Bonjour à tous ! Me voici de retour avec un non-magic AU qui me trottait dans la tête depuis quelques semaines, et que j'avais besoin de concrétiser parce qu'il m'empêchait littéralement de dormir !
Enfin, je me lance à nouveau dans une fic longue, en espérant qu'elle vous plaise !
"Je te l'avais dit," dit Sirius sans pouvoir s'empêcher de sourire.
"Oui, et bien, la prochaine fois, je tâcherai de m'en souvenir" grommela James d'un air sombre, le visage crispé de douleur.
Sirius éclata d'un rire rauque, sans se préoccuper des "chut !" qui fusèrent dans tout le couloir.
"Non mais sérieusement, James, il faisait au moins trente centimètres de plus que toi, ce gars. Et au moins autant de kilos ! T'as vraiment cru un instant que t'avais une chance ?"
"Je pensais surtout que ses réflexes seraient moins présents avec tout l'alcool qu'il avait ingurgité."
"Oh, oui, parce que toi tu étais teeeellement sobre..."
James fusilla son meilleur ami du regard et examina une fois de plus son reflet dans le miroir accroché au dessus de la salle d'attente des urgences. Il soupira en voyant l'énorme hématome violet qui s'était formé au dessus de son œil gauche, la coupure de son arcade et le sang séché qui couvrait son menton. Ah vraiment, la, on pouvait dire qu'il avait vécu des bagarres plus glorieuses.
Sirius sembla penser exactement la même chose et réprima un nouveau sourire.
"Parfois, je me dis que tu cherches vraiment les problèmes, mon vieux," déclara-t-il tranquillement en regardant sa montre. "Bon, ça fait trois heures qu'on est la. Je vais aller me chercher un café, tu veux quelque chose ? Un nouvel œil, peut être ?"
"Je t'emmerde."
Sirius eu un nouveau rire, s'attirant le regard courroucé des membres du personnel médical qui passaient par la, et s'éloigna en sifflotant, les mains enfoncées dans les poches de sa veste en cuir.
C'était tout lui, ça. Leur soirée entre potes avait (encore) mal tournée, ils se retrouvaient (une nouvelle fois) aux urgences en pleine nuit, mais rien ne semblait gâter sa bonne humeur habituelle. James était définitivement trop fier pour l'avouer à haute voix, mais il était vraiment heureux de l'avoir pour meilleur ami.
Le jeune homme soupira, sortit son portable de sa poche en grimaçant (ses côtés aussi étaient douloureuses), et composa le numéro de Peter.
"Il est 5heures du mat', James, putain," fit la voix de son ami, bourrue et rauque, manifestement tiré de son sommeil. "T'as intérêt a m'appeler pour une bonne raison, parce que..."
"Je suis a l'hôpital, Peter," répondit-il d'une voix qui aurait pu être amusée s'il n'avait pas été si fatigué et si son visage ne ressemblait pas autant à une pizza particulièrement mal cuite.
Il y eu un silence, suivit d'un soupir.
"Pour autre chose qu'une bagarre alcoolisée ?" Demanda Peter avec une légère inquiétude, que James perçue immédiatement.
"Euh... Non."
"Très bien, dans ce cas, je peux aller me recoucher ?"
"C'était juste pour te demander d'expliquer mon absence au bureau, demain... Invente un truc, n'importe quoi, mais de préférence quelque chose qui n'insinue pas que je me suis fait tabasser et que l'autre mec n'a même pas un bleu, s'il te plaît."
Peter eu un rire ensommeillé a l'autre bout du fil.
"Je ferai ce que je peux. Et à Eléonore, je dis quoi ? Pas la vérité non plus j'imagine, ça va te rendre vachement moins sexy d'un coup tu crois pas ?"
