Il se trouve que je faisais du rangement dans mes écrits quand je suis retombée sur cette histoire. Comme une bonne dizaine de chapitres étaient déjà écrits, je me suis dit que ça ferait peut-être patienter les lecteurs (lectrices, ne nous leurrons pas) de Fleur de Pêcher. Alors voilà, je vais partager avec vous cette histoire, en espérant qu'elle vous plaira autant que les précédentes.
Celle que l'on voulait oublier fait partie d'une série, d'un arc si je puis dire. La première partie de cet arc étant Fleur de Pêcher, le second Tu ne m'as pas laissé le temps, le troisième n'étant actuellement pas publié, et Celle que l'on voulait oublier venant conclure cette série. Un peu comme les Star Wars, ces histoires n'ont pas été publiées dans le bon ordre, mais comme la lecture de chacune d'entre elles peut se faire individuellement, je ne pense pas que ça soit gênant. J'ai pourtant beaucoup hésité à la publier avant la fin de Fleur de Pêcher car elle contient des spoilers sur l'histoire de Tania, tout comme la troisième partie qui n'est pas publiée. Mais comme Fleur de Pêcher n'est pas une fiction courte, ça serait dommage de laisser cette histoire-ci prendre la poussière en attendant.
Comme pour Fleur de Pêcher, cette fiction va naviguer entre deux époques. Mais ne vous inquiétez pas, cela devrait être facile à suivre et à comprendre pour vous.
Que dire d'autre ? Bien entendu les personnages et le monde magique appartient à JKR. Vous devriez facilement reconnaître les personnages qui sont de mon fait des autres. J'espère que cet arc vous plaira autant que les autres !
Bonne lecture et à bientôt,
Rukie
- PROLOGUE -
Pour la descendance des anciens membres de l'Armée de Dumbledore, la Salle sur Demande, aussi nommée la Pièce Va-et-Vient, était un lieu sacré et mythique. Depuis l'enfance, ils entendaient parler des événements qui avaient eu cours dans cet endroit magique et maintenant qu'ils étaient eux-mêmes à Poudlard, ils n'hésitaient pas à l'utiliser pour les activités qui enfreignaient le règlement. Pour Roxanne Weasley, c'était notamment le lieu qu'elle avait choisi pour ses rendez-vous amoureux. La jeune femme en avait assez des couloirs, elle voulait profiter tranquillement de son petit-ami, quelque soit l'heure de la journée, sans avoir à se soucier des commérages.
L'heure avançait et pourtant le concerné n'était toujours pas là. Et si Roxanne manquait d'une qualité, c'était bien la patience. Agacée, la jeune Gryffondor se leva du canapé sur lequel elle attendait pour faire les cent pas dans la pièce qui lui était à présent bien connue. Elle aurait pu demander à ce que la Salle fasse apparaître un endroit chaleureux et romantique, mais elle ne l'avait pas fait. Lorsqu'elle arrivait devant la tapisserie, les récits de l'AD lui venaient à l'esprit et c'est tout naturellement que la pièce où son père s'était lui-même entraîné apparaissait.
Certains détails différaient néanmoins de la Salle Originelle. Outre le canapé, des tableaux avaient fait leur apparition sur les murs. Ils représentaient pour la majorité d'entre eux des personnes célèbres qui étaient malheureusement tombées durant la Grande Bataille de Poudlard, où le mage noir Voldemort périt. Il y avait bien sûr quelques exceptions, comme le tableau de ses oncles et tantes, encore en vie, Merlin merci. Sur un vieux miroir, on trouvait également deux photographies, l'une étant plus abîmée par le temps que l'autre. Sur l'une d'elle, la plus récente, Roxanne pouvait voir son père gesticuler, ainsi que ses oncles Ronald et Frédéric. La jeune sorcière avait toujours une pointe au cœur en regardant ce dernier. Elle regrettait vraiment de ne pas l'avoir connu, autrement que par les rares souvenirs qu'on voulait bien partager avec elle. Il était, après tout, la moitié manquante d'un père incomplet.
