1ère fanfiction à chapitre, je ne sais pas si elle va être longue ou pas, à vrai dire je la commence sur un coup de tête donc je verrais bien ce que mon cerveau me dicte o/
Enjoy pour le chapitre 1 trés court qui est plus une mise en bouche qu'autre chose (de toute manière à l'heure ou je poste ceci, je n'ai pas écris de suite même si j'ai une petite idée, je verrais selon les reviews et les vues de ce que je ferai)
Toujours la même chose, si vous voyez des fautes d'ortographes c'est qu'elles se sont glissées là contre mon gré, cruelles qu'elles sont.
Les roulettes de la planches accrochaient le bitume, laissant leur bruit caractéristique raisonner entre les murs de la petite ruelle.
Il en sortit rapidement, se retrouvant dans un bain de foule, mais il n'y prêta pas plus attention, que ce soit au vieillard assis sur le banc, à l'homme qu'il faillit renverser alors que ce dernier était au téléphone et encore moins aux jeunes filles devant les boutiques.
Cela devait faire une heure qu'il roulait sans but, errant de-ci, de-là dans leur territoire qui ne l'était plus vraiment... Il fronça des sourcils à cette pensée et mis son casque, augmentant brutalement le volume pour se couper du monde et se noyer dans la musique.
Il ne voulait pas penser à la mort de son roi, malgré les dix mois passés depuis, la douleur restait bel et bien présente. Pour lui, c'était des conneries de dire que le temps efface les maux. C'était faux. Il avait l'impression d'avoir toujours aussi mal chaque soir quand il fermait les yeux et qu'il se souvenait de son entré à Homra, à l'homme qui l'avait sorti de la rue, à la première fois qu'il avait découvert le bar, au visage souriant de Tatara, aux couleurs chaudes qui le maintenait dans une atmosphère réconfortante, le demi-sourire de Saru'...
Il claqua la langue, il ne fallait surtout pas qu'il pense à ce traitre de singe en plus, il ne pourrait le supporter. Aprés la mort de Mikoto, ce dernier n'avait plus donné aucun signe de vie, bien qu'il n'en donnait pas beaucoup avant mais... Yata l'avait quand même en travers de la gorge. Il ne le croisait même plus dans les rondes des bleus, à croire que ce dernier avait tout bonnement disparu d'un seul coup. Il ne l'avouerait jamais, mais il s'inquiétait à son sujet même sans le vouloir, aprés tout, ils avaient partagé beaucoup de choses ensemble et les souvenirs ne pouvaient être balayés d'un revers de main.
Il en avait marre de trainer sous le soleil, le casque toujours sur les oreilles, il accélèra légèrement pour rentrer au plus vite et s'enfermer dans la pièce du fond, au bar. Il n'avait aucune idée de s'il allait à nouveau passer les films de Totsuka en boucle mais... Il avait besoin de repos, alors peut-être pas. Oui... S'allonger lui ferait le plus grand bien.
Il arriva enfin à la bâtisse. Poussant la porte avec douceur, il fut accueillit par l'éternelle clochette, le tintement le soulagea sans vraiment qu'il y prenne garde.
La porte refermée, il se tourna à nouveau vers le bois. Les couleurs étaient les mêmes, inchangés depuis qu'il était arrivé, la poussière c'était tout de même accumulé étant donné que Kusanagi-san était parti depuis bientôt trois semaines.
Il fit quelques pas et le silence lui fit comprendre qu'il était probablement seul. Son skate dans la main, il continua jusqu'à l'arrière boutique ou il se laissa choir dans le fauteuil plus que confortable, sa planche aux pieds de ce dernier.
Il frotta ses yeux, laissant son bras sur eux avant de soupirer longuement. Il était las, las de tout et de n'importe quoi. Plus rien ne l'inspirait. Il avait perdu sa joie de vivre. Les couleurs du bar était les mêmes comme il le pensait, alors pourquoi les trouvait-il plus fades ? La ville aussi lui semblait bien terne, autant que les gens qui l'entourait. Du moins, quand il les voyait.
Il se tourna, face au dossier. Il fallait vraiment qu'il arrête de réfléchir, mais voilà, quand la déprime nous tient, il est rare qu'elle nous lâche facilement.
Il ferma les yeux, se recroquevillant sur lui-même, le casque sur les oreilles mais le volume moins fort que tout à l'heure, il se laissa bercer par le tempo, s'endormissant doucement dans un sommeil sans rêve, réparateur.
Il faisait bon, c'était chaud. Doux aussi... Il émergea difficilement, se rendant compte qu'il devait s'être endormi il y a un moment au vue de la nuit à l'extérieur. La chaleur...? Il se mit sur le dos pour constater qu'Anna s'était joins à lui pendant son sommeil et Kamamoto avait dû en profiter pour leur mettre une couette sur les épaules, évitant un coup de froid.
Il regarda le visage de l'enfant. Elle ne montrait vraiment pas ses sentiments. Bien qu'elle était jeune, il savait qu'elle comprenait parfaitement la situation et pourtant... Elle était vraiment forte, pouvait-on en dire autant de lui ? Non, surement pas. Il s'était totalement renfermé, submergé par ses émotions, il n'avait pas sû faire face à la dure réalité.
Il carressa la joue de la jeune fille pendant de longues minutes avant de se stopper. Il n'avait pas envie de la réveiller, elle était si belle endormie, on aurait pensé à une poupée avec son teint pure et ses longs cheveux clairs.
Il dû resté une bonne heure prés d'elle avant d'avoir le courage de se lever. Sa vessie l'aidant à se décider.
Kamamoto dormait sur le canapé de la grande salle. Il avait tellement maigri que son ami était totalement méconnaissable. Il n'avait pas fait attention sur le coup, mais Yata s'en voulait de ne pas avoir pris soins de sa famille comme cela, le chagrin n'était pas une excuse pour délaisser ceux qu'on aimait. Merde, pourquoi personne ne l'avait secoué ?
Il fit son affaire et sorti de nouveau, planche sous le bras. L'air de la nuit lui ferait le plus grand bien, tout comme la vue de la ville du plus haut gratte-ciel.
