Bonjour bonjour !

Bon bah moi c'est MalfoyBlack, et je poste ma première fiction ^^

J'ai un énorme stress, c'est un truc de fou !

J'ai pas grand choses à dire enfaite...ah si :

1. Rien ne ma'ppartient malheureusement, tout est à J.K Rowling...

2. C'est une relation entre hommes, alors homophobes, s'abstenir !

3. Je dis un GRAND merci à Regan , ma Bêta, qui me corrige ! Elle a du courage la pauvre...-'

J'espère que l'histoire va vous plaire =) Je suis encore jeune, alors j'accepte toutes les critiques, du moment qu'elles sont constructives ! N'hésitez pas à me dire si il y a quoi que ce soit qui cloche, bien que ma Bêta fait déjà un super travail =)

Bon allez...la première fois que je le dis...

ENJOY !


La voix des Ténèbres

Prologue :

« - Je t'enverrais des lettres chaque jours, little snake. Je ne t'oublierais pas. »

Le frêle adolescent ne dit rien, se contentant de resserrer son étreinte autour du cou de l'homme de 25 ans , enfouissant son visage dans son cou. Les bras du plus âgé l'enlacèrent plus fort au niveau de la taille, et l'adolescent déposa un bref baiser dans le cou de son amant. Puis ils se détachèrent, seul leurs regards les reliant encore. L'adolescent disparut, en un « POP » inaudible et pourtant significatif, laissant l'homme seul. Le brun se détourna alors, et s'en alla à grands pas, une légère lueur triste flottant dans son regard.


Un sifflement retentit dans la gare de King Cross, au niveau du quai 9 ¾ . Un garçon roux et une fille brune se lancèrent un regard inquiet, puis montèrent finalement dans le Poudlard Express, le train qui les amènerait dans leur école, lançant des regards frénétiques autour d'eux. Ils avancèrent dans le couloir du wagon, avant d'apercevoir un bref instant une tignasse noire désordonnée bien connue.

« -Harry ! » héla le roux.

Mais le brun ne s'arrêta pas. Ronald Weasley, se fraya un passage dans la foule, Hermione Granger sur ses talons. Au moment où ils allaient pénétrer dans le compartiment où Harry était rentré, la porte se referma sur le nez du rouquin. Ron, abasourdi ouvrit la bouche un instant, avant de réagir et de se mettre à frapper à la porte avec son poing, tout en criant sur son meilleur ami.

« -Harry ! HARRY ! Harry James Potter, tu vas ouvrir cette porte sinon je...

-Laisse-le, Ron. sermonna Hermione.

-Mais...nous sommes amis, pourquoi ne peut-on pas faire le trajet ensemble? Se plaignit Ron.

-Il a peut-être besoin d'être seul, je te rappelle tout de même que Voldemort le pourchasse, et après ce qui est arrivé cet été, je comprendrais qu'il veuille être seul. Allons plutôt voir Ginny, on le retrouvera au dîner. Expliqua calmement Hermione.

-Harry, ajouta-t-elle en direction de la porte,on se verra au dîner, à tout à l'heure ? »

Seul le silence lui répondit. La brune ne s'en formalisa pas, et se contenta d'entraîner un Ronald Weasley grognon jusqu'au compartiment de Ginny, Luna et Neville.

Après avoir salué leurs compagnons et s'être installés, Ron attaqua.

« -Hermione ! On aurait pu insister, car après ce qu'il s'est passé cet été, j'aurais voulu lui parler, savoir comment il va ! Je te jure que je...

-Tu... rien du tout, Ronald ! Le réprimanda la sorcière brune. Harry va bien, et tu le sais ! Laisse-le un peu tranquille, et arrête de le coller tout le temps !

-Il s'est passé quoi cet été ? Interrogea Neville, pendant que Ron boudait. »

Hermione soupira avant de répondre. Après tout, c'était leurs plus proches amis. Ils discutèrent tout le long du trajet.


