Chapitre 1: Le début des malheurs
Je m'appelle bella Swan. J'ai 25 ans et aujourd'hui je me marrie avec Jacob Black, un ami d'enfance. J'ai commencé à sortir avec lui au lycée et de fil en aiguille, me voici en robe de mariée.
-Ah ma chérie, c'est le grand jour! Me dit ma mère, surexcitée.
-Et oui, comme quoi tout arrive. Je me souviens que quand toi et papa avaient divorcé, je me suis promis de ne jamais me marier et je suis là, devant toi, habillée en meringue
-Tu as de la chance, Jacob est un gentil et beau garçon. En plus, vous vous connaissez depuis quasiment toujours. Qui de nos jours peut prétendre connaitre son conjoint depuis aussi longtemps.
-Oui, c'est vrai!
Ce que venait de me dire ma mère, me fit un choc. Je connaissais Jake depuis toujours mais en y réfléchissant bien, je ne sais rien de lui. Nous n'avons jamais habité ensemble, nous n'avons jamais couché ensemble (je sais, cela peut paraitre bizarre mais Jacod est un indien Quilleute, et en tant que tel, il doit attendre le mariage avant de faire l'amour). Je commençais à paniquer et ma mère le vit
-Sa va chérie? Tu es toute blanche.
-Maman je ne peux pas épouser Jacob, lui et moi ne savons rien l'un sur l'autre. On ferait mieux de tout annuler. Va pré…
-Bella, c'est normal de paniquer à son mariage. Ne t'inquiète donc pas, tu connais Jake mieux que toi-même. Vous trainez ensemble depuis de nombreuses années. Quand vous êtes ensemble, les mots n'ont pas leur place, vous vous comprenez d'un regard. Vous n'avez peut-être jamais vécu ensemble mais vous passez les trois quart de vos journée ensemble, cela compense. Ne panique pas! Tu l'aimes ton Jacob n'est-ce pas?
Aimais-je Jacob? Oui. Mais d'amour, je ne sais pas, je ne l'ai jamais su. Pourtant quand il m'a demandé de l'épouser, cela m'a paru normal de se marier après tout ce temps passé ensemble donc j'ai dit oui.
-Oui bien sur que je l'aime, mentis-je à moitié
-Alors tu n'as pas de soucis à te faire
-Merci maman, Je t'aime
-Moi aussi je t'aime mon bébé.
A ce moment là, mon père entra dans le local où moi et ma mère étions
-Bella, tu es magnifique
-Merci papa, toi aussi tu es pas mal en costume, souris-je
-Il est temps d'y aller. Tu es prête?
-Oui, Let's go!
Ma mère partit s'assoir à sa place, au premier rang. Mon père me prit le bras et nous avançâmes dans l'allée. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans la salle. Passant tout mon temps avec Jacob, je n'avais pas beaucoup d'amis, en réalité, je n'en avais qu'une, Angéla. Jake, lui avait beaucoup d'amis qu'il retrouvait régulièrement au bar de la Push, la réserve quilleute.
Arrivée devant l'autel, mon père donna ma main à Jake et me fit un baiser sur la joue. Nous fîmes face au prête qui entama la cérémonie.
Je n'écoutais pas vraiment, me concentrant à rester sur place. Quelque chose en moi, mon instinct, me disait de m'enfuir en courant. Mais pensant au parole de maman, je me disais qu'il s'agissait certainement du stresse. Si j'avais su, j'aurais écouté cet instinct.
-Isabella, Isabella me fit sursauter le prêtre
-Oui excuser moi dis-je en rougissant
-Voulez- vous prendre pour époux, Jacod Billy Black ici présent. Promettez- vous de le chérir et de l'honorer dans la maladie comme dans la santé et pour le pire et le meilleur?
Le silence se fit. Et moi, je ne savais plus rien. Devais-je l'épouser ou pas?
-Oui, je le veux
-Pour les pouvoirs qui me sont confessés, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée
-Je t'aime, me murmura Jacob avant de m'embrasser passionnément.
L'assistance se mit à applaudir. J'étais rouge de honte.
