Voici ma nouvelle fic !
Tout d'abord, à mon grand désespoir, les persos ne m'appartiennent, sauf, roy mais dans mes rêves, et encore, je le partage avec Serleena lol !
Pour lire cette fic, il faut avoir vu le film (et par conséquent, l'animé). En fait, j'ai été déçue par le fait qu'on voie si peu Roy et son équipe dans le film ; de plus, on sait pas cmt roy s'y prend pr envoyer al dans notre monde et pour détruire la Porte (on sait pas non plus pur ed, me direz-vous !), donc voilà !
Chapitre 1 :
Alors qu'Edward s'enfonçait dans la fusée, Alphonse hurlait avec toute la force du désespoir de perdre à nouveau son frère :
- Nii-san! Nii-san! NII-SAAAN!!!!
A présent, Ed et la fusée s'éloignaient et Alphonse pleurait toutes les larmes de son corps dans les bras de Roy Mustang. Celui-ci avait déjà compris ce qu'il se passait réellement et commençait à imaginer un moyen d'obéir à Edward tout en réunissant les deux frères.
Depuis le temps qu'il connaissait Edward, Roy savait qu'il aimait son frère plus que tout au monde mais qu'il savait très bien cacher ses sentiments, tout comme lui. De plus, l'ex-colonel admirait le jeune Fullmetal, puisque ce dernier étant plus jeune que lorsque lui-même était devenu alchimiste d'Etat, il n'avait déjà qu'un souci : protéger son pays et ses habitants. Sa maturité à dix-huit ans était impressionnante.
Quand les sanglots d'Al commencèrent à se calmer, Roy le prit par la main et ils revinrent rapidement sur terre grâce à l'alchimie d'Alphonse. Alors qu'ils faisaient le chemin vers la terre ferme, Alphonse eut un semblant de vertige et des images filèrent devant ses yeux. Cela dura le temps qu'ils mirent pour redescendre.
En se redressant, Roy remarqua l'air surpris et rêveur d'Alphonse.
- Quelque chose ne va pas ?
- Je viens de retrouver mes souvenirs…
- Comment ça ?
- Ben, en redescendant, j'ai retrouvé la partie de ma mémoire que j'avais oubliée.
- Tant mieux, mon grand !
Ils se levèrent puis se mirent à courir vers la ville enterrée. En passant devant l'ancienne équipe du colonel Mustang qui commençait à « ranger » la ville, Roy cria :
- Hawkeye ! Suivez-nous, on aura sûrement besoin de vous !
Riza ne chercha pas à comprendre et se mit elle aussi à courir.
Pendant ce temps, Edward cherchait à piloter la fusée sans trop de problèmes. Pour le moment, il faisait des loopings vertigineux mais s'accrochait au manche de pilotage, déterminé.
Alors que Roy, Al et Riza arrivaient à la vielle cité, Edward atterrit lourdement, le nez de la fusée dans le sol, à cent mètres de nos trois compères. Ne faisant ni une ni deux, Roy empoigna Alphonse et courut à la fusée. Il ôta le casque de la première armure qui lui tomba sous la main.
- Vite ! Entre là-dedans ! chuchota-t-il de façon à ce qu'Ed n'entende rien.
- Mais pourquoi ? demanda Al, perdu.
- Ne me dis pas que tu veux laisser partir ton frère ! Ca fait deux ans que tu le cherches sans relâche, et tu veux le laisser repartir alors que tu viens tout juste de le retrouver, laisser passer l'unique chance de rester avec lui ?
Alphonse était abasourdi par l'attitude de Roy ; il n'avait pas changé. Il avait toujours voulu aider et protéger les deux frères. Un bruit de moteur se fit entendre, la fusée n'allait pas tarder à redémarrer. Alphonse entra dans l'armure, remercia très chaleureusement Mustang et ferma l'armure tandis que Roy retournait auprès de Riza, qui tirait sur les dernières armures qui traînaient.
Dès que la fusée eut décollé, Roy ajusta ses gants. C'est avec un énorme pincement au cœur qu'il claque des doigts pour faire exploser la Porte. Alors que les flammes laissaient place à la fumée, Roy dit :
- Edward, Alphonse, adieu !
Une main se posa sur son épaule, il se retourna et vit Riza lui sourire en disant :
- Bon retour à Central !
Il lui répondit par un sourire très… royesque.
- Excusez-moi pour ce que je vais faire ! reprit-elle.
Elle se jeta dans ses bras sans plus de cérémonie et lui dit :
- Vous nous avez tellement manqué !
Roy lui rendit son étreinte et répondit :
- C'est parce que vous tous avez toujours été là pour moi que je suis revenu.
Leur étreinte dura encore quelques instants puis ils repartirent, non sans une dernière pensée pour les frères Elric et un dernier regard à l'endroit où se tenait la Porte quelques minutes plus tôt.