Harry, lui, resta silencieux, pensif, regardant le paysage défiler sans bouger d'un pouce. Il n'eut aucune réaction lorsque la jeune femme arriva avec son chariot remplis de friandises et passa devant son compartiment, interrogeant les enfants sur leurs besoins de sucreries. Il ne bougea pas non plus lorsque Ginny vint lui demander de lui ouvrir, après avoir réussit à échapper à la surveillance d'Hermione. Il ne s'agita que lorsque le train arriva, ayant déjà revêtu sa robe de sorcier. Il se leva souplement, Hedwige déjà à Poudlard et sa malle rétréci dans sa poche. Il franchit la porte de son compartiment, sortit du train, puis monta dans une calèche avec des élèves de cinquième année de Poufsouffle, ignorant ses amis qui l'appelaient.

Arrivé au château, et toujours sans un mot, il marcha tranquillement jusqu'à la Grande Salle, et s'assit à la table des Gryffondor. Il ne répondit à personne, se contentant de fixer Dumbledore. Ce dernier se demanda ce que pouvait bien avoir Harry, avant d'être absorbé par son discours. Après s'être rassit et avoir fait apparaître le repas, il regarda Harry. Ce dernier mangeait silencieusement, sourd aux paroles du rouquin qui le harcelait.

« -Harry ! Queches que t'as ? marmonna Ron, mastiquant un gros morceau de poulet.

-Ron, ne parle pas la bouche pleine. Le sermonna Hermione. Mais tu as raison, Harry pourquoi ne parles-tu pas ? »

Harry ne répondit rien. Lorsqu'il eut finit de manger, Dumbledore annonça qu'il était temps d'aller au lit. Le brun se dirigea alors à grand pas vers la Tour Gryffondor, laissa le Préfet prononcer le mot de passe, et se fondant dans la masse, monta directement dans son dortoir. Ron et Hermione restèrent dans la Salle Commune, croyant qu'Harry y était encore. Ron eut juste le temps d'apercevoir Harry sortir par le tableau, il se précipita à sa suite, bouscula deux ou trois personnes, et lorsqu'il se retrouva à l'extérieur, il n'y eu plus aucune trace de son meilleur ami. Le rouquin monta alors dans son dortoir, et chercha la carte des Maraudeur, sans succès, elle avait disparu, ainsi que la cape d'invisibilité. Résigné, il en parla à Hermione. Cette dernière lui conseilla d'aller dormir, qu'ils parleraient à Harry demain, avant d'elle-même s'en aller vers son dortoir. Ron monta également, bien décidé à guetter l'arrivée d'Harry, mais il s'endormit, mort de fatigue, à 3H du matin.

Harry n'était toujours pas réapparut.


Le lendemain matin, les deux amis ne revirent Harry que dans la Grande Salle. Il était en train de prendre son petit déjeuner, habillé, et l'air parfaitement reposé.

« -T'étais où cette nuit mec ? Lui demanda Ron en s'asseyant à côté de lui. »

Les hiboux arrivèrent à ce moment là. Au grand étonnement des Gryffondors, un magnifique hibou grand-duc entièrement noir se posa gracieusement devant Harry, une lettre dans le bec. L'Élu caressa la tête de l'oiseau, qui ne chipa rien dans les assiettes, contrairement aux autres rapaces qui ne se gênaient pas. Harry ouvrit consciencieusement sa lettre, ne laissant voir aucune expression sur son visage. Toujours aussi silencieux, il sortit un parchemin et une plume, et commença à écrire. Lorsqu'il eut finit, il donna la lettre pliée à l'hibou qui était resté face à lui. L'animal s'envola, la lettre dans son bec. Harry se leva ensuite, et sortit de la Grande Salle, ignorant les regards qui le suivaient. Hermione nota alors qu'ils allaient être en retard en Potions, et hâta les retardataires, bien qu'elle fut inquiète par le comportement plus qu'étrange d'Harry envers eux.

En cours de Potions, Harry toujours silencieux, se contenta de parfaitement réaliser sa potion. Il ne répondit pas aux piques de Draco, son binôme, ne broncha même pas lorsque le blond lui balança un ingrédient ne rentrant pas dans la composition de la potion dans son chaudron, se contentant de le rattraper au vol, sous le regard ahurit de Malfoy, et de tranquillement le reposer sur la table, sans même le regarder. Snape, voyant que son élève honni n'avait toujours pas fait d'erreur ou autre, lui lança d'une voix venimeuse.

