Titre : la revanche d'Elanor

Auteur : Fianna et Julie

Disclaimer : les personnages, cadres, lieux et langages utilisés pour ce travail sont la propriété de J.R.R. Tolkien, The Tolkien Estate et Tolkien Enterprises. Aucun profit monétaire n'est réalisé sur cette histoire et les lois du copyright ne sont violées en aucune manière.

Casting : Haldir/OFC, Elrond, Galadriel, Celeborn, Rúmil, Orophin, autre OC's

Time Line : ne suit pas le film, Haldir vit

Note des véritables auteurs : feed-back, reviews sont apprécié. Histoire traduite de l'Anglais par Ellimac pour le compte de, et avec l'accord des auteurs. Merci, Ellimac!

xxx

La revanche d'Elanor

Chapitre 1 :

« Il vient ici, enfin ! Le Gardien de la Marche de Lothlòrien ! Mon véritable amour ! »

Rejetant ses cheveux d'un blond doré derrière son épaule, Lana valsa autour de la pièce, sa jupe bleue virevoltant autour d'elle alors qu'elle se déplaçait. « Peux-tu le croire ! La Dame Galadriel et le Seigneur Celeborn ont, cette année, acceptés l'invitation aux célébrations de l'anniversaire d'Arwen, et tu sais qu'ils amènent toujours Haldir avec eux pour leur protection. » La jolie jeune elfe serra ses mains devant elle, les frictionnant presque de joie. « A la même heure, la semaine prochaine, je serais réunie avec celui qui m'adore ! »

Etouffant un soupir, Elanor regarda furieusement le panneau de broderie qu'elle tentait de former en une tête d'oreiller. Mais les fils déchiquetés semblait se moquer de tous ses efforts. Le posant de côté avec un secret soulagement, elle transféra son regard sur sa petite sœur, l'évaluant silencieusement alors qu'elle continuait à s'enthousiasmer à propos de son soi-disant soupirant. Lana avait beaucoup d'admirateurs, mais Elanor n'était pas si sure qu'Haldir de Lòrien était l'un d'entre eux.

Elanor fronça des sourcils, pensant au Gardien de Lothlòrien. Lana ne l'avait pas vue depuis deux ans, néanmoins le cœur de sa sœur semblait fixé sur lui plus fermement que jamais.

« Tu es certainement excité par le faite de le revoir » commenta t elle.

« Bien sure, je le suis, dit Lana avec ferveur. Il m'a tant manqué ! Je l'aime tellement ! »

« Mais Lana, ma chérie, il ne t'a même pas écrit. J'ai peur qu'il ne te brise le cœur. J'ai entendit dire qu'il était considéré comme une belle prise en Lothlòrien, mais qu'aucune femme n'avait réussit à l'intéresser très longtemps. Peu être qu'il t'a oublié depuis longtemps. » Elanor essayait de dire les mots gentiment, mais elle vit l'éclaire de contrariété qui traversa le visage de Lana.

« Il ne m'a pas oublié, dit brusquement sa sœur en tapant du pied. Il est seulement occupé, très occupé. Et il m'a dit qu'il n'aimait pas écrire des lettres. Mais je sais qu'il se soucie de moi. Je t'ai dit comment cela c'était bien passe entre nous à sa dernière visite. Il ne regardait personne d'autre que moi ! Uniquement moi ! Tu ne peux pas savoir comme il embrasse bien ! »

Elanor serra les dents. Depuis deux ans elle avait à écouter les délires de Lana a propos des mérites de Gardien de la Marche. Elle avait entendu parlé de ses talents, de son haut rang, de ses attributs masculins, de ses beaux yeux, de ses doux cheveux, de ses muscles fort …la liste semblait aussi interminable que l'admiration de Lana. Et néanmoins ce soi-disant parfait elfe n'avait jamais daigné écrire à la pauvre Lana une simple lettre.

Elanor ne l'aimait pas. Elle ne l'aimait pas du tout.

« Et bien, je pense que tu as été insensé de bondir sur une si sérieuse relation si vite, dit-elle fermement. Il n'a été ici que quelques jours. Et tu n'as rien du tout en commun avec lui. »

Lana rit légèrement. « Ne dit pas d'idiotie ! Ca a été le coup de foudre, Ellie ! Tu es sûrement jalouse parce qu'il ne t'a pas choisi. » Fredonnant d'un ton léger, elle tournoya tout autour de la pièce, ses longs cheveux dorés s'échappant d'où ils étaient attachés et cascadaient dans son dos. « Mais à ce moment là tu n'étais pas la, non ? Tu es arrivé juste quand il partait. »

Ce rappelant ce moment, Elanor fronça les sourcils. Oui elle avait vu Haldir plusieurs fois et même admiré d'une certaine façon, mais ils ne c'étaient jamais rencontré. Et la dernière fois qu'elle l'avait vu, deux ans auparavant, elle traversait la cour juste quand il sortait de la résidence du Seigneur Elrond. Le Gardien de la Marche se tenait sur les marches et regardait droit vers elle, puis procéda à la plus approfondi et masculine des évaluations qu'elle n'ait jamais reçu. Ensuite il lui avait sourit, un lent et paresseux sourire qui lui aurait frisé les orteils si elle n'était pas raisonnable. Il avait coûté à Elanor toute sa résolution pour ne pas rougir écarlate. Son regard perçant l'avait consumée, l'avait rendu plus consciente que jamais du fait que parfois elle se sentait seule, et combien elle aspirait à une compagnie masculine. Mais pas la sienne.