"Ah oui, merde, j'avais oublié qu'elle devait passer pour déjeuner..." Soupira James en passant une main dans ses cheveux désordonnés, le geste lui arrachant une grimace de douleur. "Je pense qu'un incident incluant une orpheline que j'ai du tirer d'une maison en flammes fera parfaitement l'affaire."
"Bien sur, parce que tu as toujours été un super-héros très porté sur le secours des enfants," ironisa Peter en réprimant un bâillement. "Sirius est avec toi ?"
"Ouais. Il n'a pas une égratignure, comme d'habitude."
"Évidemment. Bonne nuit, James. Ne révèle pas ton identité secrète, surtout, tu sais que les supers héros doivent agir dans l'ombre..."
"Bonne nuit," maugréa-t-il en raccrochant.
''Deux expressos, s'il vous plaît,'' demanda Sirius avec un sourire charmeur à la vendeuse de la cafétéria.
Celle-ci ne réussit pas à retenir un gloussement, et se maudit immédiatement de sa soudaine ressemblance avec une collégienne. Pour sa défense, elle devait avouer que le jeune homme était vraiment très mignon. Vraiment mignon, constata-t-elle quand il se retourna en emportant sa commande, et qu'elle eu tout le loisir de regarder ses fesses.
''Hé, Claire, n'oublie pas tes autres clients,'' lança une voix amusée.
Secouant la tête pour dissiper ses pensées pas très professionnelles, la jeune femme se tourna vers la personne qui attendait d'être servie. Mon dieu, il fallait vraiment qu'elle se trouve un copain pour arrêter de fantasmer sur tous les beaux garçons qui passaient dans cet hôpital.
''Oh, Remus !'' dit-elle en clignant des yeux avec un sourire, reconnaissant le jeune homme qui lui souriait d'un air moqueur. ''Les médecins te laissent enfin sortir de ton étage ?''
''Pas vraiment, mais le Dr Evans a du partir pour les urgences,'' répondit l'homme en s'appuyant nonchalamment contre le comptoir. ''Alors j'en ai profité pour venir boire un vrai thé, tu sais, pas l'eau chaude que les infirmières m'apportent habituellement.''
Claire eu une drôle expression, entre l'amusement et la pitié. Mais elle se reprit bien vite, sachant que Remus détestait qu'on s'apitoie sur son sort. Elle passa une main dans ses cheveux, gênée, et prépara rapidement un thé pour dissiper la tension.
''Alors, quoi de neuf ?'' demanda-t-elle rapidement pour changer de sujet.
En voyant l'air du jeune homme, elle se gifla mentalement. Non mais vraiment, on avait pas idée de demander ça à un patient qui n'avait pas pu sortir de l'hôpital depuis maintenant six mois. Si elle avait pu, elle se serait tapée la tête contre la machine à café.
Elle l'aimait bien, ce garçon, avec son sourire mélancolique, ses cheveux miels, sa peau pâle et ses vêtement vintages qu'il aimait tant. Il était toujours gentil, de bonne humeur, même s'il vivait pratiquement alité et que les seules personnes qu'il côtoyait étaient des médecins et des infirmières.
''Enfin, je veux dire...'' se reprit-elle rapidement en fixant le sachet de thé qui infusait, horriblement gênée à nouveau.
''Non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave,'' fit-il avec un doux sourire. ''J'aime bien quand tu me parles comme ça, comme si j'étais normal et tout ça... Ça me change agréablement, tu sais. A part Lily – enfin, le Dr Evans – personne ne pense que je ne suis pas qu'un patient longue durée.''
Elle sourit et lui tendit son thé.
''Tiens, je t'ai pris un café.''
Avec un regard rempli de reconnaissance, James prit le gobelet que son ami lui tendait. Il avala une longue gorgée, se brûla la langue, mais apprécia tout de même la chaleur de la boisson.
''Très jolie serveuse, soit dit en passant,'' commenta Sirius en s'asseyant. ''Je vais peut-être retourner prendre son numéro, quand un médecin t'aura réparé la figure.''
