Disclaimer : Les noms connus ou autre ne m'appartiennent pas ! Seuls l'histoire et les personnages que vous ne me connaissez pas m'appartiennent!

Me voilà de retour pour une toute nouvelle fanfiction. C'est un peu différent de ce que j'avais l'habitude de faire (donc pas de DMHG pour une fois), mais j'en avais grandement envie depuis un certain temps, alors je me suis 'Pourquoi pas?'. J'avoue, je me suis un peu lâchée, mais je m'éclate vraiment à écrire cette nouvelle fiction et j'espère vraiment que ça vous plaira, autant que je m'amuse à l'écrire ! Je dois avouer que j'ai pas mal hésité à la publier et aujourd'hui, j'ai décidé de me lancer.

Petite précision:

Les dialogues en italique sont en français. Ceux qui ne le sont pas sont en anglais, vous comprendrez en lisant la fiction.

En tout cas bonne lecture et n'hésitez à me laisser des commentaires!

Spécial dédicace à Naouko qui non seulement apparaît dans cette fic et qui en plus m'a aidé à écrire cette fic. Merci beaucoup pour ton soutien et pour supporter mes doutes d'auteur ! Je t'adore!!


Chapitre 1 : Une vie ordinaire.

Devant le miroir, je terminais de m'appliquer du maquillage. Je n'étais pas en avance, comme toujours. Il me fallait trois heures à chaque fois pour me préparer à sortir, ce qui avait le don d'énerver mes colocataires. On aurait pu croire qu'au bout de 7 mois à vivre avec moi, elles auraient pris l'habitude, mais non ! Elles râlaient toujours autant. En même temps, il fallait me comprendre. Une heure trente pour choisir la tenue, une demi heure sous la douche, une autre demi heure pour coiffer la tignasse blonde qui me servait de cheveux (je déteste les cheveux bouclés, impossible d'en faire quoique ce soit), et la dernière demi-heure à me maquiller. Faites le calcul, ça fait bien trois heures ! Mes colocataires le savaient mais il fallait toujours qu'elles me laissent la salle de bain en dernière.

« Olivia Delcroix, magne tes fesses ! On va être en retard ! » Cria en français Nolwenn, ma colocataire.

« J'arrive ! » Hurlai-je en français aussi de la salle de bain.

J'appliquai une dernière touche de mascara et observai le résultat dans le miroir. Pas trop mal ! Au moins, mes yeux verts étaient mis en valeur. Pour le reste, je n'étais toujours pas convaincue mais, je n'avais plus le temps de changer de tenue. Tant pis, je devrais me satisfaire de ça : un T-shirt qui se voulait décolleter mais qui ne rendait rien, vu ma petite poitrine et un short qui selon mon avis, me boudinait les hanches. Heureusement que mes talons mettaient un peu en valeur mes jambes. Je sortis de la salle de bain et passa par ma chambre pour récupérer mon sac et mon blouson puis rejoignis enfin mes amies.

« Enfin ! » Railla Teresa, ma colocataire mexicaine.

« Sans commentaire… On y va ? » Demandais-je.

Nolwenn leva les yeux au ciel alors que je prenais les clés de la voiture. Sans plus attendre, on sortit de la maison, qu'on ferma à clé. Je mis le contact et la voiture s'élança dans les rues de Vancouver….

Avant toute chose, je me dois de vous expliquer quelques petites choses. Comme vous l'aurez deviné, je m'appelle Olivia, française émigrée au Canada, à Vancouver pour être précise, pour une année complète en Erasmus. Je vis avec mes deux colocataires, Nolwenn, française comme moi, une tarée comme moi aussi, sauf que c'était la version brune et Teresa, une mexicaine très gentille et agréable à vivre. Nolwenn, 21 ans, brune aux yeux bleus, était en Sociologie et Teresa, 24 ans faisait du Commerce. Moi, j'étais en journalisme/écriture, enfin, c'était assez compliqué… Le fait est que c'était simple de choisir ses études quand on savait quoi faire, mais moi, j'en avais aucune idée. Juste que j'adorais lire et écrire… Ca réduisait certes le champ, mais c'était un rêve assez utopique… Nous étions vendredi soir et comme tous les vendredis soirs, on se mettait en route pour rejoindre nos autres amis, en avant pour danser toute la nuit…

La neige avait pris place sur Vancouver depuis le mois de janvier. Ce n'était pas grand-chose, mais pour rouler, c'était une vraie galère. Je détestais rouler sur cette patinoire. Et forcément, les filles se vengeaient de ma lenteur à me préparer en me laissant le volant.

Quelques minutes plus tard, on se trouvait enfin devant le bar où on avait rendez vous. Les autres étaient déjà, comme on pouvait s'y attendre. Je garai la voiture sur le parking, du mieux que je le pouvais. A trois, on entra dans le bar et chacune d'entre nous salua nos amis, Kelly, Max, Chace et Sara. On commanda des boissons, pour se mettre dans l'ambiance. Une vodka pour moi, s'il vous plaît ! La soirée allait être bonne.