Nous allâmes tous ensemble au vin d'honneur et au repas. Tout se déroula bien. Nous riions, chantions, dansions et surtout buvions (Jacob en particulier, je ne l'avais jamais vu ivre car il m'interdisait d'aller avec lui au bar de la Push). Les jeux traditionnels: lancer du bouquet, le porte- jarretelles et tous les autres. Vers la fin de la soirée, Jacob vint me demander, une énième fois, de venir danser mais je refusais. Il s'avait qu'avec ma maladresse légendaire, c'était trop risqué. Mais au lieu de retourner danser comme d'habitude, il me saisit violemment les bras et la taille et m'obligea à aller danser.
-Jacob, lâche-moi tout de suite! Tu me fais mal dis-je avec colère
-Désormais tu es ma femme, alors tu vas faire tout ce que je te dis, compris? Me demanda-t-il froidement
-Tu as trop bu. Lâche-moi!
-Je t'ai dit que dorénavant tu feras tout ce que je te dis alors exécution! Rugit-il
Il me faisait peur, c'était la première fois et j'espérais la dernière. Si j'avais su. Je fis ce qu'il me demanda et l'on dansa jusqu'à la fin de la soirée.
Arrivée à la maison qu'il m'avait acheter en cadeau de mariage, nous montâmes dans la chambre et il me plaqua brutalement contre la porte. A ce stade, je n'étais plus apeurée mais terrorisée. Il plaqua brusquement ces lèvres contre les miennes et commença à m'enlever ma robe. En l'espace d'une minute, je me retrouvais nue face à lui.
Il me souleva et me lança dans le lit. Je sortis de ma tétanie et me mit à hurler, à appeler à l'aide
-Inutile de t'égosiller, il n'y a pas de voisins à moi de 700 mètres à la ronde. Me dit- il d'une voix roque
-LACHE-MOI! TU ME FAIS PEUR, ARRETE. Hurlais-je à en perdre la vois
-Pourquoi as-tu peur? Voyons c'est moi Jacob, ton mari. Il ne peut rien t'arriver, je suis là me dit-il en riant
Là, il me faisait encore plus peur que tout à l'heure. Je voyais dans ces yeux, une étincelle que je ne voyais que lorsqu'il rentrait de ses sorties à la Push et que je compris pour la première fois: le folie. Cela me plongea dans une peur telle que j'entrais dans une demi conscience.
Je le sentis me toucher mais cela ne me fis rien. Je restais stoïque, ma vue était brouillée, mon audition quasiment nulle, mon odorat inexistant.
Au bout d'une durée indéterminée, je sentis une douleur cuisante au niveau de mon bas ventre et à cet instant, tous mes sens revinrent d'un coup et multipliés par 10.
Je me mis à hurler de toutes mes forces. Mon corps entier me faisait souffrir mais je me débattais autant que je le pouvais sans succès car mes mains étaient attachées aux barreaux du lit.
Jacob continuait à me pénétrer et moi je hurlais à m'en époumoner.
-JACOB? ARRETE! JE T'EN SUPPLIE, ARRETE!
-BELLLLLLLLLA gémit-il en jouissant.
Lorsqu'il se retira, il me détacha et m'ordonna de changer les draps car ils étaient maculés de sang.
-Change les draps, Femme! M'ordonna-t-il
Je pleurais tellement fort tant j'avais mal et tant j'avais honte. Une honte dont je ne connaissais pas encore l'origine.
-Tu vas les changer oui ou non ces draps, s'énerva-t-il
Voyant que je ne bougeais pas il m'attrapa par les cheveux et me fit sortir de lit.
-Maintenant que tu as pris ton pied, espèce de pleurnicharde, tu vas me faire le plaisir de changer ces putains de draps et ensuite tu vas aller me faire à bouffer car je meurs de faim.
Un regain d'énergie et de colère me traversa et j'eu le malheur de lui répondre qu'il n'était qu'un salaud et qu'il pouvait aller se faire foutre.
Il me plaqua contre la porte de la salle de bain et me mit un coup de point dans la figure.
-Tu as intérêt à faire ce que je te dis ou je te tue, compris?
-Oui murmurais-je
-J'ai pas bien entendu, cria-t-il
-Oui dis-je à voix audible
-Bien, maintenant, tu fais ce que je t'ai dit. Je vais prendre un douche, me dit-il en m'embrassant tendrement.
Je changeais rapidement les draps en essayant d'oublier les horribles douleurs de mon corps. Ensuite, je me rendis à la cuisine où je commençais à préparer une omelette quand je suis tombées sur ma boite de séminifère.
Un plan commença à naître dans ma tête douloureuse.