''Ouais, c'est ça,'' dit James distraitement en buvant à nouveau une gorgée.
Une jeune femme venait d'apparaître dans la salle d'attente, et à en juger par la blouse blanche qu'elle portait, c'était un médecin. Le visage baissé vers ses papiers, elle fronçait les sourcils en lisant le nom de son prochain patient.
James ne pouvait distinguer son visage pleinement, mais ses cheveux roux lui semblaient familiers. Il était toujours en train de se demander où est-ce qu'il avait pu la croiser quand elle releva la tête.
''Oh non...'' murmura-t-il d'un air paniqué.
''Quoi ?'' demanda Sirius en arrêtant son monologue au sujet des endroits où il pourrait amener la serveuse en rendez-vous.
''Chut !'' chuchota son ami, les yeux pleins de frayeur. ''Allez viens, on se barre, il ne faut surtout pas qu'elle me...''
''James Potter !'' fit la voix forte du médecin.
''Eh merde, allez Sirius, on se tire !''
''Mais qu'est-ce que tu racontes, ça fait trois heures qu'on...''
James se leva, mit sa capuche en prenant bien soin de tourner le dos à la jeune femme qui attendait qu'un patient se manifeste, et commença à marcher en direction de la sortie. C'était une blague, il fallait qu'il tombe sur elle, il fallait forcément que soit elle qui s'occupe du service des urgences précisément le soir ou lui, James, venait à l'hôpital...
Mais un bras fort le saisit par l'épaule, lui arrachant une exclamation mi-surprise mi-douloureuse, et le retourna.
''C'est lui !'' claironna Sirius en l'emmenant de force vers la salle de soins.
''Lâche moi, je te dis qu'il faut qu'on parte, elle...''
La jeune femme sourit d'un air moqueur en apercevant le visage de James. Elle le reconnut immédiatement, même s'ils ne s'étaient pas croisés depuis bientôt six ans, et même si les ecchymoses recouvraient la quasi totalité de sa peau.
''Suivez moi, Monsieur Potter,'' lança-t-elle d'une voix légèrement rieuse, et les deux garçons lui emboîtèrent le pas.
''Mais qu'est-ce qui te prend, mon vieux ?'' entendit-elle distinctement derrière elle alors qu'elle traversait le couloir pour ouvrir la porte de la salle.
''Laisse tomber, Sirius,'' grogna-t-il en entrant.
Il retira sa veste, s'assit sur le lit d'hôpital, et garda obstinément le regard fixé sur ses baskets, comme s'il n'y avait pas de chose plus passionnante à regarder. Non mais sans blagues, il jouait de malchance, l'univers le poussait à en prendre pour son grade, ce soir.
''Alors, James, qu'est-ce qui t'arrive ?'' demanda la jeune femme avec un faux sourire enjoué, les bras croisés.
Il leva enfin les yeux vers elle. Elle n'avait pas changée, ou presque. Ses cheveux roux étaient plus courts que lorsqu'ils s'étaient connus, mais elle avait les mêmes yeux verts, les mêmes taches de rousseurs sur les joues, et la même manie de le regarder comme si elle le connaissait par cœur.
''Salut, Lily,'' murmura-t-il avec un regard penaud.
''Attendez, vous vous connaissez ?'' demanda Sirius d'un air étonné.
Ils ignorèrent tous les deux la question. La tension dans la pièce était palpable et James se demandait combien de temps elle tiendrait avant de l'assassiner sur place. Mais Lily ne semblait pas vouloir assouvir de pulsions meurtrières pour l'instant, et elle enfila des gants pour examiner les plaies de son visage.
''Bon, tu n'as rien de grave, ce sont des blessures superficielles. Je vais peut-être simplement mettre un point de colle sur ton arcade sourcilière...'' jugea-t-elle en fronçant les sourcils. ''Et désinfecter ta lèvre et ta main.''