Elle ne lui en voulait pas, mais au fond d'elle, Roxanne avait toujours eu le sentiment qu'une partie de son père était morte le jour où Fred, son jumeau, son autre, était parti. Non, elle ne lui en voulait pas mais elle aurait voulu les connaître à l'époque où ils étaient encore deux. Car la jolie métisse ne savait pour ainsi dire presque rien de son oncle. Ce n'était pas que sa famille refusait d'en parler, mais ... le sujet était aussi douloureux qu'au premier jour, malgré les années qui s'étaient écoulées depuis. Oui, c'était difficile pour chacun d'entre eux. Mais aucun n'avait à vivre avec le fardeau de son père, qui chaque matin contemplait dans le miroir le visage de sa moitié, si celle-ci avait eu la chance, le droit, de vieillir.
Parfois, et c'était ces moments-là que Roxanne redoutait, George se remémorait un moment drôle de l'époque bénite, commençait une histoire avec un sourire amusé et nostalgique avant que sa voix ne se perde lorsqu'il en venait à parler du moment où "son frère et lui" ... La jeune femme n'avait pas souvenir d'avoir jamais entendu la fin d'une de ces histoires. Il n'y était jamais parvenu ... Car il n'y avait plus de Gred et Forge depuis bien longtemps. Heureusement, sa mère avait été et continuait d'être un soutien indéfectible pour lui. C'était elle, d'ailleurs, qui avait pris l'initiative d'expliquer à ses enfants pourquoi leur père semblait si éteint parfois. Car si George était un bon vivant, un farceur inégalable qui était profondément investi dans sa boutique de farces et attrapes, il lui arrivait d'avoir souvent des absences, des périodes de mélancolies, parfois même de déprime. Surtout le 1er Avril, le jour de leur anniversaire, et quand revenait chaque année la date fatidique de la Bataille Finale.
Roxanne s'approcha du miroir et caressa respectueusement la vieille photographie du bout du doigt. Elle sourit en voyant son père et sa mère qui souriaient tous deux à l'objectif. Il y avait également son oncle Ron et sa tante Hermione, manifestement en train de se disputer. Elle distinguait également sa tante Ginny et son oncle Harry, qui n'étaient pas encore en couple à ce moment-là. Roxanne eut une moue amusée en regardant cette chère Luna et ses boucles d'oreilles étranges, posant à côté de son professeur de botanique, Neville. La jolie Weasley aimait beaucoup Neville, qui était un ami proche de sa famille. Et il y avait ceux-ci ... ceux-là ... Morts, vivants ... parfois même entre les deux, pour les plus malchanceux, qui étaient encore dans le coma après tant d'années.
Et puis, il y avait cette fille, un peu en retrait sur la photographie. Roxanne ne l'avait même pas remarquée, la première fois qu'elle avait eu cette photo entre les mains, tant elle semblait banale d'un prime abord. C'était dire comme elle lui avait paru insignifiante. Pourtant, à force de regarder cette photographie, plusieurs fois par semaines, elle avait fini par être intriguée par cette jeune femme. Parce que Roxanne connaissait le nom de toutes les personnes présentes sur le cliché.
Toutes.
Son père avait ressenti le besoin de parler de ses amis, de ces êtres chers à ses yeux. De cette période sombre, certes, mais où ils s'étaient dressés pour se battre. Il y avait exactement la même photographie dans la maison familiale, alors Georges en avait profité pour tous les lui présenter, en pointant de son doigt telle ou telle en personne. Il partait ainsi d'anecdotes en anecdotes à propos d'un tel ou d'un tel, faisant rire aux éclats Roxanne et son petit-frère, Fred.
Oui, Roxanne les connaissait tous. Sauf elle.
