Auteur : Diri-chan
Base : Escaflowne
Genre : one-shot ( a moins que j'ai de l'inspiration pour une suite )
Disclaimer : l'idée de la fic est à moi est c'est déjà pas mal. Je laisse les personnages et l'univers à leurs auteurs d'origine, moi j'ai pas le temps de m'en occuper XD
Note : je dédis cette fanfics à toutes les fans de Dilandau
Juste une peluche
Il a beaucoup plu, depuis qu'il est tombé. Dilandau est griévement blessé.
Il sait que personne n'y portera d'attention. Certains remarqueront sa disparition avec soulagement. D'autres avec un sourrire.
Combien s'inquiéteront ? Très peu, pour ne pas dire aucun.
Il en a conscience alors qu'il se vide peu à peu de son sang. Alors qu'il sent sa tête s'alourdir et un profond sommeil le prendre. Il sait qu'il ne se réveillera pas. Mais il ne peux pas se sauver. Ni espérait une quelquonque aide extérieure.
Allen s'avance petit à petit au milieu du champ de guerre. Il sait que sa soeur est tombé. Que Dilandau est tombé.
Ses cheveux trempés se balance au grès de sa course le long de son dos. Quelques gouttes sans échappes. Couleurs carmines du sang de ses ennemis.
Dilandau n'a pas le temps de se sentir happé par le sommeil éternel qu'une pression lourde et dure se fait sentir sur son cou. L'étranglant. Meurtrissant un peu plus la chair déjà tant blessé.
Il ouvre les yeux, péniblement, pour voir son ennemi de toujours.
Pourtant le regard qu'il posa sur Van ne fut pas un regard empli de haine comme on aurait pu s'y attendre.
Non.
Dilandau aller sans doutes mourrir. Et il voulait se confiait. C'est pourquoi il murmura entre deux larmes
"tu sais ... j'aurai ... tellement voulu avoir cette peluche ... même si je savais qu'on me puni..."
Van lacha le corps inerte d'un coup. Comme brulait par les mot du mourant.
Il ne comprennait pas.
Ne comprenait pas ce que c'est mot vennait faire dans cette bouche.
Et il voulait des explications. Il sentait qu'il allait être tourmenté des heures par c'est quelques mots si Dilandau vennait à mourrir.
Van retira l'un de ses gants. Sa résolution prise, et appuya fermement sa main contre l'hémoragie. Il cria de toute ses forces à Merle de venir l'aider. La fille-chatte avait une ouïe hors du commun peut-être l'entendrai-t-elle ?
Pourtant elle ne vint pas.
A sa place arriva Allen. Tout essouflé de sa course. Il regarda étrangement le prince. Puis sa soeur. Et fit demi-tour pour aller chercher de l'aide après s'être assurer des intentions de Van.
... une dizaine de jours plus tards ...
Lorsque Dilandau s'éveilla...
Le blanc autour de lui...
Les murs blancs.
Les draps blancs.
Tout blancs. Dans son champs de visions tout du moins. Il ne parvennait pas à tournait la tête . Il analysa lentement qu'il avait une minerve autour du cou. Juste après il entendit une respiration, pès de son oreille. A moins qu'il n'eut sentit avant le souffle chaud. Il ne savait plus très bien.
Tout se qui comptait c'est qu'il n'était pas seul. Que quelqu'un veillait sur son sommeil.
C'est sur cette pensée qu'il se rendormit ... sereinnement.
Allen, regardait la scène d'un oeil critique. Il ne savait pas pourquoi Van avait sauvé Dilandau, ni pourquoi il veillait sur son sommeil. Tout ce qu'il savait c'est qu'il ne lui permettrait pas de le blesser. Dilandau n'était qu'un enfant à qui on avait déjà fait bien trops de mal.
Dilandau entrouvre un oeil. Puis le second. Ce coup si c'est la douleur qu'il sent en premier. Mais atténué, comme derrière un voile. Sentation étrange, très étrange.
Puis il entends sa voix.
La voix de son magnifique ennemi : Van.
" C'est quoi cet'istoire de nounours ?"
Le son lui parviens par accout. Mais il comprends les paroles. Ses yeux s'éccarquillent. Il n'a pas pu lui dire ça ! Pas à lui ! Dans son cerveau les mots ce bousculle entre coupé de pardon. Il ne devait pas en parlait, pardon, pardon. Il serait sage, pardon. Il ne demanderai plus, pardon, promis, jurés ... pardon ... pardon.
" ne ... frappez pas ...
- que ...
- s'il-vous plait je serrai sage !"
La gorge de Van se resserre, tout comme celle de Dilandau. Les voilà perdu dans la folie du blessé qui divague entre des "pardon" et des "promi, je recommencerai pas, je ne demanderai plus".
En démêlant bien tout. Au bout de quelques heures. Van décide d'agir.
Il sort.
Dilandau tremble au milieu du lit. Persuadé dans sa fièvre qu'on va le punir. Qu'on va lui faire .. mal.
Il ne se rends pas compte du temps qui passe ... soudain Van réapparait. Il a un petit mouvement brusque avant de se tappir sur lui-même.
Dans les bras de Van, une petite peluche en forme d'ourson assis. Une simple peluche de tout ce qu'il y a de plus classique.
Les yeux de Dilandau s'écarquille, se remplisse de larmes sans pour autant les laissez couler.
"pour ... moi ?" murmure-t-il.
A ce moment là le prince lui tends la peluche qui gagne les mains du blessé.
La peluche tout contre lui, contre son torse couvert de bandage, il sent la douceur du pelage synthétique. Il tient la peluche fermement entre ses bras. Personne ne la lui volera. On lui a donné, ce répète-t-il fermement.
Allen s'approche discrètement de Van et lui murmure "ce n'est qu'un enfant ... on lui a volé sa vie. On en a fait un monstre. Mais ce n'est qu'un enfant..."
FIN ( je sais c'est sadique )
