L'Étreinte Éternelle

Coucou à tous et à toutes !

Je tiens Juste à préciser avant la lecture du chapitre, que cette fiction sera particulièrement réaliste. Le sujet de l'homophobie, et le regard des autres et très important pour le personnage principal. Donc si vous vous voulez d'une fiction pas trop de prise de tête, je ne vous conseille pas trop mon histoire ! ^^

Mais n'hésitez quand même pas à essayer ! Et juste amusez vous bien ! :D

Et je remercie énormément les personnes qui prennent le temps de m'écrire un commentaire ! Sachez que ça me fait énormément plaisir, et que je les lis avec la plus grande admiration possible ! Alors je compte sur vous pour en avoir plein d'autres à lire ! :D

Note: Si vous aimez, vous pouvez écouter la chanson Bird de Yuya Matsushita, un des ending de black Butler. Je la trouve vraiment belle, et elle va parfaitement avec la lecture de ce chapitre ! :)


Me voici, lors d'une énième promenade, seul, et toujours dans ce merveilleux parc. Il se situe tout en bas de mon quartier, juste à côté d'un jardin d'enfants.

Devant moi, se trouve un grand pont en bois typique des architectures japonaises.

Ce matin à la radio, ils ont annoncés que le printemps commençais à faire voir le bout de son nez et je vois avec émerveillement qu'ils ne se sont pas trompés.

Les magnifiques pétales roses de cerisiers, décident de finir leur chutes dans mes cheveux. Le soleil lui, m'aveugle d'une lumière blanche tel un nouveau dieu.

Je continue de marcher à travers cette tempête florale, avant de rester appuyé contre la rambarde d'un étang ou se baignait quelques bambins. Malgré ma tête dépité, je ne pus attendre quelques secondes avant de me recevoir un projectile humide en plein face. Ma mine énervé dessiné pas mes fameux sourcils plissés, provoqua l'émoi de tout les ficheurs de troubles présents.

Mais de voir que même ici, l'espoir arrivait à persisté dans ce monde si oppressant, me donna un petit rictus guilleret sur le visage.

C'est un endroit très prisé par les touristes, et qui coûte extrêmement cher à y vivre; Les villas de luxe ornent les allés, ou résident de nombreux milliardaires et de stars du Show-business. Et j'avoue que voir ses enfants si fascinés par ce qu'offrais ce petit coin de paradis, me prouva à quel point j'avais de la chance d'être là.

Alors pourquoi suis-je ici, avec ce cœur si lourd, prêt à tomber ? Ces balades sont devenus mon quotidien depuis environ 8 ans. J'en ai besoin, c'est d'une certaine façon une question vitale pour moi.

Parfois, je m'assois sur ce banc situé juste en face de la réserve d'eau stagnante, et j'attends.

Quoi ? Je ne sais pas trop.

Certainement le courage. Ce fameux courage que j'ai effrayé et qui refuse de me revenir. Pourtant, j'ai beau le chercher, me ressourcer, réfléchir jusqu'à attraper des crampes aux neurones, rien y fait.

Je crois qu'il ne voudra plus jamais me laisser le rattraper.


Pendant quelques secondes, je me sens comme déconnecté de ce monde qui m'entoure.

Ce fardeau permanent que je dois porter, ses souvenirs que je dois renier, et ses désirs que je dois cacher; A force de réfléchir à exactement la même question qui me semble une éternité, mon cœur se rapproche dangereusement de la surface de l'abîme: Creusant de plus en plus profondément ma tombe.

Je relève péniblement ma tête à l'aide de ma paume, pour m'adosser correctement au banc.

Sans crier gare, une miette de pain vient à ma rencontre tout en se posant délicatement sur mes genoux. C'est tellement petit. Si minuscule dans ce vaste monde. J'ai comme l'impression de ressentir la condition de ce fragment de nourriture, même si plusieurs personnes devait me prendre pour un dérangé. Juste au moment ou je m'apprêtais à relever les yeux, une vibration se manifesta dans la poche droite de mon uniforme scolaire.

Père : Je ne trouves pas ma pochette noire. Sébastian me la oublié lorsqu'il a fait mes valises. Dit à cet idiot que c'est la dernière fois que je laisse passer un tel comportement, et ordonne lui de me le renvoyé par avion. Je le veux sur mon bureau demain matin au plus tard.

Bonne soirée.

Je finis de relire ce message avec la même indifférence que toujours, et décida de renvoyer une petite réponse en bon uniforme, dépourvu de toute trace d'amour.

Renvoi à Père : Très bien. Je lui dirais. Et je te promets que tu recevra ton colis dans les temps. Bonne soirée. Sasuke.

Dire que je croyais que cette journée ne pouvais pas être pire. Maintenant voilà qu'il faut que je reçois un message de mon cher père. Cependant, je ne le déteste pas plus que ça comme pourrais croire les gens vu ce qu'il me fait vivre. Non, car j'imagine très bien la honte qu'il à d'avoir un fils comme moi.

Je suis premier de l'académie, je suis le garçon le plus « populaire » de mon bahut comme le dise les filles superficielles, même si cela n'a strictement aucune importance pour moi; Et pourtant, pas un seule fois il ne ma félicité. Je me rappelle qu'il n'était même pas présent à la remise des diplômes, alors que tout le monde m'acclamais. Il avait envoyé ses gardes du corps, ainsi que Sébastian.

A croire que peut importe ce que je dis, ce que je fait, ce que je pense, n'est jamais assez.