S'ajoutant à cela, elle avait eu l'étrange impression qu'il avait eue l'intention de venir lui parler, mais le Seigneur et la Dame de Lòrien étaient apparus, accompagnés du Seigneur Elrond, et avait détourné l'attention d'Haldir. Elanor c'était retourné et avait quitté la cour, mais elle ne se souvenait que trop clairement comment elle avait regardé une dernière fois par-dessus son épaule, et en faisant cela, avait saisi les yeux d'Haldir une fois de plus. Et il lui avait fait un clin d'œil ! Cela était l'elfe qui était supposé être amoureux de sa douce et innocente petite sœur ! Bien sure, elle n'avait rien dit à Lana a propos de ça.

« Je ne sais pas ce que tu vois en lui, dit-elle, consciente qu'elle paraissait prude. J'ai toujours entendu dire qu'il était arrogant et trop hardi dans sa conduite. »

Lana prit un air maussade et se détourna. « Et bien tu te trompe. Il est doux et romantique. »

Elanor fixa sa sœur. « Romantique ? D'après ce que j'ai entendue, un orque serait plus doux que le Gardien de la Marche de Lothlòrien. Il est connu pour son arrogance et son tempérament inflexible, et d'après ce que j'ai vue ce n'est pas exagère. » Elle mit de cote le souvenir de son clin d'œil, qui semblait plus flirteur qu'arrogant.

« Peu être qu'il est ainsi avec ses guerriers, mais avec moi il est romantique ! Elanor, il m'a donné une … une fleur lorsque nous marchions ensemble dans le jardin. Et puis il m'a embrassé beaucoup de fois. Beaucoup, beaucoup de fois. Et plus qu'embrassé. »

« Plus qu'embrassé ? répéta attentivement Elanor. Tu ne me l'avais pas dit auparavant. Que veux-tu dire exactement Lana ? »

Lana pouffa. « Voyons, Ellie, ne me dit pas que tu ne sais pas ! Tu es si inexpérimenté ? »

« Tu es entrain de me dire que tu t'es donné à lui ? » demanda Elanor.

Lana tendit le menton. « Est-ce que j'ai besoin de l'écrire ? Je te l'ai dit, nous sommes amoureux, et je ne dirais rien de plus que ça. Si je me suis donné à lui, et bien, cela ne te concerne en rien. » Elle avait finalement réalisé combien Elanor était affligé, car elle courut vers elle pour la serrer dans ces bras. « Tu te fais trop de soucie à mon propos, Ellie. J'irais bien. » Avec un rire léger, elle quitta la pièce.

Elanor se frotta le front de la main et soupira. Oui, elle s'inquiétait énormément à propos de Lana. Sa petite sœur prenait beaucoup trop de liberté avec son cœur et était trop facilement influencé par les flatteries des hommes. Lana était de loin beaucoup trop belle pour son propre bien, avec ses cheveux dorés, ses yeux bleus et ses traits parfaits. Si Haldir brisait le cœur de Lana, s'il ne faisait que jouer avec sa bien aimée petite sœur, alors par les Valar il allait payer. Elanor serra les dents. Et elle était la seule à pouvoir lui faire cela.

x

Lana se hâta depuis le solarium et sortie dans le petit jardin si bien entretenu d'Elanor. Il était entouré par un petit muret de pierre et elle pouvait entendre le doux flot de la rivière courant de l'autre côté. Leur maison siégeait au plus bas niveau de la cité, au bord de la rivière, et certaine partie dépassaient au dessus des flots. Habituellement, le son de l'eau l'apaisait, mais pas aujourd'hui. Lana s'effondra sur un petit banc de pierre et tapa du pied de frustration.

Cette fois elle était peu être allé trop loin. Elle s'était enfonce si profondément dans sa toile de mensonge qu'elle n'était pas sure de pouvoir s'en libérer. Elle gémit, s'appuyant contre le muret de pierre fraîche, remarquant a peine la lourde fragrance émanant de la fougère derrière sa tête, écrasé contre le mur. Qu'allait-elle faire ?

Ayant l'air maussade, elle croisa les bras sur sa poitrine, tapant un doigt contre sa bouche. Elanor ne croirai pas qu'Haldir l'aimait si elle les voyait ensemble. La véritable humiliation venait du faite qu'il l'avait snobé quand elle avait essayé de flirter avec lui. Il lui avait jeté un regard amusé, soulevé un sourcil et était parti ailleurs, la laissant avec son frère Rúmil ! Et, s'ajoutant à cela, elle avait vue le regard qu'il avait envoyé à Elanor, ce jour là, dans la cour, deux ans auparavant. Lana se tenait sur un balcon proche de la cour, espérant l'apercevoir avant qu'il ne parte. Elle se donnait un air particulièrement avenant et espérait ainsi le rendre désolé de l'avoir traité si méchamment. Et puis, se rappela Lana avec colère, il avait regardé Ellie exactement de la manière dont elle voulait qu'il la regarde ! En faite, à ce moment là, il avait donné plus à Ellie en un seul regard que se qu'il avait donné à Lana durant les deux semaines de son séjour à Rivendell !

Oooooh, cela la rendait toujours furieuse, même maintenant ! Et puis les mensonges avaient commencé.

