Kisa-kun !IMPORTANT! Allez d'abord lire Everybody's Foul et Le Doux Parfum de la Vengeance avant de lire cette fic, sinon vous risquez d'être un peu perdu. Bonne lecture!
Mes Plus Belles Vacances
Chapitre 1
Je respirai un coup. Ah, l'air pure des montagnes ! On était enfin arrivé, après cinq longues heures de vol, et le soleil commençait déjà à se coucher. Quel spectacle magnifique ! Pas d'immeubles pour cacher la vue, pas de bruits de voitures, pas de pollution, pas d'ennuyeux journalistes… Le bonheur ! La seule chose qui manquait c'était…
« Videl ? »
Je levai la tête, et un grand sourire illumina mon visage. Quand on parle du loup…
« Gohan ! » m'exclamai-je en lui sautant au cou.
Il rit, me faisant tournoyer. Il s'arrêta, le sourire aux lèvres.
« Qu'est-ce que tu fais là ? Tu passes tes vacances ici aussi ? » lui demandai-je.
« En quelque sorte. J'habite pas loin ici, avec ma famille. » répondit-il.
« Videl, tu es dehors ? » appela mon père, sortant de la maison.
Quand il nous vit, il fronça les sourcils.
« Encore lui… » marmonna-t-il.
Papa n'appréciait pas beaucoup Gohan ; le fait que celui-ci pouvait le battre en une pichenette et que c'était lui qui avait vaincu Cell, et pas mon père, y jouait un rôle important. Sans parler du fait qu'il était mon petit ami.
« Bonsoir, Mr. Satan. » salua Gohan, s'inclinant poliment.
« 'Soir. » fit mon père, puis se tourna vers moi. « Videl, il commence à faire frais dehors, rentre à l'intérieur. »
« Est-ce que Gohan peut rester un peu ? S'il te plait ? » suppliai-je.
Il soupira. « D'accord… Mais il n'est pas question qu'il reste dormir ici ! »
« Promis ! »
Je pris la main de Gohan et l'entraînai à l'intérieur.
« Est-ce que je peux utiliser ton téléphone ? » demanda Gohan. « Si je n'appelle pas ma mère pour lui dire que je viendrais plus tard, elle va piquait une crise. »
Je gloussai. Gohan m'avait souvent parlé de sa mère, et comment elle pouvait s'imaginer les scénarios les plus dramatiques et catastrophiques au moindre retard.
« Bien sûr, il est là. » dis-je, pointant une petite table à côté du canapé.
« Merci. »
Il décrocha le téléphone, composa un numéro et le porta à son oreille. Il attendit quelques instants. Quelqu'un décrocha.
« Allô, Goten ? Passe moi maman, s'il te plait. Ou plutôt non, dis lui juste que je viendrai plus tard. (…) Ok, j'attends. (…) Non, Goten, ne lui passe pas le téléph- Maman ! » Il éloigna le combiner de son oreille, grimaçant. Quand sa mère arrêta de crier, il reporta le combiner à son oreille. « Je suis chez Videl, maman. (…) Non, je ne suis pas allé jusqu'à Satan City pour la voir, elle passe ses vacances pas loin de la maison. (…) La rencontrer ? Pourquoi ? » Il éloigna encore une fois le combiner de son oreille, soupirant, puis le replaça après un moment. « Oui, oui, je comprends… (…) Maman, enfin ! On sort ensemble depuis moins d'un mois ! Et puis on est trop jeunes pour se marier ! »
Je ris. Gohan m'avait aussi parlé de l'obsession qu'avait sa mère de vouloir le caser, et d'avoir des petits enfants.
« … Oui, oui, je sais que tu avais mon âge quand tu t'es marié avec papa… (…) Je sais pas, dans quelques heures, je suppose. (…) D'accord, à plus tard. » Il raccrocha, poussant un profond soupir.
Il s'écroula sur le canapé, dans lequel j'étais déjà assise.
« Alors ? » demandai-je.
« Ma mère veut te rencontrer. » dit-il.
Je posai ma tête sur son épaule, et il enroula son bras autour de ma taille, posant sa tête sur la mienne.
« Tu n'as pas l'air très emballé à cette idée… » dis-je après un moment.
Il soupira. « C'est juste… Elle peut être effrayante, parfois, et je ne veux pas qu'elle te fasse fuir. »
Je gloussai. « Ne t'inquiètes pas. » le rassurai-je en levant la tête pour le regarder. « Et puis, je peux l'être aussi, quand je veux. »
Il sourit jusqu'aux oreilles. « Je confirme. »
Je plissai les yeux, me redressant. « Qu'est-ce que ça veut dire, Son Gohan ? »
Il rit, et je lui envoyais un coussin du canapé au visage. Il cligna plusieurs fois des yeux, puis un sourire espiègle étira ses lèvres, et il saisi un coussin.
« Tu viens de déclarer la guerre, Satan Videl ! »
Et la bataille commença. Après un moment, Gohan abandonna son coussin et commença à me chatouiller.
« Tu déclares forfait ? » demanda-t-il, continuant son assaut.
« Ja-Jamais ! » réussis-je à dire entre deux fous rires.