Cette fille, cette inconnue, George ne l'avait jamais mentionnée. Pas une seule fois. Comme s'il ne la voyait pas, sur cette photographie. Comme s'il l'avait oublié ou qu'elle avait complétement disparue de sa mémoire. Volontairement ? Roxanne avait fini par le croire, car curieusement, il n'était pas le seul à taire l'existence de cette fille. Personne n'en avait jamais parlé. Et pourtant, cette jeune femme devait bien exister pour quelqu'un, non ? Elle avait sûrement eu des amis, de la famille ... des gens qui l'aimaient ! Alors pourquoi personne ne semblait vouloir se souvenir d'elle ? Avait-elle commis un crime odieux ou fait quelque chose de particulièrement horrible ?
Finalement, la réponse vint à elle par le plus grand des hasards, un jour où elle accompagnait sa tante Hermione et sa cousine Rose chez Neville, pour prendre le thé. Dans le salon de Mr Londubat, qu'elle découvrait pour la première fois, se trouvait une cheminée surmontée d'un tableau. A vrai dire, les murs de la maison entière étaient couverts de tableaux, car Hannah, la femme de Neville, avait un véritable don pour la peinture magique. Mais l'attention de Roxanne se dirigea instinctivement vers celui qui ornait la cheminée. La jeune Weasley n'était pas une grande amatrice d'art, mais de ce portrait se dégageait tant de douceur et de mélancolie qu'elle fut sincèrement touchée.
Il représentait une femme, assise dans l'herbe d'un jardin, un livre et une plume dans les mains. Elle était jeune, mais Roxanne était incapable de dire à quel point. Instinctivement, elle sentait que le modèle ne devait pas avoir plus de dix-huit ans et pourtant, elle semblait plus âgée. Un peu comme si on l'avait forcé à quitter l'enfance trop tôt ou que le poids de la vie avait pesé trop vite sur ces maigres épaules. Et pourtant elle souriait en regardant Roxanne, d'un sourire qui n'atteignait cependant pas ses yeux.
Elle n'était pas incroyablement belle mais elle avait quelque chose qui la rendait incontestablement particulière et attirante, même aux yeux de Roxanne. Cela venait-il de ses yeux ocres un peu mordorés qui brillaient de gentillesse et de mélancolie ? Ou de ses cheveux courts, qui au lieu de la rendre masculine ne faisaient ressortir que davantage la douceur de ce visage ? En tout cas, c'était ce regard si particulier - que Roxanne trouvait absolument magnifique, elle qui se plaignait des yeux noirs qu'elle avait hérité de sa mère- qui lui avait permis de la reconnaître. La fille de la photographie ...
La différence entre la photographie et le tableau était aussi frappante qu'indéniable. Au début, Roxanne s'était demandée si Hannah ne l'avait pas embellie ou si le tableau ne représentait pas un membre de la même famille. Mais en y regardant bien, c'était manifestement la même personne. Elle était simplement plus vieille, plus mâture, plus lasse et mélancolique aussi. L'âge n'avait fait qu'accentuer une beauté discrète, unique qui existait déjà. Mais cela n'expliquait pas ce que faisait cette fille dans le salon des Londubat. Roxanne n'avait pas osé poser de questions, par crainte d'être réprimandée par sa tante Hermione mais aussi par peur d'ouvrir une plaie mal cicatrisée. De cet après-midi thé, Roxanne réussit néanmoins à tirer quelque chose. Un nom. Écrit en lettres dorées et travaillées avec soin, en bas de la représentation.
Jude Clemens.
Alors, avec un acharnement qui lui était peu habituel, Roxanne s'était mise à chercher un peu partout. Dans les archives, la réserve de Poudlard, les affaires de son père ... Avant de penser à l'évidence. C'était finalement sur la Liste qu'elle l'avait trouvé. Cette horrible liste sur laquelle était déjà inscrit le nom de Fred Weasley, de Remus Lupin et de sa femme Nymphadora ... Et ceux de tellement, tellement d'autres personnes. C'était la liste commémorative de ceux qui avait donné leur vie, en combattant courageusement, pour que le monde sorcier puisse vivre en paix.