Lana ne pouvait pas laisser Elanor savoir que toute l'histoire qu'elle lui avait racontée n'était qu'un mensonge. Elanor l'aimait, et pensait que le soleil se levait et se couchait sur sa chère petite sœur, comme il se devait, à juste titre. Lana se considérait comme l'une des plus belles jeunes elfes de Rivendell, en faite, presque aussi jolie qu'Arwen étoile du soir. Haldir aurait du l'aimer. Et il n'aurait pas du regardé Ellie. Tout allait de travers. Complètement de travers. Elanor était simplement jolie, et elle était sérieuse et calme, pas du tout flirteuse. Les males ne la remarquait pas, en règle générale, du moins quand Lana était dans les parages.

Lana se leva, donna un coup de pied aux fleurs près du banc, ne se souciant pas du travail de sa sœur. Qu'allait-elle faire ? Elle devait trouver un moyen de se sortir de là, et de manie à ce qu'elle ne passe pas pour une idiote. Et rapidement. Elanor croirait peu être ses histoires, mais elle avait de bons yeux, et n'attrapait les nuances et subtils regard que trop bien. Finalement les yeux de Lana s'élargir alors qu'un plan venait à elle, et un petit sourire courba ses lèvres. Bien sure ! Bien sure !

Lana tourbillonna autour du jardin. Soudainement consciente des fleurs qu'elle piétinait, elle s'agenouilla et en cueilli une. Une dont les pétales penchaient déjà de désespoir. Elle serra la fleur fanée. Elle penchera la tête de désespoir et fera passé Haldir pour un complet vaurien. Les gens seront désolés pour elle, mais aux moins Elanor ne sera pas au courant à propos des mensonges. Lana lança la fleur par terre et reprit son fredonnement tendit qu'elle repensait à son plan. Premièrement elle devait lui donner une dernière chance…

x

Haldir se tenait à la fenêtre des quartiers qu'on lui avait assigné, regardant la plaisante vue de la rivière et le joyeux remout de la chute d'eau la plus proche. Normalement il n'assistait pas à des événements tel que la célébration de l'anniversaire d'Arwen étoile du soir. Lui et quelques un de ses gardiens accompagnait le Seigneur et la Dame de Lórien à chaque fois qu'ils voyageaient de Lothlórien à Rivendell avec pour ordre de leur apporté une protection additionnel. Quelque chose qu'il pensait être de son devoir. Ils ne venaient pas tout les ans ; d'ailleurs, cela faisait deux ans qu'ils avaient pour la dernière fois fais le voyage.

Il se détourna de la fenêtre avec un soupir. La seul raison pour laquelle il avait l'intention de venir ce soir, était le faite qu'il avait rencontré Arwen à l'improviste, et qu'elle l'avait expressément invité. Il aurait été peu diplomatique et rustre de refusé, bien qu'il aurait préféré explorer les jardins et sentiers de Rivendell. La seule consolation laquelle il pouvait penser était qu'il serait peu être assez chanceux pour de nouveau croiser le chemin de cette jeune elfe aux cheveux noir. Celle qu'il avait vue la dernière fois qu'il était là. Il ne se rappelait pas exactement son visage, mais il savait qu'il la reconnaîtrait s'il la voyait encore. Il se souvenait de ses yeux et de sa silhouette.

Un court moment plus tard, il se tenait dans la plus grande salle de la maison d'Elrond, sa main enroulée autour d'u gobelet de vin pendant que ses yeux erraient au dessus de la foule. Il vit Elrond, Galadriel et Celeborn discutant avec Arwen et quelques un des membres du conseil en visite. Ellandan et Elrohir étaient attendu, bien qu'ils soient connu comme étant généralement en retard pour ce genre d'événement. Rúmil et Orophin était aussi ici, quelque part, et devraient se montrer à tout moments.

Se sentant peu sociable, Haldir se retira dans une alcôve dotée d'un rebord près de la fenêtre permettant de s'asseoir. De là il pouvait je té un coup d'œil sur un charmant jardin. En temps de paie, il voudrait avoir son propre jardin, pensa-t-il. Soudainement, une main toucha son bras et i se retourna. Que les Valar l'épargne, c'était encore cette blonde. Celle qui, il y a deux ans, avait fait de son mieux pour attirer son intérêt. Il ne lui avait fallu qu'un coup d'œil pour voir ce qu'elle était : une vaniteuse, gâté, naïve jeune elfe non mariée qui s'attendait ce que chaque male qu'elle rencontre tombe à ses pieds. De tels écervelés l'ennuyait mourir.

« Bonsoir Haldir, dit-elle, battant des ses longs cils doré. Te souvient-tu de moi ? »

« Oui, dit-il avec résignation. » Cette fois aucun de ses frères n'étaient là pour l'aider à s'en débarrasser. La dernière fois il se rappelait qu'il s'était arrangé pour la laisser Rúmil qui avait commenté plus tard qu'elle n'était pas contente du tout d'avoir été traité ainsi. Une môme, l'avait appelé Rúmil, ce qui amusait Haldir car il semblait que son plus jeune frère avait été infructueux dans toute ses tentatives pour séduire la jeune elfe. Ou peu être que Rúmil avait développé de meilleur goût.

« Tu ne paraît trouver ce souvenir plaisant, rétorquât-elle. »

Il trouva qu'elle sonnait rompt. Oui, sa première évaluation était correcte ; celle là était pourrie gâté. Il aura à la remettre à sa place aussi prudemment que possible.