''Euh, d'accord,'' répondit James d'un air surpris.
Pas de remarques bien senties, pas de railleries sur son état, pas de reproches à propos du passé ? Il s'en tirait plutôt bien, songea-t-il avec contentement. Peut-être qu'elle allait le laisser partir sans rien dire, peut-être même que Sirius n'allait jamais être courant...
''Par contre'', dit-elle en prenant une compresse qu'elle aspergea de désinfectant, ''il faudra que tu me donnes le nom de celui qui t'as fait ça. Tu sais, histoire que je lui envoie un bouquet de fleurs ou quelque chose du genre.''
Bon, peut-être pas, en fin de compte.
''Lily, je...'' commença-t-il, mais avant qu'il n'ai pu terminer, elle plaqua la compresse sur sa lèvre et il réprima un cri de douleur.
''Oh, pardon, j'aurais pu être plus douce,'' fit-elle d'un ton mielleux. ''J'espère que tu n'as pas eu trop mal.''
''Excusez moi, mais comment est-ce que vous...'' tenta Sirius à l'autre bout de la pièce, visiblement tenté d'en savoir plus mais également effrayé par la jeune femme.
James jeta un regard de reproche à son ami, le dissuadant de demander des explications. Levant la tête vers Lily, il la détailla de plus près tandis qu'elle passait maintenant une sorte de crème sur ses bleus avec plus de force qu'il n'en fallait. Elle était toujours aussi jolie, même plus que dans son souvenir. Mais il ne pouvait décemment pas lui dire ça, pensa-t-il immédiatement.
''Tu ne portes plus de lunettes ?'' demanda Lily d'un air détaché, se souvenant de sa myopie, et qu'il ne pouvait même pas distinguer un aspirateur d'une jolie fille lorsqu'il n'avait rien sur le nez.
''Si,'' grommela-t-il en tirant de sa poche les restes de ses lunettes qui avaient autant souffert que son visage de la rouste magistrale qu'il s'était pris un peu plus tôt dans la soirée. ''Mais j'ai toujours des lentilles sur moi, au cas où.''
''Attends, c'est elle la fille que t'as plaqué quand t'as arrêté la fac de médecine ?'' demanda Sirius soudainement en rapprochant tous les éléments.
Lily se tourna vers lui, les yeux écarquillés, tandis que la fureur prenait place sur son visage.
''Pardon ?'' fit-elle d'un ton rageur. ''Plaqué ? Qu'est-ce qu'il t'as raconté, au juste ?''
''Euh...'' fut tout ce que réussi à répondre Sirius, avec l'air de quelqu'un qui voulait s'enfuir en courant.
Furibonde, elle se tourna à nouveau vers James. Elle n'avait vraiment pas changé, se dit-il à nouveau en se souvenant de ses crises de colères magistrales, mais à l'époque il s'arrangeait toujours pour ne pas se mettre en travers de son chemin. Et là, il était plutôt mal barré.
''On est même pas sortis ensemble, Potter !'' rugit Lily en posant ses mains sur ses hanches. ''Et tu oses dire que tu m'as plaqué, moi ? T'es d'un culot ! On a couché ensemble quoi, trois fois ? Non, évidemment, tu ne racontes pas toute l'histoire, ce serait tellement dommage que la réputation du grand James Potter en prenne un coup !''
''Attends, Lily, s'il te plaît, je...''
''La ferme, et pour toi, ce n'est plus Lily, depuis six ans déjà. Tu as perdu le droit d'être mon ami lorsque tu as accusé Severus de tricherie, alors maintenant, c'est Evans.''
D'un geste rageur, elle enleva ses gants, les jeta dans la poubelle de la petite salle, et le regarda avec dégoût.