Roxanne sursauta en entendant la porte de la Salle sur Demande s'ouvrir, non pas sur son petit-ami comme elle le souhaitait depuis plus d'une heure, mais sur son directeur de maison. Et ça, c'était plutôt mauvais signe pour elle.
- Bouse, marmonna la jeune fille en croisant le regard de son professeur.
Ce dernier parut sincèrement surpris de trouver la jeune fille dans cet endroit, d'autant plus qu'elle se tenait encore devant le miroir et la photographie. Ses yeux faisaient des aller-retours entre cette dernière et la jeune Weasley.
- Roxanne ? Demanda-t-il finalement en s'approchant d'elle. Que fais-tu ici après le couvre-feu ?
- Je ... J'avais besoin de ... réfléchir, mentit-elle en espérant que ses joues ne se colorent pas de rouge face à cet odieux mensonge.
Et surtout, elle pria Merlin pour que son petit-ami n'arrive pas précisément à cet instant. Neville hocha pourtant la tête, compréhensif, oubliant que ce n'était pas une raison pour être au dehors de son dortoir à une heure pareille. Il avait toujours été un peu tête-en-l'air, mais il semblait surtout particulièrement fatigué et las, ce soir, remarqua Roxanne, un peu inquiète pour son professeur. Le regard de l'homme fut attiré par les deux photographies sur le miroir et il lâcha un soupir.
- Pourquoi ? Pourquoi personne ne veut parler d'elle ?
La question avait franchit les lèvres de la jeune fille sans qu'elle ne puisse s'en empêcher, lorsqu'elle l'avait vu regarder Jude sur la seconde photographie. Elle se mordit la lèvre, contrite et désolée, avant de finalement fixer son professeur d'un regard déterminé. Maintenant que la question était posée, elle entendait bien obtenir enfin une réponse.
- Parler de qui, Roxanne ? Interrogea-t-il, perplexe de cette question sortant de nulle part.
- De Jude Clemens, répondit Roxanne, après une seconde d'hésitation.
Elle le vit tressaillir et se crisper inconsciemment. Roxanne sût alors qu'elle avait trouvé une personne susceptible de lui apporter des réponses aux questions qu'elle se posait depuis si longtemps.
- Pourquoi les gens semblent l'avoir volontairement oubliée ? Insista-t-elle alors. Pourquoi êtes-vous le seul à avoir gardé une trace de son existence ? Elle est sur cette photographie, par Merlin ! Elle devait bien avoir des amis parmi vous ! Pourtant ...
- Jude, coupa Neville, le visage dur et blessé, Jude ... est morte.
Roxanne sursauta face à la froideur soudaine dans la voix de son professeur. Jamais encore elle ne l'avait entendu parler sur ce ton, pas même lorsqu'il réprimandait les serpentards. Mais avouer, admettre la mort de Jude à voix haute semblait avoir remué une douleur encore vivace en lui. L'idée qu'il n'ait pas pardonné à Jude d'être morte traversa un instant la jeune fille.
- N'y pense plus, Roxanne, soupira-t-il avec une voix plus douce. Et laisse-donc les fantômes du passé là où ils sont ...
Il s'apprêtait à rebrousser chemin quand la voix de la jeune Weasley l'arrêta.
- Peut-être devriez-vous appliquer vos propres conseils, dans ce cas, souffla-t-elle, dure à son tour.
Elle ne pouvait pas s'empêcher de trouver son comportement révoltant. Le sien et celui de tous ses amis ! Comment pouvait-on rayer de sa vie, volontairement, ses amis alors même que ceux-ci étaient morts pour une cause juste ?! Jude était morte en se battant contre le mal, elle était sur la Liste ! Elle avait lutté pour défendre ce en quoi elle croyait, Roxanne en était persuadée. Alors elle méritait bien un peu de respect en retour !