Deux heures plus tard, je commençais à sentir les effets de l'alcool. Je commençais à bafouiller, pourtant avec le temps, je devrais tenir l'alcool, mais apparemment pas… Bref, il était de changer d'endroit avant que ça ferme. C'était quand même un peu nul que les discothèque ferment à 2h du matin.

Chace conduisit car les autres n'étaient déjà plus en état. Le club était plein mais on réussit à se faufiler entre la foule, pour se trouver une place. Avec un verre à la main en plus. Une fois le verre descendu, en route pour la piste de danse. Puis on a bu, dansé, bu, dansé...

Le lendemain matin, la seule chose dont je me souvenais était que je m'étais bien amusée… Jusque 1h, après, c'était le trou noir et j'en payais les frais en me réveillant. Vive les gueules de bois ! On a beau en avoir plusieurs dans une vie, non seulement on est jamais vacciné, et en plus, on y retourne toujours. Je regardais rapidement l'heure : 12h13. Rien que ça ! J'hésitais : me lever et vomir ou rester en mode loque dans mon lit…. Le choix était assez cornélien. Après un quart d'heure de délibération et une motivation venue de nulle part, je me levai. M'aidant des murs, je pris la direction de la cuisine, sans manquer de rater une marche dans l'escalier, augmentant ma gueule de bois.

Dans la cuisine, Teresa était assise, une tasse de café à la main. Je saluai mon amie et me préparai une aspirine à l'eau. Nolwenn ne devait pas être dans un meilleur état que moi, vu qu'elle avait été ma compagne de beuverie. Et voilà à quoi se résumer nos samedis le plus souvent : remise en forme après la soirée du vendredi. Mais c'était tellement bon de sortir. Avec un sourire en coin, Teresa me dit :

« Alors, tu vas l'appeler ? »

Alors, là ! je ne voyais absolument pas de qui elle parlait. Devant mon air étonné, elle reprit :

« Le mec que t'as embrassé pendant trois quarts d'heure ? »

« Me souviens pas… » Rétorquai-je.

C'était vrai, j'avais beau essayé de fouiller dans ma mémoire, non, je voyais pas… C'était le problème quand on buvait trop, on oubliait ce qu'on faisait. La preuve en était. Heureusement que je ne faisais pas ça toutes les semaines. Bon, allez, j'avoue, une ou deux fois par mois, ça va, ça gère ? Mon aspirine avait maintenant fondu et je la bus d'une traite. Ca faisait du bien. Il n'empêche que la journée allait être longue. Et je n'avais pas tort. Teresa se moquait de moi. C'était facile pour elle, elle ne buvait jamais, alors, forcément, elle ne connaissait pas les gueules de bois. Ce n'était pas mon cas.

Nolwenn émergea vers 3h de l'après-midi, la tête dans le cul. Elle était toute décoiffée, cernée, un vrai zombie. Le seul fait de se déplacer de son lit au canapé était un vrai parcours du combattant pour elle. Je la regardais faire, un sourire moqueur. Elle lâcha en français :

« Ne t'avise même pas de faire un commentaire, Delcroix… »

« Pas mon genre… »

Comme je l'avais prévu, la journée fut très longue, jusqu'à un certain point. A 9h du soir, j'étais couchée dans mon lit, comme une vieille alors que j'avais à peine 22 ans, avec mon petit verre d'aspirine. A peine le temps de le boire que je tombais de sommeil.

Le dimanche, ça fut ménage et shopping. Les magasins ne fermaient pas ce jour-là. Autant en profiter. J'adorais ce genre de journée. J'aimais passer des moments avec les filles. J'avais eu peur au départ de ne pas trouver de logement ou de ne pas m'entendre avec mes colocataires, mais finalement, tout s'était bien passé et je ne regrettais pas un instant. On s'amusait bien toutes les trois et ça serait dur à la fin de l'année de se quitter. Plus que trois mois, déjà !

Enfin, on profitait de notre dimanche ensemble avant de retourner en cours. On s'habituait vite à cette vie. Même mes parents disaient qu'ils ne me voyaient plus (sur Skype, je veux dire). Mais la liberté, c'était tellement bon. A part les cours, le lundi matin à 8h en sachant que j'avais une demi-heure de route.

Une simple vie ordinaire dans un pays lointain.

Enfin, c'était ce que je croyais…


Notes de l'auteur: Voilà donc ce premier chapitre totalement différent de mes fics de d'habitudes! Bon, comme c'est juste la mise en place de l'histoire, je me suis dis : 'Allez, ce soir, allons-y pour deux chapitres, donc à toute de suite...'

Moi, je serais vous, je me lâcherais sur le bouton vert. Qu'est-ce que je l'aime ce bouton vert? Essayez pour voir... La review, c'est l'énergie de demain...