Alors que ce passera-t-il quand je lui avouerais ce lourd secret ? Mesquin comme il l'est, il serait capable de se moqué ouvertement en public. Je serais alors la risée de toute la lignée des Uchiwa.

Mais par chance, ses longues absences font que personne ne connaît son existence au lycée, à part bien sur l'administration et ce qui me permet de relâcher toute cette pression.

Sans m'en rendre compte, mes muscles contractés on écrasé cette petite miette au creux de ma main. «Je suis désolé» chuchotais-je. J'avais comme l'impression d'avoir tué un être vivant. Je donna cette fois-ci le reste aux canetons, quelque peu honteux.

Et voilà que je me suis encore énervé à cause de cet homme stupide. Décidément, je n'arrive pas à faire comme si de rien était; A faire comme ci cela ne me touchais pas au plus haut point. Mais non papa, excusez-moi, père, je suis un être humain aussi. Et autant invraisemblable que cela puisse paraître, j'ai des sentiments bel et bien réel.

Des sentiments maudits si vous voulez mon avis, qui me pourrissent plus la vie qu'autre chose et qui me pousse à me haïr si profondément, que je ne serait l'expliquer avec des mots.

En jetant machinalement un œil à mon poignet, ma montre indiquais exactement 17h18.

Pris de panique, je me rendis compte que j'étais encore resté finalement ici plus de 4 heures, et toujours sans rien y faire. Je remis à la va vite ma veste et mon portable dans ma bandoulière, avant de prendre la direction de mon habitacle, le cœur a peine plus léger.


352 –Nakamura-ku – Société Kodoran'

La boite noire juste devant moi, n'attend plus que je tape ce fichu code.

J'en profite lors de mon énumération, de regarder si mon doigt n'est pas guetté par des regards indiscrets. Bien que le manoir soit suréquiper, les voleurs se font de plus en plus envieux de pénétrer dans cette maison. Les meubles, tel qu'une chaise plus qu'ordinaire d'apparence, fait avec je ne sais quel matériaux rarissime coûterais à l'un d'eux plus d'un an de salaire, en toute modestie. Alors inutile de rajouter que se serait sans doute la casse du siècle.

A chaque fois que je me retrouve devant cette porte, devant cette plaque en or massif, ça ne cesse de me faire rappeler encore qui je suis.

Un gosse de riche, qui a tout pour être heureux. Pourtant à deux doigts de commettre l'irréparable. J'ai toujours eu tout ce que je voulais, demandais, exigeais même !

Je suis ce genre de personnes qui réussi tout sans se forcer. Que ce soit en sport, études ou vie amoureuse. Tout du moins, en apparence.

Le petit cliquetis qui retentit juste à côté de mon oreille, m'indiqua que le portail venait juste d'ouvrir.

Je pénètre dans la gueule du loup, toujours avec mon sac sur le dos, et passe devant la cour intérieur là ou Finny coupe les rosiers.

- Oh ! Bonjour jeune maître ! Je suis désolé de me présenté à vous dans cet état ! Dit il en s'enlevant une goutte de sueur du front.

- Ce n'est pas grave, je m'en fiche de toute façon. Répondis-je avec la même indifférence qu'a chaque fois, tout en continuant ma route pour atteindre le palier de ma maison.

Sur le devant de porte, Sebastian m'attends comme d'habitude avec son costume impeccable, et sa pose parfaite et soigné digne des plus grands maîtres d'hôtel.

- J'espère que votre journée c'est bien passé, jeune maître, commença t-il en prenant soin de m'ôter ma veste.

- Non pas vraiment. Père m'a engueulé par ta faute. Tu as oublié de lui donner sa pochette, terminais-je tout en lui lançant un regard froid. Tu te dépêcheras de lui renvoyer par avion.

Sans même prendre le temps d'écouter sa réponse, je laisse tomber mon sac sur le sol et balança mes chaussures de part et d'autre de l'immense demeure. Les mains dans les poches de mon jean, je monte les escaliers qui me séparent de ma petite chambre paradisiaque, en continuant à entendre les excuses incessantes de mon serviteur derrière moi.

Un fois devant ma porte, j'entends un fond de musique ainsi que certainement ma télévision avec le son augmenté au maximum.

Merde ! La seule personne capable d'être rentré dans ma chambre, et d'avoir les mêmes goûts musicaux que moi, est forcément la personne que je connais le mieux.

Je sens le rouge me monté aux joues, et j'en profite pour me recoiffer habilement et de remettre ma cravate à l'endroit.

Je ne peut pas me permettre de paraître débraillé ou souillé, face à lui, face à cet ange.

Avant que j'ai le temps d'entrouvrir la porte, Sebastian accoure derrière moi, haletant avant de me raconter calmement l'origine de sa venu.

- Jeune maître, je suis désolé de ne pas avoir pu vous le dire plus tôt mais, votre ami est arrivé.

J'espère que cela ne vous dérange pas que je lui ai laissé la place dans votre chambre.

- Tu me répète cela à chaque fois Sebastian, non cela ne me dérange pas. Offre lui tout ce qu'il à besoin.

- Bien jeune maître, termina t-il tout en prenant soin de se pencher convenablement, tout en dévalant les escaliers.

La poignée enclenchée, le souffle que je tente de réguler, et encore et toujours cet attachement que je dois perpétuellement renier.

- Hey Sasuke ! Hurla le jeune blond un sourire angélique aux lèvres, tout en prenant soin de tendre la main pour faire notre check habituel.

- Salut, Naruto. Boyautais-je, emplissant mon cœur d'une agréable chaleur.