« Ce souvenir en est a peine un, dit-il en gardant un visage neutre. Il n'est ni plaisant, ni déplaisant. »

Elle le regarda pendant un long moment, puis elle tourna des talons et partie ailleurs. Peu être avait-il été un peu rude, il réfléchit, puis décida qu'il ne l'avait pas été. Cette jeune elfe avait probablement brisé de nombreux cœurs sans une arrière pensée ou un regret. Elle avait besoin de réaliser son propre manque d'importance et d'apprendre un peu d'humilité. Un peu de discipline ne la blesserait pas non plus. Quiconque était en charge d'elle l'avait beaucoup trop laissé s'échapper. Il remercia les dieux pour ne pas lavoir sous sa responsabilité.

Une fois encore, il jeta un coup d'œil autour de la salle, et ne vit personne d'intéressant. Il décida donc de faire une promenade dans le jardin privé d'Elrond. Il se le rappelait depuis sa dernière visite. Il était assez remarquable.

x

Elanor avait été témoin de l'échange depuis une bonne position derrière une plante en pot, près du côté le plus éloigné de la salle. Et elle était furieuse. Comment osait-il traiter sa douce, innocente Lana de manière si cruel et sans cœur. Elle regarda le notoire gardien de Lórien quitter l'alcôve et partir vers la sortie opposée de la salle. Maintenant il passait la porte menant au jardin privé du Seigneur Elrond. Combien elle était tentée de le suivre et de lui faire part de ce qu'elle pensait.

Fulminant intérieurement, elle leva son verre de vin à ses lèvres et le vida. C'était un vin for, plus fort que celui qu'elle buvait habituellement, et elle pouvait déjà ressentir ses effets, étant donné qu'elle n'avait encore rien mangé. Et bien, peu être que cela était bien, parce que gronder le Gardien de la Marche de Lothlórien paraissait soudainement assez attirant. Le vin fournissait le petit extra de courage dont elle avait besoin.

Traçant son chemin à travers la foule, elle atteignit la porte du jardin et glissa au travers, la refermant fermement derrière elle. Elle s'arrêta pour écouter, se demandant si il y avait d'autre personne dehors, mais elle ne pouvait rien entendre. Elle ne pouvait voir Haldir, il devait avoir déjà passé la haie et être entré dans la partie central jardin. Très bien, donc, elle devrait y aller et le trouver.

Elle le trouva facilement et s'arrêta encore, prenant du temps pour l'observer de plus près. Il se tenait dos elle, ses cheveux blonds ruisselant dans son dos, ses mains serrés derrière son dos dans une attitude désinvolte. Il regardait la petite fontaine entourée par les fleures dont elle portait le nom, ces charmante, délicate et pâle fleurs appelées elanor. La nuit était douce et sombre. Le jardin était éclairé par une simple torche.

Il se retourna alors qu'elle approchait, bien qu'elle ne pensait pas avoir fait de bruit. Ses yeux rencontrèrent les siens et ses sombres sourcils finement arqués se soulevèrent. Apparemment il avait l'audace de paraître content de la voir.

« Bonsoir, dit-il. » Ce n'était qu'un simple mot, mais il semblait contenir une profusion de sens au-delà de l'évidence.

« Gardien de la Marche, dit-elle hardiment. Je souhaiterais vous dire un mot. »

« Vous pouvez m'en dire plusieurs, répliqua-t-il avec un léger soupir, mais d'abord dite moi votre nom. »

« Vous n'avez pas besoin de connaître mon nom. Vous le nom de quelqu'un d'autre, n'est-ce pas ? »

Le sourire d'Haldir se fana et ses yeux s'étrécir. « Une jeune femme qui parle par énigme. Cela devrait être intéressant.

Il flâna vers elle, son enthousiasme regard semblant passer sur tous les aspects d'Elanor. Soudainement elle nota qu'elle avait des difficultés à respirer. Il semblait plus large qu'un instant auparavant, et plus imposant. Intimidant même, Il portait une tunique bleu foncé, avec une sous tunique gris argent et un pantalon noir, des vêtements à l'ancienne mode qui mettait parfaitement en valeur ses larges épaules et son physique musclé. Il était magnifique, comme il l'était toujours, néanmoins elle ne devrait pas avoir de tel pensées alors qu'elle avait tant d'antipathie a son égard.

« Vous savez parfaitement ce que je veux dire, dit-elle froidement. Et je suis venu ici pour vous dire que je trouve votre comportement répréhensible. Vous devriez avoir honte de vous-même. »

Il était un peu désavantagé alors qu'elle l'insultait. « Vraiment. Et à quelle conduite vous vous referez ? »

« Je ne sais pas pourquoi vois jouez ces jeux ! J'ai vue ce qu'il c'est passé ! Je n'ai rein entendu d'autre qu'Haldir, Haldir pendant deux ans, et je vous dit que j'en suis malade ! » Le vin l'avait vraiment rendu imprudente, déjà elle entendait la petite cloche d'avertissement sonnant dans sa tête. Ce n'était pas n'importe quel elfe. Elle devait traiter avec prudence.

