JE SUIS DE RETOUR EN CETTE CHOUETTE (saleté de) RENTRÉE !
Comment allez-vous ? Vos vacances ? Bien ?
SUPER !
On se retrouve avec une nouvelle Série cette fois ! Oui oui, Série !
Composée de quatre parties que je vais poster en chapitres. J'espère que ça va vous plaire !
Elle vient du fantastique esprit de MellyTheHun sur AO3.
BONNE LECTURE !
« S'il te plaît, marche, marche, marche- »
Les doigts de Stiles insérèrent maladroitement la pièce dans le trou et il attendit patiemment que ça sonne. Il regardait constamment derrière lui, essayant de discerner à travers la buée qui recouvrait le plastic de la cabine téléphonique- essayant de voir si l'inconnu était quelque part dans le coin. Mais il ne pouvait rien voir à cause de la pénombre et de la pluie.
Et il aurait dû prêter plus d'attention à ce que faisaient ses doigts .
Quand il entendit qu'on décrochait à l'autre bout du fil, son cœur se mit à battre plus vite encore, à la fois rassuré et effrayé. Il passa outre une quelconque salutation fatiguée- il savait qu'il était deux heures du matin et il n'avait pas le courage ni même la patience en ce moment même d'écouter Scott se plaindre à ce sujet.
« Scott- écoute, je suis désolé de t'avoir sûrement réveillé, mais quelqu'un- quelqu'un me suit. La Jeep m'a lâchée sur la rue Kennedy et elle est garée sur le bord de la route, mon téléphone n'a plus de batterie et je peux pas appeler de dépanneuse, on dirait le début d'un putain de film d'horreur, Scott ! Il pleut et il fait noir, mon portable est mort, je suis seul, ma voiture m'a lâchée et maintenant je suis suivi par quelqu'un, je ne suis pas assez intéressant pour être le personnage principal d'un film d'horreur, Scott ! Je suis un personnage secondaire au mieux ! Et tout le monde sait que la première personne à apparaître à l'écran est la première à mourir ! Je t'en prit, je t'en prit, je t'en prit viens me chercher- j'ai pu marcher vers l'intersection super chiante entre Calhoun et DeRenne, là où le feu ne reste vert que deux secondes- tu sais celui- »
Il entendit un bruit fort en dehors de la cabine, mais ce n'était définitivement pas le bruit du tonnerre. Il pressa le téléphone plus près contre son oreille et se replia sur lui même, cherchant à travers la vitre plastifiée de la cabine malgré la pluie.
« Scott, » chuchota Stiles, « Scott- je crois qu'il m'a trouvé. Je dois, je dois raccrocher, je crois ? Je dois rester silencieux... S'il te plaît fais vite. Je ne veux vraiment pas être le gars qui meurt avant même que le générique de début ne commence. Je t'en prit fais vite. »
Il était tellement nerveux qu'il raccrocha avant même d'avoir une réponse de la part de Scott, mais s'il avait décroché et écouté tout ce temps, alors la chance voudrait que Scott soit déjà en chemin. Stiles espérait vraiment qu'il arriverait à temps- s'il était dans sa Jeep, ce serait quand même vingt minutes de trajet de sa maison à ici. Scott n'avait pas vraiment d'avance pour le coup.
Les yeux de Stiles étaient grands ouverts il clignait à peine des yeux- regardait juste à droite et à gauche, guettant chaque ombre qui passait sur la cabine.
Il entendit un autre bruit fort et il pouvait dire ce que c'était à présent- une batte. Une batte métallique. Quelqu'un frappait sur ce qui semblait être une benne à ordures. Son cœur était quelque part dans sa gorge- il aurait dû recharger son portable avant de quitter la maison, il aurait dû emmener Roscoe au garage il y a des semaines, il aurait dû quitter la soirée avant minuit, mais non- maintenant il était là, à se faire stalker par un maniaque avec une batte métallique et il allait probablement mourir.
« J'espérais tellement que ma mort comporterai plus de course poursuite en voiture et d'explosions... » marmonna Stiles avec regret, se craquant les doigts nerveusement, « ...et aussi peut être le bruit des sirènes dans Kill Bill... ou au moins une musique de fond... »
Il observa autour de lui, entendit un autre bang et sa tête pivota d'un coup sur sa droite. A deux rues de là, à travers la vitre plastifiée rayée et floue, et la violente averse, il pouvait apercevoir une énorme silhouette. La personne traînait quelque chose sur le sol- la batte métallique, supposait Stiles.
Voir son hypothèse s'avérer être vraie n'était même pas ce qui l'effrayait – mais bien le fait de savoir que la silhouette pouvait le voir aussi. Il ne pouvait pas discerner d'yeux à cette distance, aucun bruit ne se faisait entendre de leurs côtés respectifs, mais il pouvait sentir son regard le pénétrer.
Il était repéré et acculé.
Il jeta un regard sur la porte qui était loin d'être solide et remarqua un verrou, qu'il enclencha. Il ne pensait pas que ça ferait grand chose. Peut être que ça lui donnerait quelques secondes de plus pour penser, mais n'importe quelle barrière entre lui et ce psychopathe était mieux que rien.
