Titre : Just to remember
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent évidemment pas et je ne gagne pas d'argent pour écrire ça (qui paierait pour ça, franchement ?...)
Résumé : Parce que rien n'est tout noir ni tout blanc, et parce que tout le monde à son bon côté...Voici donc ma série de OS qui à pour but d'explorer un peu plus les personnages décédés tout au long des 7 tomes, aussi bien les ''gentils'' que les ''méchants'', les principaux que les personnages plus secondaires.
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Histoires de famille
Sirius Black ne s'était jamais particulièrement chanceux en ce qui concernait la famille.
Certes, ainsi que lui avait fait remarqué Remus qui avait perdu son père à l'âge de neuf ans, au moins, il en avait une.
Mais il ne pouvait s'empêcher de penser que, aussi pure soit elle, la noble famille des Black ne possédait que très peu de gènes « familiaux ».
Quand James lui racontait ses vacances en France dans un camping trop classe, Sirius marmonnait quelque chose à propos de sa grande maison où on pouvait descendre les six étages sur la rampe, sans préciser qu'il avait en fait passé l'été dans sa chambre pour éviter Regulus, Narcissa et Bellatrix.
Quand Peter lui décrivait les soirées familiales autour du feu, Sirius, lui, ne pouvait que rire un peu tristement sur les repas « de famille », à quatre autour d'une table pour douze, avec toutes ses chaises les séparant et semblant matérialiser le fossé qui les séparait, tous, les uns des autres.
Quand Remus lui parlait des discussions sur le monde magique qu'il avait parfois avec sa mère moldue, Sirius se rappelait du Doloris que sa mère lui avait lancé un soir où il avait osé affirmer que cette petite cruche d'Elena Goyle, à laquelle il était promis depuis ses cinq ans, était véritablement bête comme ses pieds.
Mais bon.
Après tout, à Poudlard, Sirius avait trois amis géniaux et près à tout pour lui, il était l'un des garçons les plus populaires de l'école et il était brillant.
Et donc, il n'avait jamais considéré le fait de s'entendre avec sa famille comme une question de vie ou de mort.
Il aurait du, songea-t-il avec fatalité au moment où le sortilège de sa cousine le frappa de plein fouet.
Parce qu'au fond, tout ça, c'était juste… des histoires de famille.
C'est pas mon écrit préféré mais j'adore Sirius donc je devais commencer par lui, logique...
Rewiews please ?