''Ta lèvre se refermera toute seule, et ta main n'est qu'écorchée. L'arcade ne saigne plus, mais ne t'inquiète pas, tu n'auras pas de cicatrice. Le beau visage de James Potter est sauf, réjouissons nous. Si j'étais toi, j'éviterai de provoquer des mecs plus balèzes. Tiens,'' fit-elle en gribouillant une signature sur une petite feuille. ''Voilà ta fiche de sortie. Maintenant, si tu me le permets, je vais m'occuper de vrais patients.''
Et elle sortit de la salle en claquant la porte. Le silence s'installa, et ne se brisa que lorsque Sirius ne tînt plus et se mit à hurler de rire.
Remus était assis sur une chaise de la salle d'attente, buvant tranquillement son thé à petites gorgées. C'était assez drôle, de penser qu'il se sentait parfaitement bien ici, au milieu du service des urgences. Peut-être était-ce parce qu'il y avait du monde, de l'agitation, chose qui lui manquait cruellement, ou bien parce que personne ne lui jetait de regards remplis de pitié et de fausse compassion.
En tout cas, il devait songer à remonter rapidement dans sa chambre, avant qu'une infirmière ne remarque son absence. C'était sa petite joie quotidienne, profiter de moments d'inattention pour filer se dégourdir les jambes dans les couloirs et déambuler à sa guise, même de nuit comme aujourd'hui.
Tout à coup, des éclats de voix couvrirent le murmure des personnes qui attendaient plus ou moins patiemment, et une porte claqua. Lily traversa le couloir d'un air furibond, visiblement très en colère, et Remus faillit s'étouffer avec son thé. Si elle le voyait là, il était mort.
Saisissant rapidement un journal quelconque, il l'ouvrit se cacha derrière les pages en faisant mine de lire un article. Lorsqu'il estima le danger passé, il abaissa le magazine et souffla de soulagement. Deux hommes bruns sortirent de la pièce, attirant son attention, et il se demanda vaguement ce qu'ils avaient bien pu faire pour que Lily sorte de ses gonds, alors que lui même n'y était jamais parvenu.
''Non mais sérieusement, James, va falloir que tu m'expliques tout dans les moindres détails ! Qu'au moins je comprenne pourquoi toi, avec ton putain de caractère, t'es resté assis pendant qu'on te hurle dessus ! C'est un exploit, je pense que cette fille a réussi ce qu'aucun de nous, pauvres mortels...''
''Ca va, Sirius, t'es lourd là.''
Ils passèrent devant lui sans lui jeter un regard. On aurait dit deux frères qui ne partageaient aucune ressemblance physique. L'un était plus grand, plus fin, avec des cheveux qui réussissaient l'exploit d'être courts ET particulièrement décoiffés. L'autre, légèrement plus petit, plus musclé, avait des cheveux longs qui lui tombaient sur les yeux. Pourtant, il émanait d'eux une proximité certaine.
Ou bien, pensa Remus avec un haussement d'épaules, peut-être qu'il était resté si longtemps seul avec aucune distraction qu'il s'imaginait la vie de deux inconnus. Il se leva, posa son journal et prit le chemin de sa chambre en espérant ne pas croiser de médecins.
Ouf, enfin un premier chapitre de pondu ! J'avais vraiment envie d'écrire quelque chose où Remus faisait la rencontre des trois autres compères, je ne sais pas pourquoi...
Enfin, en tout cas, j'espère prendre un rythme de publication n'excédant pas deux semaines par chapitre... Oui je sais c'est long mais mes examens commencent et je ne sais plus où donner de la tête. Si quelqu'un a une idée fantastique pour que je termine un dossier de 15 pages sur la politique d'aide au développement du territoire par les villages vacances, en moins de cinq jours, qu'il se manifeste !
Le soleil est en vous, et à très très vite pour le deuxième chapitre, où Sirius apprendra enfin ce qui s'est vraiment passé entre Lily et James, et où Peter devra faire face à la tornade qu'est Eleonore. Mais je ne vous en dis pas plus !
Chocolat et crustacés,
SuperPatmOl