L'énorme silhouette leva la batte du trottoir mouillé et la posa sur une épaule. Il commença à marcher vers la cabine téléphonique dans une lente démarche – il avait déjà gagné. Il allait tuer Stiles et son assurance avait une putain d'énergie tangible.
Stiles imaginait que ça devait beaucoup ressembler à ce qu'une personne pouvait ressentir quand elle voyait la première vague d'un tsunami arriver, ou quand elle voyait la glace commencer à tomber d'une montagne, déclenchant une avalanche. Le danger était gigantesque, terrifiant et il n'y avait absolument rien à faire, si ce n'est le regarder venir à vous.
Les mains de Stiles tremblaient et sans quitter des yeux son stalker dissimulé dans le noir, il pensa à son père. Les larmes commençaient à lui monter aux yeux- son père sera sûrement celui qui trouvera son corps mutilé. Il sera l'un des premiers sur la scène. Stiles sera sans doute méconnaissable à cause des coups, ils l'embarqueront et ça allait détruire son père- un petit gémissement apeuré lui échappa et son estomac se noua tendis que son stalker se rapprochait.
Il avait le dos collé contre le téléphone, faisant face à l'attaque imminente et une fois que l'homme à capuche fut près de la cabine, Stiles réalisa qu'il n'avait aucune idée de qui était cette personne. C'était un étranger.
La première pensée qu'il eu alors fut que ce serait beaucoup plus compliqué d'attraper son meurtrier à cause de ça. Il pouvait déjà voir son père penché sur des dossiers et des papiers, ne comprenant pas pourquoi il n'arrivait pas à trouver qui avait tué son seul enfant- soudain la batte s'abattit sur le plastique.
Stiles sursauta et hurla, se jetant plus loin si possible en arrière, ce qui fit entrer douloureusement dans son dos le téléphone. Le plastique se plia, mais ne cassa pas. L'homme frappa à nouveau, laissant derrière une profonde éraflure et les grosses larmes que Stiles avait accumulées commencèrent à couler. Il frappa encore et encore, puis il se décala vers la porte. Il la secoua si furieusement, que Stiles en fut plus effrayé que par la batte.
L'homme commença à frapper contre la porte avec la batte, le tonnerre grondait et Stiles convulsait. Le verrou n'était pas solide- cette cabine était vieille et cette homme était fort, Stiles allait mourir putain.
La batte réussit finalement à casser la vitre et passa à travers comme la hache dans Shining et Stiles se rua sur le mur opposé à la porte, avec seulement quelques mètres entre lui et son assaillant. Il pleurait, bruyamment, s'agrippant aux murs, incapable de quitter des yeux l'homme forçant son passage dans la cabine. Il abattit sa batte encore quatre, ou cinq fois et la porte était presque complètement détruite quand, en un éclair de mouvements, l'homme disparu complètement.
Stiles cligna des yeux, essayant de retrouver son souffle, mais il ne semblait pas y parvenir. Il était trop effrayé pour se pencher et voir ce qui venait de se passer, mais il n'en eu pas besoin puisque rapidement, il vit quelqu'un d'autre- un autre inconnu, au corps musculeux, qui tenait maintenant la batte. Il portait une veste en cuir qui luisait sous la pluie- ses cheveux aussi. Il porta un coup sur la tête de son assaillant puis il y eu un grand silence.
Stiles était figé contre la vitre en plastique quand le nouvel homme se redressa, lâcha la batte, lui même à bout de souffle. Il avança vers la cabine- Stiles ne le reconnaissait pas. Il était très beau, avec des yeux de couleurs et des cheveux ébènes. Il tendit une main vers Stiles- une main qui était tachée de sang.
« Tu vas bien ? »
Sa voix était grave et sérieuse, et Stiles, malgré ses nerfs à vifs, sentit une chaleureuse sensation se propager dans sa poitrine- il se sentait en sécurité.
« Qui- qui êtes vous ? »
« Je ne suis pas Scott. »
Stiles haussa un sourcil, une larme glissant sur sa joue, «... quoi ? »
« Tu m'as appelé, » expliqua l'homme, « Tu as du te tromper de numéro. Tu demandais à quelqu'un du nom de Scott de venir te chercher. J'ai essayé de te dire que ce n'était pas le bon numéro, mais je n'arrivais pas vraiment à en placer une. »
Stiles laissa échapper un rire nerveux sans sourire, de l'anxiété apparaissant en lui- froide et oppressante. La main de l'homme était toujours tendue vers lui, attendant patiemment.
« Pourquoi- tu es venu me sauver ? »
« Je pouvais pas te laisser mourir avant le générique de début, » annonça l'homme en riant doucement.
Stiles rit à nouveau, un peu plus sincère cette fois et une autre larme coula- il était tellement submergé par son anxiété et son soulagement, qu'il ne savait pas quoi faire. Il avait passé la dernière demie heure à essayer d'échapper à un étranger, et maintenant il voulait se blottir dans les bras d'un autre étranger.
