couper le souffle quelques instants. C'est un piètre sacrifice alors que le torse, la prestance de Derek est tellement près qu'il pourrait se laisser aller à le caresser dans le sens du poil. Alors qu'il se mords la lèvre pour éviter d'exploser de rire, Stiles se demande depuis quand il a perdu l'esprit et son instinct de survie. Sans doute dans cette piscine horrible, hug.

- Tu as pris le thé avec des chasseurs ?

Derek le regarde avec des yeux rouges sang, ses griffes percent le pauvre tee-shirt de l'humain et les autres loups font des bruit outrés, incapables de croire à ce qu'ils entendent. Et Stiles se met à rire. Un rire tonitruant qui secoue ses côtes, mange son visage, fait pleuré ses yeux whisky et qui le fait presque s'écrouler par terre. Il s'agrippe au biceps de Derek qui le regarde maintenant comme si il était devenu fou. Ouais, il avait dû basculer dans la folie à un moment donner. Mais n'est-ce pas mieux quand on court avec les loups ?

- Ouais, j'ai pris le thé avec les Argents. Enfin, non… j'ai refusé de boire le thé. Je…

Stiles reprends sa respiration, ris un peu avant de reporter son regard sur Derek, ses yeux se font doux.

- J'ai juste mis les points sur les « i » avec eux, okay ? Il n'y a aucun plan pour détruire les loup-garou que vous êtes.

- Je n'ai jamais…

- Oh voyons Derek ! Avec le passé que tu as avec les Argents, il est normal que tu te mettes sur la défensive quand je sens les Chasseurs. Je comprends, okay ? Et peut-être… peut-être que quand cette folle de Victoria m'a appelé, elle souhaitait réellement me faire faire une chose horrible mais hey ! Elle a essayé de tuer mon meilleur pote ! Alors, il n'y a aucun moyen pour que j'accepte merde… Je pensais… Je suis fidèle Derek. Je sais faire la différence entre le bien et le mal, okay ? Et je suis peut-être fou aussi… mais…

Il sent la poigne de l'Alpha se desserrer sur son pauvre tee-shirt Batman, vois son regard devenir confus en essayant d'assimiler le flot de parole qui sort de sa bouche et un micro sourire se former sur ses lèvres pleines. Un appel aux baisers. Dans un effort surhumain, il s'empêche de se pencher pour les cueillir.

- En effet, tu es dingue.

- Hey ! C'est tout ce que tu retiens ? Je vous jure…

Il marmonne. S'injuriant sur la reconnaissance lupine.

- Je me tue à trouver une solution pour eux et voilà ce que je récolte… Mon dos malmener par un mur, un gros méchant Alpha qui me grogne dessus… A côté, menacé les Argents, c'est du pipi de chat, sérieux …

- TU AS QUOI ?

Le cris est unanime. Stiles sursaute, il ne s'attendais pas à cette éclat de voix.

- Quoi, quoi ?

Peter fait un truc étrange avec ses yeux et ses bras, comme si il priait un dieu quelconque contre la bêtise de Stiles. Et l'humain se sent insulté cette fois. Attendez est-ce que les loups garous sont croyants ?

- Quoi ? Je n'ai rien fait de mal, okay ? Vous n'êtes pas les seuls à pouvoir montrer les crocs. Vous n'avez pas le monopole de la terreur.

- En effet, tu fais tellement peur Stiles.

Putain, Stiles a vraiment envie d'arracher les yeux de Derek pour avoir osé prononcer son surnom avec une saloperie d'italique. Parce que ça s'entends et merde, il n'a rien fait de mal. Protéger les gens qu'il aime est la seul chose qu'il peut faire. Et il se fout du sang. De son âme qui sera souillée. Les loups garous ont assez de soucis pour qu'ils aient à s'inquiéter des êtres humains.

Alors, il reprend son téléphone dans sa poche, l'ouvre sur le message de Chris et s'éloigne de Derek avant qu'il ne fasse une bêtise. Comme lui donner une bonne raison de le frapper. En l'embrassant jusqu'à ce qu'il meurt d'asphyxie, par exemple. Tellement de potentialité avec un corps pareil à porter.

- En attendant, mes conditions ont été acceptées. Et Allison a la bénédiction familiale pour sortir avec Scott.

Son sourire est immense, à moitié charmeur, à moitié espiègle et ses yeux sont rieurs.

- Et si tu la joues assez fine mon loup, je pourrais même faire un miracle pour qu'il rejoigne ta meute. Mais, il va vraiment falloir être très gentil avec moi.

Et sur ces bonnes paroles, l'adolescent récupère son téléphone et s'en va. Il laisse derrière lui des loups garous abasourdis. Après dix minutes de silence, Peter le rompt en soupirant, l'âme dévastée et les crocs qui démangent.

- J'aurais dû le mordre sans lui demander son avis.


J'espère que vous avez aimer. Cette étrange créature s'est imposer a moi. Aller savoir, comprendre. Si vous avez des réclamations, c'est par reviews, mp. A bientôt mes minions.

TenshinNeko.