Titre : Un shinobi est un lycéen comme les autres
Auteur : Alexiel-neesan
Genre : vie (non)quotidienne ? Général.
Résumé : Ma vie n'a rien de si intéressant…Au fond, un shinobi adolescent est un lycéen comme les autres, avec des problèmes potentiellement un peu plus mortels peut-être… (UA, urban, POV, yaoi à venir.)
Disclamer : Naruto ne m'appartient pas.
Warning : Ce sont des lycéens ( comme moi) vous vous attendez à du Molière peut-être ? Et puis violence, couples hétéro et homo ; et anglais répandu dans toutes les parties. ( Si vous avez des problèmes de compréhension, laissez un mot je mettrai une traduction.)
Note : je me suis plus ou moins inspirée de mon lycée… certaines opinions sur certains prof se font le reflet des miennes.
Je tiens également à prévenir que les dates d'update ne seront pas régulières, seules les trois premières parties ont été écrites et les autres arriveront un peu au gré des muses diverses. Merci.
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Je baillai largement, caché derrière le col de mon sweat, à l'abri du regard de ce sadique de prof. Il ne s'en aperçu même pas, continuant son cours sur fond de bourdonnement de classe.
Je me frottai les yeux, baillant encore un coup. La nuit dernière avait pas été surchargée et je n'en étais qu'à ma troisième heure de cours, pas normal d'avoir un coup de pompe à dix heures du mat' passées… Bah, la faute aux cours soporifiques de ce con sans doute… je déteste mon prof de litté. Qu'est-ce que je donnerai pour un bouquin autrement plus passionnant que ceux qu'on a à étudier… Bah, je suis sûr que ce type arriverait à rendre chiant au possible n'importe quel livre. Que quelqu'un abrège nos souffrances !
Je jetai un œil sur ma classe pour échapper à la disparition de neurones consécutive à l'ennui débilitant ; on croise vraiment de drôles de numéros dans ce lycée.
Comme ce type – Zabuza quelque chose, me demandez pas son nom, ça fait que une semaine qu'on a débuté les cours et j'ai pour l'instant jamais payé attention à autre chose que mon nom pendant l'appel ; seul moment des cours où faut que je reste concentré - , impossible de le louper dans le hall, je jure que c'est un mammouth version humaine. Il a dû être élevé aux hormones… sinon, il a l'air ok.
Niveau ok, y'a Asuma, assis à côté de la porte, jouant nerveusement avec son stylo – fais gaffe le prof, t'as un junkie de la nicotine en manque… Il sort avec Kurenai je-sais-pas-son-nom, de la classe C. Je gravite en général autour d'eux depuis l'année dernière ; ils ne posent jamais trop de questions.
Oh, le prof pose une question, s'attendant à ce que l'on réponde… qui c'est qui saute – pour de bon, c'est pas mis pour faire joli – de sa chaise pour répondre ? J'ai nommé le seul et l'unique Gai Maito. Une chance pour nous et Konoha qu'il soit unique ; s'ils y en avait eu plusieurs, on aurait déjà été chargés de s'en débarrasser.
En réponse, la classe ricane, chuchote – minus votre serviteur. Pas que j'aime me faire remarquer, nan, j'me fais suffisamment remarquer sans le faire exprès comme ça – vous en connaissez beaucoup des types asiatiques qui à 18 balais ont déjà les cheveux gris ? – et vous ne m'entendrez au bahut que si on me pose une question impliquant une réponse rapide. Ce qui fait que la plupart des gens me prennent pour un asocial ou un drogué ; comme cette même ''plupart des gens'' prend Gai pour un nutcase.
La ''plupart des gens'' ici, c'est Itachi Uchiha et sa clique. Voilà pourquoi je ferme ma gueule et roupille au lieu de me joindre aux bruits de basse-cour.
