Ohayo... :3

Il y a quelques temps, j'ai écrit deux-trois drabbles sur Free avec de multi-pairings yaoi... Des trucs complètement... illogiques, pour une amie fan de MakoHaru principalement... (Je ne suis pas super fan mais bon...)

Warnings pour le premier drabble :

- Yaoi

- Alcool

- Stupidité

- Banane (?)

Bref. Premier drabble... :3 (Il y en a en tout trois... Enfin deux et demi, puisque le deuxième est un bonus du premier.)


Drabble #1 : « Alcool au féminin »

Il n'avait pas beaucoup de temps. Bientôt, elles allaient arriver. Et il savait bien qu'il suffirait d'une seule goute pour que lui aussi soit perdu. Mais l'adrénaline lui permettait, jusque là, de leur échapper.

Personne à droite, personne à gauche. Bien. Rapidement, il remplit son sac de bouteilles d'eau, et de médicaments contre le mal de crâne. La respiration rapide, il enfonça sa casquette jusqu'aux oreilles, ses yeux rouges scrutant la pénombre.

Il ne les entendait pas, mais elles pouvaient être là… Soudain, un poids s'abattit sur son dos. Se débattant, il ne parvint à se débarrasser de son agresseur, trop lourd pour lui.

« — Alooors, Rin-kun, on essaie de s'échapper…? ricana une voix au souffle chargé d'alcool dans son oreille, le faisant trembler de la tête aux pieds.

— Ma… Mademoiselle Ama-chan ? Non ! Pas vous ! sanglota le jeune homme, écrasé sous le poids de l'ancienne mannequin.

— Shhh, soit un gentil garçon… Gou-chan ! Apporte les cordes ! »

Une silhouette s'avança jusqu'à la victime maintenue au sol. Gou observa son frère en souriant, les joues rougies par la boisson, traînant un tas de cordes avec elle. Avec adresse, la professeure de littérature ligota le pauvre Rin, et se releva en hoquetant de rire.

« — Et bien voilà quand tu veux, onii-chan ! dit joyeusement Gou, ne prêtant pas attention au regard noir de son cher « onii-chan ».

— Mais vous… vous êtes folles ! cria-t-il.

— Non ! Juste des jeunes femmes aimant les défis et l'amûûûr ! s'exclama Amakata, grandiloquente. »

Pour couper court à ses récriminations, Gou fourra une de ses chaussettes entre les lèvres de son frère, qui dû se retenir de vomir. Elle lui adressa un petit sourire désolé, avant de se reculer.

« — Un défi est un défi, grand-frère. Si on ne peut pas t'obliger à le dire, on réussira sans ton aide… »

Elle se saisit d'un marqueur rouge, et commença son travail, rendu difficile par l'agitation du nageur, s'essayant à des exercices de souplesse pour lui échapper. Un grognement agacé lui échappa.

« — Tu ne me laisses pas de choix… C'est pour ton bien, tu sais, soupira-t-elle en sortant une bouteille pleine d'un liquide ambré. »

D'un geste vif, elle enleva la chaussette et la remplaça par la bouteille d'alcool. Après quelques suffocations, il se résigna, et se dit que ce sera plus facile s'il ne se souvient de rien… C'est pourquoi il se mit à téter le goulot, avalant l'alcool comme une sucrerie. Une caresse le récompensa.

Finalisant son travail, Gou échangea un regard fier avec son maître yaoiste. Elles se tombèrent dans les bras, se félicitant mutuellement. Une photo pour commémorer l'événement, et elles laissèrent enfin tranquille le pauvre jeune homme aux cheveux rouges.

Leurs esprits rassasiés de yaoi pour la nuit, leurs gestes ralentis par l'alcool, elles s'endormirent ensemble sur le canapé de l'appartement saccagé par la soirée.

Seul sur le sol de la cuisine, à la merci d'un prédateur, restait le pauvre Rin Matsuoka, à présent imbibé d'alcool. Les cheveux éparpillés autour de sa tête, les yeux brillants, un filet d'alcool coulant au coin de sa bouche, les joues délicatement rosies, il était presque inconscient de ce qu'il venait de se passer.

Mais pourtant l'œuvre des yaoistes, que dis-je, le crime ! était bien visible, sur son torse nu enserré dans des liens solides, sa chemise en lambeaux pendant misérablement. L'encre rouge séchant doucement sur la peau blanche ressortait, et le message bien qu'écrit maladroitement était clair.

Plus nu qu'habillé, somnolait un jeune homme endormi par l'alcool, ayant le message explicite inscrit sur sa peau d'albâtre « J'aime la banane du coach Sasabe », accompagné d'un magnifique cœur.

Oui, tout ceci n'a aucun sens. C'est de l'alcool au féminin.


Voilàààà, ah mon dieu je ris... Comment ça c'est pas drôle ? Pas gentil... Snif...

Je mettrais la suite ouioui... Comment ça tout de suite ? Comment ça je suis une flemmarde ? Mais tout à fait, héhé.

Reviews ? :3 Ou je peux aller me rouler en boule là-bas... et pleurer... toute seule... et ne pas mettre de suite... D:

(Pour la petite explication : J'ai déliré sur la banane de Sasabe, le truc là qu'il a à la taille... xD)