Il lui tourna autour comme un arrogant chat, et brusquement sa main se trouva sur son épaule, glissa vers son bras et se referma sur son poignet. Ses doigts étaient doux et fort. « Je ne sais pas de quoi vous voulez, mais je vais vous dire cela : Je n'accepterais pas de tel mots ou un tel ton des mes gardiens. Savez-vous ce que je ferais si l'un d'entre eux s'adressait à moi d'une telle manière ? »

« Je ne veux ni le savoir, ni m'en soucier. » Elle tenta de s'arracher à lui, mais il ne le lui permit pas. « Relâchez moi, ordonna-t-elle, ou je vais crier. »

« Essayez, et je vous stopperai, d'une manière qui ne vous plairait pas. Où peu être que vous aimeriez mes méthodes ajouta-t-il suavement. Mais je ne vous ait fait aucun tord. Pourquoi le voudrai-je ? Je voudrai plutôt vous embrasser. »

Elanor haleta, sidéré par le manque d'importance et de franchise qu'il accordait pour sa sœur. Même si lui et Lana avait mit fin à n'importe quel sorte de relation qu'ils partageaient, ce qu'ils devaient avoir, à en jugé par l'expression de Lana quand elle l'avait quitté. Et cela était arrivé il y a seulement quelques minutes ! Et il était l flirtant avec elle, si elle pouvait appeler ça ainsi.

« Vous êtes méprisable ! » Elle essaya d'entortiller son poignet pour se libérer de sa prise, et à sa surprise il la laissa partir. Elle frotta son poignet, le regarda furieusement et il lui rendit son regard.

« Je ne sais pas se que j'ai fait pour vous offenser, dit-il d'un ton égal. Nous ne nous sommes jamais parlé. Mais si je vous ai réellement blessé de quelque manière, je m'en excuse. »

Maintenant il essayait une différente méthode d'attraction, et cela était de lion plus efficace, car elle pouvait se sentir fondre, voulant lui pardonner. Voulant le toucher…

Douce Elberth, à quoi pensait-elle ? C'était seulement un stratagème pour lui faire baisser sa garde. Pas de doute, il ai parfait une tel habilitée depuis des siècles. Et bien, elle n'allait pas tomber pour cela ! Elle était plus sage que Lana, qui, clairement, n'avait pas été capable de passé outre son belle aspect extérieur.

« Je n'accepte pas vos excuses, l'informa-t-elle d'un ton cinglant. Vous êtes un vaurien, Haldir de Lórien, et si j'avais mon mots…

Elle haleta alors qu'une main des mains d'Haldir se referma plus haut sur son bras et que l'autre alla se placer autour de sa taille, la tirant contre lui. « Si j'avais mon mots à dire, cette charmant bouche ne devrait pas parler. » Il la regarda furieusement, la mâchoire serrée. « Je peut penser à un bien meilleur usage pour elle. »

Et avant qu'elle ne réalise ce qu'il se passait, il l'embrassait. Elanor avait été embrassé quelque fois, mais jamais par quelqu'un qui l'avait véritablement éveillé. Cette étreinte était aussi différente des autres, que la lumière de l'ombre. Pendant quelques minutes elle se tint dans un état de pur choc alors que la bouche d'Haldir couvrait sa sienne, que sa langue s'insinuait entre ses lèvres, d'une exigeant manière qu'elle n'avait encore jamais expérimentée, et qui envoya des frissons de désir courir le long de sa colonne vertébrale. Et à son horreur, elle réalisa qu'elle avait commencé à retourner le baiser…

Elle agrippa une grande poigné des cheveux d'Haldir et tira. « Laissez moi partir ! Comment osez-vous ! »

Et il la laissa partir. Le regard sur sa figure la déconcerta, un jeu d'émotions trop fugace pour être analysé. Il la regarda furieusement et ne dit rien, l'expression dans ses yeux lui disait qu'elle avait traversé une ligne que d'autre n'osait pas traverser. Mais elle était trop en colère pour s'en soucier.

« Vous allez être désolé ! » Sa poitrine s'alourdit de la pur agonie d'indignation et d'embrassement provenant de la connaissance qu'elle lui avait permit de savoir qu'elle avait aimé son touché. « Très désolé, répliqua-t-elle, presque en un sanglot. »

Il ne répondit pas, mais, seulement, la dépassa et passa la haie. Un moment plus tard elle entendit la porte s'ouvrir et se fermer. Son bref claquement lui dit qu'il était réellement contrarié. Très bien ! Il allait être encore plus contrarié quand elle en aurait finit avec lui. Jamais de sa vie elle n'avait ressenti une telle colère comme maintenant. Sur les dires de Lana, bien sur.

Ayant toujours du mal à respirer, Elanor examina les alentours et s'assit sur un banc de pierre, écoutant le doux bouillonnement de la fontaine. Son esprit tourbillonnait d'un fouillis d'émotions alors qu'elle regardait les étoiles. Colère, frustration et même désir, le tout bouillonnant en elle. Comment avait –il osé l'embrasser ! Et il n'avait même pas reconnut ce qu'il avait fait à Lana, mais avait nettement évité l'entière question.

Comme il était sournois ! Qu'est ce que Lana avait bien put voir en lui ? A côté de ses baisers, bien sure. Maintenant Elanor comprenait ce que Lana avait voulue dire quand elle disait qu'il embrassait bien. Il devait l'être pour lui avoir fait ressentir cela…oh, pourquoi pensait –elle de tels choses ? Elle toucha sa tête de la main. Le vin faisait toujours effet… ou c'était lui ? Ou les deux ?

Elle devait se concentrer sur Lana. Elle n'allait pas le laisser s'en tirer ainsi après avoir traité sa sœur comma ça. Elle avait besoin d'un plan. Que pourrait-elle faire pour le punir ?