« Comment tu t'appelles? »
« Derek. »
« B-bonjour Derek. Je suis Stiles... Je- je suis super content de pas être mort en ce moment.. »
Les lèvres de Derek s'étirèrent faiblement, presque un sourire et il répondit, « de rien. Prends ma main, Stiles. Je vais t'emmener en sécurité. La police arrive. »
« Elle- attends- c'est vrai ? »
Derek hocha la tête, « Je les ai appelés en quittant mon appartement- si tu ne m'avais pas dit dans quelle intersection tu étais, je ne sais pas si je serai arrivé à temps. »
Toujours tremblant, Stiles attrapa la main de Derek et bien que le sang était dégouttant, sa main était large et rassurante, les jambes de Stiles se transformèrent en gelée. Il tomba pratiquement en dehors de la cabine, tout droit sur Derek, mais celui-ci le rattrapa par les épaules, le gardant droit.
« Tu peux rester debout quelques instants ? »
Stiles hocha la tête, mais Derek ne semblait pas vraiment le croire. Il retira une seule main à la fois pour pouvoir retirer sa veste en cuir. Il en recouvrit les épaules de Stiles et- c'était énorme sur lui. Mais c'était aussi chaud. C'était très chaud, tellement confortable à l'intérieur, et portait l'odeur d'un parfum très agréable. Il la serra plus étroitement contre lui, et avant de savoir ce qui se passait, Derek le portait comme une mariée et commençait à se diriger en dehors de la ruelle.
« H- hé, je peux marcher tout seul ! »
« Non, vraiment tu ne peux pas, » répliqua Derek, souriant doucement, « En plus, tu fais à peine quarante cinq kilos. Ne t'en fais pas. »
Stiles fusilla du regard le profil du beau visage de Derek jusqu'à ce qu'il tourne la tête vers lui et hausse un sourcil.
« Quoi ? J'essaye juste de t'emmener au chaud. »
« Je sais pas, mec, » dit suspicieusement Stiles, « Je pensais que c'était le début d'un film d'horreur, mais maintenant, je commence à croire que ça ressemble beaucoup à une romance là. »
La pluie tombait toujours fortement et le tonnerre grondait, mais Stiles n'était plus effrayé par ça maintenant. Le calme de Derek se transmettait aussi en lui, étrangement.
« Comment tu sais ? » sourit Derek.
« La vie d'un jeune homme est en danger imminent dans une nuit sombre et orageuse, quand soudain un inconnu irrésistiblement beau apparaît, le sauve et le porte en sûreté ? »
« Irrésistiblement beau, tu dis ? »
Stiles rougit et grogna avec agacement, mais il commençait à sourire et les larmes avaient cessées de couler. Il tremblait toujours un peu, mais la veste aidait vraiment à le rassurer.
« J'ai juste vu énormément de vieilles télé-novellas à la romance nauséeuse à l'aéroport, qui avaient des posters comme ça. Sauf que c'était souvent une femme pauvrement vêtue qui était portée par un loup garou, ou un truc du genre. »
Derek ricana, « si seulement tu étais une femme pauvrement vêtue, là tout serait pareil. »
Stiles rit vraiment à cette déclaration, puis se blotti effrontément dans le creux du coup de Derek. C'était un homme au corps très chaud, et sa veste, ses cheveux et sa peau sentaient très bon. Ses converses mouillées couinaient quand il les frottaient l'une contre l'autre anxieusement.
Il entendit les sirènes de la police au loin et frotta son front contre le coup de Derek avant de dire, « Bah, ça alors, Derek. Tu es mon héro. »
Le coup de Derek devint plus chaud et Stiles réalisa que Derek était gêné. Il l'aimait de plus en plus chaque secondes.
« Dis pas de bêtises, Stiles. »
Stiles laissa ses paupières se fermer- il était trop stressé pour dormir, mais son corps se relaxait et Derek allait le garder en sécurité. Il en était sûr.
Derek le protégerait.
FIN PARTIE 1
Alooooors ?
C'est un peu plus sombre et palpitant que d'habitude, mais j'ai adoré ! Et vous ?!
Je sais que beaucoup attendaient une alpha/oméga, et j'y travaille promis. J'en ai deux sous la main. C'est juste que ça demande plus de précision et de travail question vocabulaire ahah.
Je sais aussi que j'avais promis plus de traductions pendant les vacances, mais que voulez vous ? Trop de temps et pas assez de motivation mdrr, on se refait pas. Et puis, j'ai été pas mal occupée aussi. J'espère que vous ne m'en voulez pas trop ?
MAIS VOILA JE SUIS LA POUR VOUS REMONTER LE MORAL POUR LA RENTRÉE C'EST PAS MAL AUSSI NON ? HA !
Aussi, si jamais je vous manque (lol) je m'amuse à créer de petits UA sur mon Twitter (xDaachan). Ceux qui me suivent déjà de quoi je parle. C'est pas génial-génial, puisque je ne suis pas une pro de l'écriture, mais j'innove. Il faut tenter dans la vie comme on dit ! Haha !
Allez, je vous dit à bientôt ? Je vais essayer de faire comme l'autre fois, un chapitre toutes les semaines. (disons vendredi soir, ou samedi... ou dimanche MDRR)
LA BISE MES LOUPS !
