Voici le prologue d'une vielle fiction à moi, je mettrais la suite plus tard...
Auteur : Keysapocalypses
Titre : Le Voyageur de failles
Genre : Aventure/Romance(?)/Mystère/Autre
Rating : T
Pairing : Qui sait ?
Disclaimer : Les personnages de la série ne m'appartient pas, mais je me console en me disant qu'il ne vous appartient pas non plus, shishishishi... Pour les autres, ce sont les miens.
Avez-vous jamais eu envie de vivre des aventures extraordinaires ? Quand j'étais enfant, je rêvais de voyager dans l'espace, d'affronter des aliens et de remonter le temps de quelques instants quand je faisais une bêtise. Ce fut une vie paisible, qui dura jusqu'à mes treize ans. Par la suite, j'ai commencé à mûrir et à grandir. Je suis resté persuadé qu'un jour je pourrais voyager dans l'espace, comme astronaute ou comme « touriste ». Après tout, qui pouvait savoir ce que le futur nous réservait ? C'est surtout à ce propos que j'avais mûri. Il m'était finalement apparu que les voyages dans le temps n'étaient que pure fiction. Si dans un futur proche ou lointain, quelqu'un réussissait à créer une machine à voyager dans le temps, il était plus que probable que, à un moment ou à un autre, cette personne fasse une erreur qui détruirait toute vie sur Terre. Étant vivant et en parfaite santé, j'étais donc persuadé que jamais qui que ce soit n'était, n'est et ne sera jamais capable de commander au Temps. Quand à la question des aliens, je n'avais pas d'opinion tranchée à ce sujet. Au vu du nombre d'étoiles dans le ciel -et je ne parle là que de celles que l'on peut voir de la Terre- il est probable que d'autres formes de vie existent dans l'univers…
Toutes ces réflexions sont tellement intense que j'en oublie de me présenter : Marcus Flint, Humain et Terrien. Je suis ce que l'on pourrait appeler une personne ordinaire. Réflexion faîte, j'étais ce que l'on pouvait alors appeler une personne ordinaire. Mon histoire commence en 2010, dans une ville du Pays de Galle : Cardiff. J'avais 19 ans. Petite précision, je ne vis pas au pays de Galle, ni même au Royaume Uni, mais cela n'a pas d'importance pour le moment. Toujours est-il que ce jour là, j'étais à Cardiff. J'y avais – et j'ai toujours- de la famille là-bas. Mon oncle, un homme d'affaire dans une grande entreprise multinationale, avait été promu à Cardiff trois ans plus tôt. Aussi, trois fois par an, ma famille et moi-même nous rendions au Pays de Galle afin d'y passer des vacances et de conserver de forts contacts avec mon oncle. Mon père disait toujours : « la famille, c'est sacré ! Rien ne devrait jamais la séparer ». Aussi gardait-il le contact avec son frère – et sa cousine aussi, mais pour d'autres raisons : il aimait lui rendre visite à l'improviste pour lui demander un petit « coup de pouce » financier- et avec la famille de sa femme, ma mère. Il ne manquait jamais une occasion de se rendre chez son frère.
Cet automne là, pourtant il n'avait pas eu la possibilité de venir. Ma grand-mère maternel était tombé malade, et réclamait des soins à domicile, car elle était trop faible pour être déplacée. J'étais donc parti avec ma petite sœur et mon petit frère : Lina et Créon, respectivement âgés de 16 et 10 ans. On était arrivé par avion à Cardiff, avant de prendre un taxi pour se rendre chez notre oncle. Il s'agissait d'un homme dans la quarantaine, un peu plus corpulent que la moyenne et divorcé. Il avait n'avait qu'une fille de 22 ans, Selenia, qui logeait chez sa mère auparavant, mais qui vivait seule à présent. La dernière fois que je l'avais vu, à l'époque, elle était étudiante en université. Mais c'était six mois plus tôt. Depuis, je ne savais pas ce qu'elle faisait. Toujours était-il que lorsque mon frère ma sœur et moi étions arrivé, mon oncle et ma cousine nous attendaient, le sourire aux lèvres. Il était tard et le soleil commençait à décliner. Pourtant, comme toujours, l'excitation stimulait notre production d'adrénaline, aussi nous n'étions jamais vraiment fatigués en arrivant à destination.
Je m'y revois comme si c'était hier. Nos vacances à Cardiff étaient censé durer trois semaines, et huit jours s'étaient déjà écoulés, paisibles. Nous nous amusions comme il nous plaisait, toute à notre joie de nous sentir libre. D'une certaine façon, à Cardiff, je me sentais redevenir enfant. J'y retrouvais un petit peu de mon désir d'aventure et d'évasion que j'avais encore quelques années plus tôt. J'aimais surtout me rendre dans les grands parcs publics de la ville. Ce jour là, le neuvième depuis notre arrivé, j'avais décidé de changer mon quotidien : au lieu de visiter un parc, je décidais de me rendre sur les plages de Cardiff. C'était l'automne et il paraissait qu'en cette saison les couchers de soleil y étaient magnifiques. Je m'étais donc rendu sur place en milieu d'après-midi. Le temps était frais, mais cela ne me gênait pas. Pendant plusieurs heures, j'ai contemplé la mer se teinter de couleur à mesure que le soleil déclinait. Puis enfin, le crépuscule opéra. Le soleil disparu lentement à l'horizon, plongeant la plage dans l'obscurité. Le temps s'était rafraîchit davantage avec la disparition du soleil. Alors que je m'apprêtais à rentrer, une vive lueur apparue dans mon dos, agrandissant mon ombre jusqu'à loin devant moi. Je me retournais, pensant voir quelqu'un avec une lampe-torche. C'est alors que je l'ai vu. Quoi exactement, je ne saurais le dire. De mon point de vue, il s'agissait d'une masse vaguement informe, spectrale. Elle émettait une lueur d'un blanc passant de l'immaculé au laiteux. Je me revois, curieux, m'approchant prudemment de ce phénomène étrange et immobile. C'est à ce moment précis que tout à basculé. La lueur devint aveuglante. Par réflexe, je voulu faire un pas en arrière, mais j'en fus incapable. Une force irrésistible s'empara de moi et je fus aspiré en avant…
Je ne savais pas exactement ce qui se passait. J'avais fermé les yeux lorsque la lueur blanche m'avait éblouie. Cela semblait s'être calmé, mais je n'osais pas les rouvrir tout de suite. Je voyais à travers mes paupières un kaléidoscope de couleurs que je n'avais encore jamais vu, des mélanges inconnus. Je ne parvenais pas à savoir si j'étais debout, assis ou couché, aucune sensation ne me parvenait. La seule chose qui me permettait de savoir que j'étais toujours conscient était un bourdonnement persistant dans mes oreilles. J'avais l'impression de me retrouver au milieu de milliers d'insectes différents, tous à bourdonner, grésiller et fredonner. Je ne savais pas depuis combien de temps je étais resté ainsi, des secondes ou des jours ? Le temps me semblait différent ici. Alors que, épuisé, je commençais à m'endormir, mes sensations revinrent brutalement. Mais au lieu de la douce sensation du sable frais contre ma peau, je sentis une surface dure et lisse. Le dernier détail qui me parvint avant que je m'évanouisse était que j'avais chaud, comme si je m'étais trouvé sous le soleil au solstice d'été…
Voila...