« -Eh bien Potter, on dirait que finalement, vous n'êtes pas aussi nul que votre Père en potions. »

Harry ne le regarda pas, ne lui répondit pas. Il n'eut aucune réaction, ce qui irrita fortement le Maître des Potions, qui n'appréciait que moyennement d'être ignoré par cet arrogant de Potter.

« - Vous avez perdu votre langue Potter ? »

Silence.

« -20 Point en moins à Gryffondor pour insolence Potter, ça vous apprendra à ne pas répondre quand on vous parle. »

Harry ne bougea pas d'un millimètre, continuant consciencieusement sa potion, sous les regarda ahuris des élèves et celui furieux de Snape.

« -Potter ! Arrêtez de croire que vous êtes au dessus des autres ! 50 points en moins à Gryffondor, ça vous apprendra ! »

Harry ne répondit pas, ne leva pas le regard vers lui. Non, il se contenta de lever sa main gauche, celle du côté du professeur, et lui faire un magnifique doigt d'honneur. On entendit des exclamations étouffées des Nés-Moldus présents, et Snape entrouvrit la bouche d'étonnement. Il se reprit bien vite, et parla d'une voix glaciale.

« -Une retenue Mr Potter, ce soir à 20H dans mon bureau. Et j'enlève encore 100 points à Gryffondor ! Pour qui vous prenez-vous pour osez faire de pareil obscénités ? Le cours est terminé ! Aboya Severus en direction des autres. »

Près de lui, Harry remplis une fiole de potion, se leva, posa le flacon sur le bureau de Snape, ramassa son sac, et sortit de la salle, la bouche toujours close. Et tout le monde se demanda ce qui arrivait au Survivant.


Trois mois se déroulèrent ainsi. Harry ne parla pas une seule fois, ni en cours, ni en dehors. Ses professeurs s'y étaient habitués, même Snape, et n'y faisaient plus attention. Ils faisaient tous ses sortilèges en informulés, et ne décrocha pas un seul mot durant cette période. Même son visage restait impassible, comme si rien ne l'atteignait vraiment. Même Dumbledore ne savait pas ce qui se passait. Il avait convoqué Harry, avait insinué qu'il était muet à cause d'un sort, lui avait suggéré d'écrire pour communiquer, mais Harry n'avait pas fait un geste, se contentant de sortir lorsqu'il le pût. L'Élu ne dormait plus au dortoir des Gryffondor, et personne ne savait où il passait ses nuits. Il était hermétique à tout ce qui se passait autour de lui. Chaque jour, le mystérieux hibou noir venait en possession d'une lettre, qu'Harry lisait, avant d'y répondre et de la redonner au hibou qui s'en allait. Une fois, Ron lui avait arraché la lettre des mains, mais il n'avait vu qu'un papier vierge. Il avait lut ce qu'écrivait Harry, ou tout du moins avait essayé, mais rien n'apparaissait sur le parchemin, il restait parfaitement vierge. Le roux avait finit par croire qu'Harry était fou.

Pourtant, un soir, vers 20H, alors qu'ils étaient tous en train de manger dans la Grande Salle, une énorme explosion se fit entendre, provenant de l'extérieur. Toutes les personnes présentes dans le château sursautèrent, mais ils n'eurent pas le temps de vraiment commencer à s'agiter, qu'une voix sifflante, amplifié magiquement, retentit dans tout le château.

« -Chers élèves de Poudlard, chers professeurs, je suis actuellement, accompagné d'une centaine de Mangemorts, dans le parc. Je n'attaquerais que si vous ne me livrez pas Harry Potter. Je veux qu'il me rejoigne, et tout de suite. Vous avez 15 minutes. »

Un silence assourdissant prit place dans le château. Puis, posément, Harry se leva, et se dirigea vers le parc. Ron et Hermione se précipitèrent sur lui d'un même mouvement, tandis que Dumbledore arrivait vers eux.

« -Harry ! Tu ne peux pas y aller voyons ! Si tu y vas, il te tuera, tu le sais bien ! Cria Ron.

