/!\Fiction basée sur certains éléments révélés dans "L'Héritage des Aslantes", donc à ne lire qu'après avoir fini le jeu sous peine de spoilers importants /!\
Vous pouvez également la retrouver ici: sur le forum "Professeur Layton Forum", dans la section des fanfics.
Et ici vous pouvez retrouver deux des OC de cette fic sur mon deviantart: Naoki-de-Robespierre, dans la catégorie "Layton" (mis en spoiler)
"Professeur Layton", "Desmond Sycamore, "TARGET", " etc appartiennent à Level-5
Les OC sont de mon invention.
Prologue : Une famille heureuse
C'était un soir d'Avril. La soirée était déjà bien avancée lorsque le professeur Sycamore arriva sur le pas de la porte menant à sa demeure, dans une petite ville à quelques heures de la banlieue londonienne. Il avait passé de nombreuses heures à décrypter des notes ainsi que sur le trajet, son bureau se trouvant dans la grande ville la plus proche située à une heure de route de là où il vivait. Ses collègues ne manquaient pas de lui demander un peu d'aide lorsqu'ils avaient affaire à des artefacts ou des vestiges leur posant un problème d'identification. Le professeur avait en effet réussi à établir un lien entre certains vestiges mystérieux qu'il avait découverts l'année précédente et la civilisation la plus ancienne et la plus énigmatique ayant jamais vécu sur terre. Et ce, en se basant sur l'ouvrage le plus complet sur le sujet, L'Aube des Civilisations de Donald Rutledge, grand historien à l'origine de la découverte d'une civilisation jusqu'alors inconnue. Il s'agissait de vestiges Aslantes vieux de plus d'un million d'années et dont il n'avait déterminé la fonction que quelques mois plus tôt. C'était ce qui lui avait valu de connaître une célébrité aussi soudaine que bienvenue. En se faisant un nom dans le milieu impitoyable de l'archéologie, il vit enfin ses années de dur labeur récompensées.
A peine avait-il franchi le seuil de sa demeure que des pas précipités se firent entendre dans l'escalier.
- Papa !
Une jeune enfant s'était précipitée dans les bras du professeur à la vitesse d'un boulet de canon.
- Tu n'es pas censé dormir à cette heure là ma puce ? remarqua le professeur, la soulevant du sol et la tenant à bout de bras, souriant.
Elle avait le visage arrondi et des cheveux blonds cendré ayant tendance à boucler. Elle fixa le professeur de ses grands yeux, dont elle en avait hérité la couleur noisette de son père.
- Si, mais je voulais te voir avant de dormir, répondit l'enfant.
Une voix féminine se fit entendre depuis l'étage.
- Rachel…Retourne au lit, lui commanda t'elle d'un ton autoritaire, il est tard pour toi.
- Mais maman, je suis pas fatiguée, protesta Rachel, tout en se frottant les yeux. Et puis papa est rentré.
La mère de l'enfant apparut alors au sommet de l'escalier. C'était une femme de taille moyenne, aux yeux d'un vert profond.
- Desmond ! On ne t'attendait plus, dit-elle, réarrangeant sa chevelure châtain clair et en le fixant quelques instants avant de descendre les marches.
- Désolé Elena, répondit-il sur un ton d'excuses, retirant un instant ses lunettes afin d'en nettoyer les verres arrondis. J'ai été débordé aujourd'hui, sans compter que Jeff et Greg m'ont encore demandé conseil à propos de leurs recherches.
- Que veux tu, tu es une sommité dans ce domaine dorénavant, renchérit Elena, enlaçant son époux d'un air amusé. Quant à toi jeune fille, reprit-elle, retrouvant un ton moins enjoué, au lit. J'en connais une qui ne saura pas se lever demain matin.
- Ta mère marque un point Rachel. Allez, je vais te ramener à ta chambre, proposa Desmond, remettant ses lunettes à leur place.
Il monta l'escalier, tenant sa fille par la main et entra par la première porte à gauche. L'enfant courut jusqu'à son lit, heureuse d'avoir pu voir son père à son retour. Le professeur l'embrassa sur le front avant de se diriger vers la porte.
- Attends ! le somma t-elle de sa voix fluette en se relevant brusquement, défaisant par la même la couverture qui la bordait.
Il se retourna.
- J'allais oublier, j'ai fait un dessin pour toi ! reprit-elle. Elle alla chercher une feuille sur le petit bureau qui était installé contre le mur et la tendit à son père.
- C'est toi en super-héros ! annonça-t-elle fièrement.
- C'est très joli Rachel, répondit Desmond en souriant et en l'enlaçant. Allez, reprit-il après quelques secondes, maintenant au lit, sinon ta mère va encore te rappeler à l'ordre.
Rachel s'exécuta et Desmond sortit, laissant la porte entrouverte avant de descendre.
- Je suppose que tu n'as rien mangé ? Lui demanda Elena depuis la cuisine.
- Effectivement, affirma Desmond en la rejoignant.
Il s'assit à la table trônant au milieu de la pièce et Elena sortit des couverts avant de lui servir une entrecôte et un verre de vin rouge, ayant profité du temps qu'il avait passé avec Rachel pour lui préparer de quoi le rassasier.
- Tu travailles peut-être un peu trop, reprit Elena en s'asseyant face à lui. Je sais que ce que tu fais compte beaucoup pour toi, mais prends du repos de temps en temps, d'accord ? A ce rythme là, tu risques de t'écrouler sans même t'en rendre compte.
Elle marqua une pause avant de reprendre.
Je me fais du souci pour toi, avoua t-elle, le regard plein d'inquiétude.
- Tu as peut-être raison, admit Desmond, laissant pour le moment son assiette à côté de lui, estimant qu'il serait incongru de parler tout en mangeant. J'en parlerais avec mon supérieur , il se montrera surement arrangeant sur ce point là, après tout, vu tous les services que j'ai rendus à mes collègues, lui y compris il me doit bien ça.
- Et ? insista Elena.
- Et je te promets de penser à prendre une pause à l'heure des repas, continua Desmond.
- Bien, voilà qui me rassure. Je n'aimerais pas entendre que tu t'es évanoui sur ton lieu de travail parce que tu n'aurais rien avalé depuis des heures, ajouta t-elle en plaisantant, quittant sa chaise pour aller ranger quelques affaires qui traînaient au salon.
Une fois son repas terminé, le professeur lava ses couverts et alla se coucher, sa longue journée de travail l'ayant effectivement épuisé. Il fut bientôt rejoint par sa femme. Ils discutèrent un moment de leur journée respective, jusqu'à ce que Desmond sombre dans le sommeil, en plein milieu d'une phrase. Elena le regarda tendrement, un sourire sur le visage, lui déposa un rapide baiser sur les lèvres et s'endormit à son tour.