Et doucement, le plan vint à elle. La plus osé, effronté et folle idée qu'elle ait jamais eu de sa vie. Allait-elle oser ? Pourquoi pas ! Il le méritait, et il serait si humilié quand ce sera finit qu'il ne dirait à personne qu'une simple elfe avait prit le meilleur de lui. Elanor enseignera au Gardien de la Marche une leçon qu'il n'oubliera pas de si tôt. Mais elle aura besoin d'aide. Qui ?

Telrion. Il était l'elfe dont elle avait besoin pour l'aider à le faire.

Elle allait devoir l'attraper rapidement avant qu'il ne quitte la soirée. Il s'ennuyait souvent dans ce genre de célébration, et préférait retourner dans ses appartements pour lire sa pile de manuscrit qui ne finissait jamais. Prenant un chemin qui conduisait à un virage et descendait la colline. Peu de temps après elle le trouva où elle e pensait, inhalant le parfum des roses du jardin d'Arwen qu'il croisait souvent sur le chemin menant ses quartiers.

« Telrion ? »

L'elfe de Rivendell se retourna. Il était grand et maigre, avec des yeux d'un bleu léger et de longs cheveux descendant jusqu'à sa taille.

Ces yeux brillèrent d'amusement dans la pénombre. Il repoussa se cheveux de son visage avec d'élégant doigts.

« Oh, bonjour Ellie. Tu me cherchais ? »

Elanor sourit, se tendit et mit sa main sur le bras de Telrion, le tirant plus profondément dans l'ombre du jardin. « Telrion, j'ai besoin de ton aide, la tienne et celle de Minden. Tu doit le trouver rapidement et me retrouver ici dans une demi heure. »

Telrion tapota sa main. « Ma chérie, j'adorerais t'aider mais la nuit ne fait que commencer. Tu devrais être à la fête, entrain de danser ! »

Elanor resserra sa prise sur son bras. « Telrion, mon chère ami, te souviens-tu de la fois où je t'ai sauvé du courroux du Seigneur Elrond, le mois dernier ? Quand tu prenais cette pille entière de parchemins de son bureau, sans permission ? Ah, je vois que oui. Qui l'a distrait pendant que tu te glissait à l'intérieur du bureau et les remettaient en place ? Et te rappelle-tu m'avoir dis que quand j'en aurai besoin, tu sera là pour moi. Et bien, ce soir, je te demande une faveur. »

Telrion plissa des lèvres, se rappelant clairement avoir effectivement prononcé ces mots. « De quoi a tu besoin ? As-tu perdu quelque chose ? Est-ce que quelqu'un t'a insulté ? » L'elfe s'ajusta, les yeux brillant. « Devrais je prendre cette personne à partie ? »

Elle secoua la tête. « Non, c'est plus compliqué que ça. S'il te plait, trouve Minden et rejoignés moi ici dans une demi heure. S'il te plait, Telrion ? »

Il l'étudia pendant un moment, puis acquiesça. « Très bien Ellie. Je le trouverai et l'on te rejoindra ici dans une demi heure. » Il s'inclina et parti.

Le temps passa doucement, mais ils revinrent enfin. Les deux elfes étaient grands, presque de la même taille avec les mêmes cheveux noirs, quoi que les yeux de Minden soient verts. Minden était coquin, espiègle, rusé, et avait toujours des problèmes. Il était juste le genre d'elfe dont elle avait besoin, réfléchit Elanor alors qu'elle se retournait pour les accueillir.

Minden s'inclina très bas au-dessus de la main d'Elanor, la baisant galamment. « Telrion dit que tu as besoin d'une faveur ? Cela ne te ressemble pas Elanor, Alors cela doit être assez important. Je suis plus qu'intrigué et honoré d'6etre incluse. »

Elanor prit une profonde inspiration, sachant qu'une partie de son courage s'était déjà envolé. Elle devait quand même le faire. De puis trop longtemps elle dérivait de bord à bord, acceptant tout ce qui se produisait, sans rien tenter pour changer le cours du ruisseau de sa vie. Elle n'y retournerait pas ; Il était temps de prendre le contrôle.

« Je te le demande, Minden, parce que tu es exactement se dont j'ai besoin. Vous l'êtes touts les deux. » Elle évalua du regard les deux elfes de Rivendell, ses plus proches amis. Tout était cousins et comme des frères pour elle. Ils étaient aussi des amis proche d'Elladan et Elrohir. Aimant s'amuser, les quatre était souvent réprimandé par Elrond pour divers ennuis et mésaventure.

« Et qu'elle est la faveur que tu demande ? » demanda Telrion.

Elanor prit une profonde inspiration. « J'ai besoin que vous kidnappiez le Gardien de la Marche de Lothlórien. »

Telrion le regarda fixement, et Minden éclata de rire. « Comme c'est dôle, dit Minden entre deux gloussements. Je pourrais jurer que tu viens juste de nous demander de kidnapper le Gardien de la Marche de Lothlórien. » Il se gratta derrière l'oreille et repoussa ses longs cheveux derrière sont épaule.