-Harry réfléchis ! Tu ne pourras pas le tuer maintenant, il reste encore des Horcruxes, et tu n'auras pas le temps de lever ta baguette que tous les Mangemorts le protégerons ! S'inquiéta immédiatement Hermione.

-Harry, n'y vas pas, mon garçon. Ce n'est pas le moment, tu n'es pas prêt. Essaya de le raisonner Dumbledore. »

Mais Harry se dégagea de leur emprise, continua sa marche, bien décidé à rejoindre Voldemort. Il était toujours silencieux.

Le Survivant pénétra dans le parc. Et là, fier comme un roi, se tenait Voldemort, la tête haute, le dos droit, les traits de son visage de 20 ans seulement déformé par un petit sourire satisfait lorsqu'il vit Harry arriver vers lui. Ses yeux rouge sang magnifiques renforçaient son charisme et son impression de supériorité. Vêtu d'une robe de sorcier noire brodée d'argent sur le bout des manches, et d'une cape noir parsemée de fils d'argents, il ressemblait à un roi. Tout roi a une cour, la sienne se composait d'une centaine de Mangemorts. Tous vêtus de noirs, leurs masques camouflant leurs visages, seul un était reconnaissable. La main sur sa canne à tête de serpent, Lucius Malfoy se tenait, droit, l'air fier au bras droit du Lord, mais légèrement en retrait.

Derrière Harry, tout Poudlard se groupait. Draco, Blaise, Théo et Pansy jouèrent des coudes et se placèrent au premier rang, à coté des Professeurs. Hermione et Ron tentèrent d'attraper Harry, mais la vue du Lord et des Mangemorts les figea sur place. Dumbledore tenta encore une fois d'arrêter Harry.

« -Harry ne fais pas l'idiot. Reviens ici, ou expliques-toi par Merlin ! Tu dois parler ! Ordonna-t-il à l'Élu. »

Mais Harry n'en eu cure. Il continua d'avancer, et s'arrêta à trois pas du Lord Noir. Ce dernier ouvrit la bouche, sa voix de velours envoyant des frissons de peur à ses opposants.

« -Vu que Potter viens aussi facilement, je vais en profiter pour récupérer mes Mangemorts. Vous n'y voyez pas d'inconvénient Dumbledore, je suppose ? De toute manière, vous n'avez rien à dire, ils sont majeurs. »

Ses yeux rouge sang dardèrent Albus d'un regard glacé, avant de dériver sur les quatre adolescents qui s'avançaient. Draco, légèrement en avant, marchait d'un pas conquérant en direction de son père, son visage parfaitement impassible, suivit de près par Blaise Zabini, Théodore Nott et Pansy Parkinson, leur prestance de Sang-Pur déployée. Voldemort darda ensuite son regard sur un Severus Snape anormalement crispé. Ils échangèrent un bref regard, et la voix du Lord s'éleva à nouveau.

« -Bien Severus, tu as choisis ton camp. Je n'aurais juste pas pensé qu'un Mangemort aussi fidèle que toi puisse me trahir. Mais soit, c'est ton choix. Tu as toi-même signé ton arrêt de mort. »

Snape tressaillit, mais son visage resta impassible. Puis enfin, le Seigneur des Ténèbres reporta son regard sur l'adolescent face à lui. Ce dernier, la bouche toujours close, soutint son regard, ses yeux émeraude plongés dans ceux rubis de son ennemi. Et puis, Harry avança encore, et ne s'arrêta qu'à quelques centimètres du Lord, ses yeux toujours plongé dans les siens. Le Survivant était légèrement plus petit que Voldemort, mais il ne semblait pas s'en formaliser. Aucun des deux ne sortit sa baguette, se regardant simplement. Puis, plus vif qu'un serpent, le Lord attrapa le bras d'Harry.

Tous disparurent en même temps de la vue des habitants de Poudlard, les laissant sous le choc.


Fiou ! Prologue posté ! Quel soulagement ( et quel stress aussi ^^' )

Vous pourriez laisser une REVIEW s'il vous plait ? *yeux de chiens battus*

J'aimerais énormément avoir vos avis =D !

A la semaine prochaine sûrement ! =)