« Tu l'auras voulu… »
Et il me chatouilla de plus belle. Après plusieurs tentatives, je finis par réussir à attraper ses mains, arrêtant la torture. Il me regarda un moment, pendant que je tentais de reprendre mon souffle, puis s'empara de ma bouche, m'embrassant passionnément. Je lâchai ses mains pour pouvoir enrouler mes bras autour se son cou, intensifiant le baiser.
Un toussotement se fit entendre, nous interrompant. Je me redressai, rougissant un peu, voyant mon père qui nous regardait d'un œil mauvais. Gohan n'avait pas l'air gêné plus que ça. En fait, il avait l'air plus ennuyé d'avoir été interrompu qu'autre chose.
Il eut un moment de silence, un silence très inconfortable. N'en pouvant plus, je me décidai de le briser.
« Euh… Gohan, si on allait dans ma chambre ? »
« NON ! » protesta mon père.
« Bien sûr, Videl. » répondit Gohan en se levant, m'entraînant avec lui, et ignorant mon père.
« J'ai dis non ! Il est hors de question que vous restiez seuls dans ta chambre, Videl ! »
Gohan lui lança un regard noir, et il se tut immédiatement. Je conduisis alors Gohan dans ma chambre, lançant un regard désolé à mon père.
Je m'assis sur mon lit, tandis que Gohan fermait la porte. Il s'approcha de moi, puis s'arrêta, se retourna, regardant la porte, et roula des yeux.
Je le regardai interrogativement. « Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Ton père est derrière la porte. » déclara-t-il, venant s'asseoir à côté de moi. « Je te jure… »
« Faut le comprendre, après ce qu'il nous a vu faire sur le canapé… il s'inquiète. »
Gohan sourit malicieusement, et me plaqua contre le lit. « Et il a tort ? »
Il s'empara de mes lèvres, puis après un moment, de mon cou. Je me mordis les lèvres pour ne pas gémir de plaisir.
« Gohan… Mon père… » murmurai-je, haletant.
Il leva la tête pour me regarder, le sourcil levé. « Ça ne te gênais pas quand qu'on faisais semblant. »
« C'est différent, cette fois ; je n'essaie pas de me venger de lui. »
Il roula des yeux. « Il n'a qu'à pas nous espionner. »
« Gohan… »
« Très bien ! Si tu insistes ! » dit-il, croisant les bras, la mine boudeuse.
Je ris. « Gohan, tu boudes ? »
Il tourna la tête au côté opposé de moi, le nez en l'air. Je ris encore, m'approchant de lui. Il pouvait être si gamin des fois…
Une fois que j'étais assez proche de lui, il me plaqua contre le lit une nouvelle fois. « Je t'ai eu ! »
Je plissai des yeux. « Tricheur… »
Il sourit malicieusement, et m'embrassa tendrement. Je fondis dans ses baisers, passant mes mains dans ses cheveux. Je sentis une de ses mains se glisser sous mon T-shirt, tandis que l'autre était posé sur ma hanche. Il se retira après un moment, son souffle me chatouillant le visage.
« Gohan, tu triches… » soufflai-je.
« Ça n'avait pas l'air de te déplaire… » me taquina-t-il, sa main qui était sous mon T-shirt dégrafant mon soutien gorge.
J'écarquillai les yeux. « Gohan… ! Mon père ! » chuchotais-je.
« C'est son problème, il n'a qu'à s'en aller. »
Il entreprit d'enlever mon T-shirt, mais je l'en empêchai en attrapant ses mains, secouant la tête. Il roula des yeux, puis se leva, se dirigeant vers la porte.
« Gohan, où vas-tu ? » demandai-je.
Il ne répondit pas, et ouvrit la porte, révélant mon père qui sursauta, puis toussota.
« Vous désirez quelque chose ? » demanda Gohan froidement.
Mon père déglutit. « Euh… Hum… J'aimerais parler à Videl, seul. »
« Très bien ! De toute façon j'allais m'en aller ! » s'emporta-t-il, puis il me regarda un bref instant, et sortit de la chambre.
« Gohan, attend ! » l'appelai-je en me levant du lit.
Je m'apprêtai à courir après lui, mais je sentis mon soutien gorge glissé sous mon T-shirt. Je l'agrafai rapidement et courus après Gohan. J'entendis mon père m'appelé, mais je l'ignorai.
« Gohan, attend ! »
Il s'arrêta une fois dehors.
Il soupira. « Je suis désolé, Videl. Je me suis emporté »
Je souris, enroulant mes bras autour de sa taille et posant ma tête contre son torse. Il répondit à mon étreinte, me serrant contre lui et posant son menton sur ma tête.
« Il faut que j'y aille. » dit-il.
« Je sais. »
Mais je ne le lâchai pas. Il rit.
« Videl… »
« Mmhm… ? »
« Tu es censée me lâcher, pour que je puisse m'en aller. »
« Je sais. »
Un moment passa, je ne le lâchai toujours pas.
« Videl, tu ne m'as toujours pas lâché. » dit-il, avec un petit rire.
« Je ne veux pas que tu t'en ailles. » murmurai-je.
« Je reviendrais plus tard. »
Je relevai la tête, le regardant dans les yeux. « Promis ? »
Il sourit. « Promis. »
A contrecoeur, je finis par le lâcher, mais pas avant l'avoir embrassé. Il me fit un petit clin d'œil, et s'envola dans le ciel étoilé.
A suivre...