Elanor leva le menton. « C'est exactement ce que j'ai dit. »

Les deux elfes la regardèrent avec incrédulité, puis échangèrent un regard significatif. Elle ne les avait jamais vues nerveux auparavant, mais c'était définitivement l'émotion présente sur leurs visages. Elle posa ses mains sur ces lèvres. « Seriez vous effrayer par Haldir ? »

Telrion eut l'air maussade. « Je n'aurais pas utilisé le mot 'effrayer', Ellie. Terrifié serait plus précis. Pourquoi au nom d'arda veux-tu que nous fassions une chose si stupide ? Ne réalise-tu pas les conséquences qui pourraient suivre ? »

Elanor poussa cet argument de côté ; elle y avait déjà pensé elle-même. « Cela ne vous concerne pas. J'en prendrais l'entière responsabilité. Je dois faire cela pour Lana. Haldir à prit des libertés avec elle … Lui a brisé le cœur. Je vais le punir, c'est tout. »

Telrion et Minden la regardèrent avec confusion. « Mais Ellie, ceci est insensé ! Haldir a prit des libertés ? Avec Lana ? Es-tu sur de ce que tu dis ? Lana l'aura sûrement encouragée, tu sais. »

« Il aurait du mieux savoir, déclarât-elle avec colère. Lana est une innocente, vous le savez tous les deux. »

Ces deux amis échangèrent un étrange regard, et Minden soupira. « Te rend-tu compte comme il sera difficile de réaliser un tel plan ? Comment allons nous faire ? Le frapper derrière la tête ? Cela ne marchera pas. Haldir de Lórien est conscient de tout, tout le temps. Il n'est pas possible de s'en approcher sans faire de bruits. »

« Minden, s'il te plait. Il doit bien y avoir un moyen. Fais le pour moi ou … ou je jure que j'irais voir le Seigneur Elrond à propos des robes manquantes. Je sais que c'est toi qui les avais prisent quand il prenait son bain. »

« Tu ne ferais pas ça, protesta Minden, n'est ce pas ? »

« Tente-moi, rétorqua Elanor, Je ne souhaite pas avoir recourt à une telle tactique, mais je le ferais si vous m'y forcer. J'ai besoin de votre aide et vous me la devez. »

Minden grimaça. « Très bien, tu es pervers, femme elfe. Il me semble que tu connais trop de secrets de ces terres. » Il ria un peu nerveusement. « Nous le ferons pour toi… d'une façon ou d'une autre. Qu'est ce que tu as en tête ? »

Elanor soupira de soulagement. En faite elle avait retenu sa respiration durant tout ce temps. « Je veux que vous le droguiez et l'ameniez dans ma chambre. »

« Le droguer et l'amener dans ta chambre, répéta sarcastiquement Telrion. C'est tout ? »

Elanor croisa les bras. « Droguez le amenez le dans ma chambre et attachez le à mon lit. »

Minden paraissait avoir avalé sa langue, tandis que Telrion semblait être sur le point de blaguer. « L'attacher à ton lit ? » Répéta Minden en levant les sourcils. « Je t'en pris, quelles sont tes plans ? Douce Elbereth, réalise-tu ce que te fera Haldir quand il se réveillera ? Ou à nous, pour ça ? »

Elanor mit cela de côté d'un geste de la main. « Il ne peut rien faire si vous l'attachez solidement. Je ne vais pas le torturer, mais je veux seulement être la seule à contrôler. Ce serait une bonne idée de le bâillonner également. Je veux lui parler, et ce sera une discussion à sens unique. »

Minden soupira. « Elle a perdue l'esprit, Telrion. Cela surpasse toutes les blagues que je n'ai jamais jouées au court de ma vie entière. » Minden évalua du regard Elanor. « Peu être que je te connais pas aussi bien que je ne le pensais, ma petite amie. »

Elanor resserra les lèvres. Non, elle supposait qu'ils ne la connaissaient pas aussi bien, bien qu'ils aient été amis pendant plus d'un siècle. Ces jours ci, elle se reconnaissait à peine. Elle était mortellement malade d'être sage et prévisible. Elle détestait coudre, broder, et détestait el manque d'aventure dans sa vie. Elle détestait 6etre tout le temps seul. Même si elle était avec Lana, elle se sentait seule, parce que Lana ne s'intéressait à personne d'autre qu'elle-même. La seule activité que poursuivait Elanor avec joie était le jardinage. Il était bon de s'occuper de quelque chose qui ne vous répondait pas, qui ne gémissait pas, ou qui n'avait pas besoin qu'on lui reprise ses robes. Quelle pensé déloyal ! Pourquoi était-elle si rebelle ? Elle aimait Lana depuis le jour où elle était née, attirant son attention constamment, se coupant en quatre pour la garder heureuse.

« Vous aurez besoin de somnifère ? demanda-t-elle. J'ai quelques poudres. Tout ce que vous aurez besoin de faire est d'en mettre dans son vin. Après ça, Haldir ne sera plus un problème. Vous devez faire ça demain soir. Lana sera lion, en visite chez une amie. »

Les deux elfes acquiescèrent, et Elanor sourit. « C'est d'accord alors. Demain soir je vous attendrait ici jusqu'a ce que j'entende votre signal disant que c'est fait. » Elle se retourna et descendit la colline, et prit un autre chemin la menant plus près de chez elle.

x

Minden la regarda partir, et secoua la tête. « Et je pensait bien la connaître. »

Telrion s'assit sur un banc, les coudes sur les genoux. « Pense-tu qu'elle réalise dans quoi elle s'entraîne. Haldir de Lórien ! Elle joue avec le feu. »

Minden s'assit également. « Et tout cela à cause d'un affront imaginaire fait à Lana. Personne à part Ellie ne voudrait y croire. En épit de la beauté de Lana, je doute qu'Haldir lui ai jeté plus qu'un coup d'œil. Il est un trop bon juge de caractères pour être dupé les stratagèmes de cette elfe. Ellie est si intelligente à propos d'autres choses, mais si aveugle au sujet de sa sœur.