Je ne sens pas ce mec depuis qu'il est entré au lycée. Il ne se balade jamais sans sa cour collée aux baskets – une chance qu'on ait à supporter qu'un seul de ses fidèles dans la classe. Enfin une chance…ce mec a la peau bleue ! Et un sourire de requin à vous faire hurler ''Les dents de la mer !'' en courant.
Le reste qui remplit la salle, c'est des meubles, des fangirls en grappes scotchées aux pas du roi ou des gens normaux qui évitent d'attirer l'attention. Ou des gens pas normaux mais qui évitent d'attirer l'attention aussi.
Si vous voulez faire des statistiques, j'aimerai être compté dans cette dernière catégorie.
Je tiens à noter que le reste de la journée sera ( et fut, et a été ) de la même teneur. Emmerdante au possible.
Vivement la fin des cours. Je pourrai au moins m'entraîner. Peut-être même avec Sensei si la soirée est calme.
Je vais même jusqu'à espérer que toute la nuit sera calme.
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J'aime pas les transports en commun.
Mais quand on habite de l'autre côté de Konoha, c'est plutôt utile.
En fait, je pourrai aller aussi vite en sautant de toits en toits, mais ça ferait surtout que les gens qui, par hasard, m'apercevraient du coin de l'œil, se poseraient des questions.
Si y'a une chose qu'on ne veut pas plus que tout, c'est que des civils commencent à mettre leur nez dans nos affaires.
Ils n'ont vraiment pas besoin de savoir qu'une partie de l'argent de Konoha vient de sources pour le moins occultes, ni que ce qui maintient le calme dans Konoha et aux alentours, c'est l'accomplissement des hommes de l'ombres, encore moins que ce qui fait que les gangs n'éclatent jamais à la lumière, c'est que le monde de la nuit a ses règles propres.
Que ce qui fait qu'ils dorment bien tranquillement la nuit et vivent sans problèmes le jour, c'est que Konoha a deux visages et que nous en sommes la moitié des membres.
En un mot, que Konoha possède des flics, mais aussi des ninjas.
Et ouais, Konoha, contrairement à d'autres villages, n'a pas rejeté en bloc et tué son passé de place forte ninja des origines. J'en suis la preuve vivante.
Lycéen le jour, shinobi membre de l'ANBU au service de Konoha la nuit.
Ouaip, c'est moi, le type assis près de la sortie avec un bouquin, le type aux cheveux gris dans la gueule, le type dont on voit pas la moitié du visage.
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Quand je rentre, comme d'habitude, la maison est toujours aussi vide.
Ca devrait pas m'étonner plus que ça, ça fait dix ans que cette baraque est vide.
Même avant, mon père n'était jamais là quand je rentrai.
Mais j'ai toujours un étrange pincement au cœur quand je pousse la porte d'entrée, comme si je m'attendais à voir quelqu'un, comme si ce silence dans lequel j'attend l'écho de la porte qui grince, ne devrait pas exister. Comme si je me rappelai ce que c'était que d'être attendu à la maison, et que tous les jours ce presque souvenir me revenait en pleine figure. En forme de photo.
Je secouai la tête. Je devrais peut-être adopter un animal de compagnie.
La maison est toujours dans le même état. Désespérément rangée pour cause de rien à mettre au milieu. On croirait pas qu'ici vit seul un célibataire male. Peu d'affaires personnelles en dehors de ma chambre – et encore. Ca pourrait aussi bien être une maison meublée mais inhabitée, une de ces baraques d'exposition qui n'ont jamais servi.
Merde à ce que j'ai à faire pour le bahut.
Ce soir, les murs sont trop proches, le plafond trop bas, le silence assourdissant – et le pincement au cœur a décidé de me serrer toute la poitrine au point de faire physiquement mal.
Sans passer dans la cuisine alors que j'avais l'estomac dans les talons, je resortit sitôt mon sac balancé dans le salon – direction le QG.
Je pourrai toujours manger là-bas à la cantine.
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOooOoOoOoOoOoOo Fin première partie OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
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