A Central, le QG avait été peu touché, contrairement au reste de la ville. Il était près de deux heures de l'après-midi. Tous les militaires furent convoqués dans la cour, le chef du Parlement ayant une annonce à faire. Celle-ci consistait à disséminer les différentes équipes dans tous les quartiers de Central pour remettre la ville en état. Celle de Roy avait le quartier le plus endommagé de la ville, mais avant de s'y rendre, Roy fut convoqué par le Parlement. Il confia la direction de l'équipe à Riza jusqu'à ce qu'il en ait fini avec le Parlement.
Roy se rendit donc au Parlement et fut vite introduit dans la salle du conseil. On le mena dans la tribune des invités, face à celle du Chef du Parlement. Celui-ci prit la parole :
- Caporal Mustang, vous avez demandé il y a deux ans à être dégradé au rang de caporal. Cependant, considérant vos actions passées, votre courage, votre loyauté, vos envies et la fidélité de vos anciens subordonnées, sans oublier votre retour aujourd'hui qui nous a permis d'en finir avec bon nombre de ces armures, nous vous proposons de regagner votre ancien rang, celui de Général de Brigade. Acceptez-vous notre proposition ?
- Je suis honoré d'une telle proposition et puisque plusieurs personnes me demandent de revenir et de rester, je ne peux qu'accepter, déclara Roy, souriant.
La salle fut vite emplie de cris de satisfaction et d'applaudissements. Au milieu de ce brouhaha, Roy parvint à entendre ces mots que le Chef lui adressait :
- Heureux de vous revoir à Central, Général !
Roy rejoignit son équipe, rayonnant et participa activement à la restauration du quartier. Son alchimie (pas celle du feu) fut très utile, à un tel point que le quartier paraissait neuf à la fin de la journée.
Roy et son équipe rentrèrent épuisés mais heureux au QG. Une des hôtesses d'accueil du QG conduisit Roy à ses nouveaux appartements, ceux qui ne pouvaient être attribués qu'à un Général de Brigade.
Il était revenu très discrètement à Central, habillé en civil et logeant dans une chambre d'hôtel. Il passa donc récupérer ses affaires à l'hôtel qui, par chance, n'avait pas été trop touché par l'invasion et paya la note.
Son logement était composé d'une salle de séjour assez vaste, une petite cuisine trônant dans un coin, une grande chambre et d'une salle de bains, assez petite mais jolie. Bref, il avait tout le confort nécessaire.
Alors qu'il finissait de ranger ses affaires, le téléphone sonna.
- Général de Brigade Mustang ? Ici Falman. Nous allons fêter votre retour avec l'équipe dans un bon restaurant. Vous vous joignez à nous ?
- Bien évidemment, Falman ! A quelle… ?
- Rendez-vous à sept heures et demie dans le parking du QG ! lança Falman, sans lui laisser le temps de finir sa phrase.
Tous deux raccrochèrent puis Roy passa dans la salle de bains, pour se préparer.
A l'heure dite, il fut dans le parking. Il portait un costume bleu marine et une chemise blanche. Havoc portait un pantalon beige et une chemise noire entrouverte. Fuery était vêtu d'un jean, d'un tee-shirt blanc et d'un blouson. Falman avait sorti un costume gris et un col roulé noir (comme dans l'épisode de l'entrepôt 13, vous voyez ?), Breda était boudiné par un pantalon kaki et un tee-shirt jaune pâle. Il ne manquait plus que Riza. Elle ne fut d'ailleurs pas longue à arriver. Pour fêter le retour de l'homme le plus important de sa vie, elle avait sorti le grand jeu : elle portait une robe noire qui laissait deviner ses formes sans être moulante ou provocante, des sandales noires, ses cheveux étaient attachés en une demi-queue, son maquillage discret mettait parfaitement en valeur son visage, et une étole en soie bleue tombait au creux de ses coudes.
Ses collègues étaient bouche bée en la voyant si féminine et si belle, malgré la grande simplicité de sa tenue. Roy, Breda et Falman montèrent dans un voiture, Riza, Havoc et Fuery dans une autre. Le restaurant n'était qu'à un quart d'heure en voiture.
Le dîner fut joyeux, assez copieux et généreusement arrosé d'alcools en tous genres. Riza fit attention à ne pas boire trop, contrairement à ces messieurs, connaissant et respectant sa limite. Elle savait très bien que si elle buvait trop, elle ne pourrait s'empêcher de céder aux avances d'un Roy bourré.
- Il n'a pas changé, songea-t-elle.
Non, il n'avait pas changé et c'était pour cela que ses sentiments pour lui revinrent en elle comme les vagues à la marée montante. Cet homme brun, borgne certes, beau parleur, dragueur, mais beau, au cœur d'or, fidèle à ses convictions, ambitieux, elle l'aimait depuis qu'elle le connaissait.
Elle et Fuery n'ayant pas trop bu, ils se chargèrent de ramener tout ce beau petit monde au QG faire un bon dodo. Tous se couchèrent plus ou moins saouls, mais tous étaient heureux ce soir-là.
A suivre…
Alors qu'en pensez-vous ? faut que je continue ?