« Oui, et Lana a sûrement fait en sorte de voler tout les prétendant qu'Ellie devait avoir, et je doute qu'Ellie ne l'ai jamais réalisé. » Telrion frotta son menton pensivement. « Il ne serait pas amusant si cette foie Ellie était celle qui remporte le prix ? Pense-tu qu'Haldir pourrait être intéressé par notre petite Ellie ? »

Minden regarda un buisson de roses non loin, ses yeux étrécis pensivement. « L'attacher à un lit n'est pas ce qu'il y a de mieux pour retenir son intérêt. Ou peu être que si. Ha ! Maintenant que j'y pense, je l'ai vue lui sourire la dernière fois qu'il était là. J'était dans la cour quand il la vu. Elle s'est enfuit, mais cela n'a pas semblé le dissuader. Il la regardait avec un assez grand intérêt, à ce que j'ai noté. »

« Donc il y a un peu d'attraction ici, ou y avait. »

Minden se leva soudainement, ses yeux luisant de malice. « Par la lumière Telrion, bien sure ! »

« Bien sur quoi ? Je ne peux pas lire ton esprit, cousin. Qu'as-tu en tête ? »

« Nous avons besoin d'aide. » Minden sourit largement.

« Tu peux dire ça encore une fois. »

« Le Gardien de la Marche est un large et robuste elfe, et la maison d'Elanor se trouve du côté le plus éloigné de la cité. Comment, par le Mordor, allons-nous faire pour l'amener là bas sans que l'on nous voit ? »

« On y sera peu être pas obligé si on l'amène chez nous. »

« Et bien, je ne veux pas l'attacher à mon lit ! Pour les couilles de Morgoth. Je ne voudrais pas présent quand il se réveillera. »

Minden poussa son cousin du bras. « Soit silencieux et écoute. Qui, sur tout Arda, serait plus que disposé pour jouer une farce au Gardien de la Marche que ses propres frères ? J'ai entendu Elladan et Elrohir parler de leur sens de l'espièglerie. Si quelqu'un peut nous aider, ce sont bien Rúmil et Orophin. Et ils sont ici, je les ai vu tout à l'heure. »

Telrion tapa une main sur sa cuisse. « Tu as raison ! Nous leur parlerons demain. Mais si ils ne sont pas d'accord nous devrons aller voir Elanor et lui dire que ce n'est pas possible. »

x

L'après midi suivant.

Rúmil regarda les deux elfes de Rivendell, son expression soigneusement contrôlé. « Réalisez-vous ce que vous demandez ? »

Minden sourit. « Votre frère ale sens de l'humour, n'est-ce pas ? »

Orophin grogna. « Humour ? Haldir ? Oui, il a le sens de l'humour, mais vous seriez heureux de ne jamais en faire l'expérience. Cette jeune elfe ne devrait pas aimer les conséquences. Vous dites qu'il lui a sourit, ce que j'admet est de bonne augure, mais c'est quand même un dangereux tour de sa part. Il y a des moyens beaucoup plus surs pour gagner ses attentions. »

Rúmil se pencha en avant. « Elle souhait l'amener dans sa chambre et l'attacher à son lit ? Rien de plus ? Par les Valar. Je ne netterrais pas Haldir en lieu non sur. »

Telrion secoua la tête. « Elanor n'a pas une once de méchanceté. Il ne sera pas en danger physique. De plus, si vous êtes d'accord, nous lui donnerons un avantage dont Ellie ne sera pas au courant. »

Rúmil sourit et étrécit les yeux. « Quel est votre plan ? Donnez nous les détails et nous décideront si nous vous aidons ou pas. »

Minden et Telrion se regardèrent. Dire à ces deux gardien de Lórien leur plan était risqué, mais c'était un drôlement bon plan ! Il devrait être bon pour Ellie et Haldir, si les choses se passaient bien. Minden sourit largement et procéda aux explications. Il ne fallu que quelques instants pour donner aux Lórien frères les détails.

Telrion fronça soudainement les sourcils. « Vous avez exprimés vos inquiétudes au sujet d'Haldir, mais à propos d'Elanor ? Haldir ne fera pas de mal à notre petite Ellie ? »

Rúmil et Orophin rirent. « Non, dit Rúmil. Haldir prendra l'avantage et peu être volera quelques baisers, mais aucun mal physique ne lui arrivera. »

Les frères de Lórien se regardèrent l'un l'autre, semblant se consulter silencieusement. Puis Orophin dit : « Nous acceptons d'aider. Rejoignez nous à la chambre d'Haldir ce soir, au couché du soleil. Il a été d'une humeur noir toute la journée, quoique que je ne sache pas pourquoi. Mais je sais qu'il ne sera pas d'humeur à sortir, donc ramenez beaucoup de vin. Ce stupide elfe peu boire comme un nain. Cela prendra quelque temps avant qu'il se relax. Seulement à se moment vous pourrez droguer son vin. Nous pouvons aider à le distraire. »

Les elfes se serrèrent la main et ceux de Rivendell partirent.

Rúmil se retourna vers Orophin. Pourquoi a-t-il toujours les meilleures aventures ? Comme j'aimerais qu une belle elfe m'attache à son lit ! »

Orophin sourit largement. « Oui, et peu être que l'on peu rendre cela plus intéressant pour elle. » Il rit a gorge déployé et s'approcha de Rúmil, détaillant son idée. Le sourire qui apparu sur le visage de son frère y resta pour le reste de l'après midi.

(à suivre...)