- Je te demande pardon ?
Elle se demanda néanmoins si elle n'avait pas été trop loin, surtout qu'elle était déjà en tort vis-à-vis du règlement. Il était certes un ami de sa famille, mais n'était-il pas avant tout son directeur de maison et son professeur ?
- Vous ... vous ne seriez pas ici ... si vous aviez décidé d'oublier, comme tout le monde, n'est-ce-pas ?
Elle se rendait compte maintenant qu'elle affirmait cela qu'elle avait été injuste avec lui. Il lui disait peut-être d'oublier, mais il en était manifestement incapable lui-même.
- Vous n'auriez pas un portrait d'elle chez vous, si elle n'avait pas compté un minimum à vos yeux ! Ajouta-t-elle vivement, touchée sans savoir pourquoi par cette femme dont elle ne connaissait que le nom et la fin funeste.
Roxanne soupira.
- Je ... je veux simplement comprendre ... pourquoi personne ne parle d'elle, avoua-t-elle à son professeur. Connaître son histoire !
- Son ... histoire, répéta Neville, dépité. Oh, Roxanne ... A quoi bon ? Cela ne te servira à rien ... puisqu'elle nous a quitté.
Il sortit sur ces mots, plus sombre encore qu'il ne l'était en entrant, laissant Roxanne seule dans le silence soudain pesant de la pièce. Elle ne parvint même pas à se réjouir de l'absence de retenue.
Non, la jeune femme ne comprenait décidément pas. Il avait le portrait de cette femme chez lui, alors pourquoi refusait-il de lui répondre, par Merlin ?! Une idée incongrue lui vint soudain à l'esprit. Et si ... Et si Jude était l'ancienne petite-amie de Neville ? Elle ne savait pas pourquoi mais cette pensée la fit rire, tant elle avait l'air absurde. Dans son cerveau d'adolescente, elle ne pouvait concevoir son professeur de botanique avec personne d'autre qu'Hannah. Surtout que celle-ci aurait été bien bête de peindre le portrait d'une ex de son mari. Elle était certes gentille, mais il ne fallait pas pousser non plus.
Soudain, la porte s'ouvrit à nouveau, cette fois-ci sur son petit-ami, qui se confondit en excuses durant plusieurs minutes face au regard furieux de la jeune femme qui se retenait de l'insulter copieusement pour son retard. Roxanne laissa finalement couler et ils passèrent le reste de la soirée tous les deux, lovés l'un contre l'autre. Quand il fallut néanmoins rejoindre leurs salles communes respectives, le jeune garçon la rattrapa pour lui tendre un gros livre à la couverture de cuir abîmé.
Roxanne lui jeta un regard interrogateur et septique. Si c'était un cadeau pour son retard, il s'était grandement trompé, la jeune sorcière avait horreur des livres. Il répondit à son regard par un froncement de sourcils perplexe.
- Ce n'est pas à toi ?
- Non, pourquoi ? Questionna-t-elle, intriguée.
- Il était à côté de tes affaires, dans la Salle sur Demande, répondit le jeune homme, surpris.
Roxanne haussa les épaules mais saisit tout de même le livre. Ca lui ferait une occupation pour la prochaine fois où cet imbécile serait en retard, songea-t-elle. Elle pourrait toujours en faire des boules en papier avec les feuilles pour les ensorceler de façon à ce qu'elles attaquent le retardataire. Elle envisagea sérieusement l'idée quand l'événement se reproduisit la semaine suivante. En ouvrant le livre, prête à en déchirer les pages, elle découvrit une écriture manuscrite et une date qui l'interpella. Ce qu'ils avaient pris pour un livre était en fait un journal intime.
Et pas n'importe lequel ...
Ses yeux s'agrandirent de surprise en comprenant que la Salle sur Demande avait décidée de lui offrir des réponses à ses questions.
