Bonjour à tous… Je m'étais promis de ne plus écrire par manqué de temps, mais je n'ai pas su tenir, heureusement pour vous. Donc voici le début d'une nouvelle histoire tordue de mon esprit…
Et comme je voulais faire différent, j'ai eu l'idée de faire une fic interractive. Donc, se sera vos reviews qui me guideront pour l'écriture des chapitres suivants. Je prendrai en compte vos demandes, vos idées, vos commentaires pour écrire la suite de l'histoire. C'est donc à vous de choisir vers ou s'en va l'histoire.
Disclamer : Les personnages appartiennent à JKR.
Ne tiens pas compte de tous les éléments des livres. En autre chose, les horcruxes n'existent pas mais la connexion entre Harry et Voldemort, oui. Vous verrez au fur et à mesure de votre lecture.
Depuis la chute du mage noir, beaucoup de choses avaient changés dans la communauté magique. Bien sur, tous étaient maintenant beaucoup moins anxieux faces à l'avenir et en remerciaient leur Héro. Mais Harry ne s'en souciait guère. Le jeune homme qui n'avait jamais rien fait comme les autres n'avait pas été épargné par le sort encore une fois. À la destruction de Voldemort, la connexion qui existait entre eux l'avait fait réceptacle des pouvoirs du Lords. Il était maintenant extrêmement puissant et sa magie était hors de son contrôle. Une force obscure prenait parfois le dessus sur lui, le rendant hargneux et refusant de se soumettre de quelque façon que se soit. C'est pourquoi le ministre Scrimgeour avait demandé à ce qu'il soit enfermé dans une pièce ou ses pouvoirs étaient totalement annihilés. Surtout que très peu de gens savait qu'une autre prophétie existait qui était très inquiétante. Elle avait été prononcé seulement quelques semaines avant qu'Harry ne défasse Voldemort une fois pour toute et elle disait :
« Les forces du mal anéantie, une nouvelle force noire verra le jour. Ces pouvoirs seront craints de tous. Il agira au grand jour. Faisant trembler et gémir sous sa main. »
Les nouveaux pouvoir d'Harry Potter avait immédiatement fait peur au ministère, voyant en lui le nouveau mage noir prophétisé.
Les morts, la guerre avait fait tant de morts dans les deux camps, mais pour Harry, c'était celles de Ron, Maugrey, Fred et Bill Weasley, sa Ginny et aussi Hagrid qui lui avaient fait le plus de mal. Il se reprochait de n'avoir pu les sauver, de ne pas avoir été plus rapide pour détruire Voldemort. Et même si autour de lui on lui répétait qu'il n'y était pour rien que c'était les risques de la guerre, il ne les écoutait pas. C'était se qui renforçait la rage qui l'envahissait un peu plus chaque jour. Ça et le fait d'être enfermer, isoler des autres et présenter comme une bête de foire exceptionnelle.
Hermione avait terminée ses études et étaient maintenant traductrice d'anciens manuscrits écrit en runes pour les convertir en un langage pouvant être lu de tous. Ses livres contenaient bien souvent des potions perdues avec le temps ou des sortilèges. Elle adorait son emploi qui lui permettait d'avoir encore le nez dans les bouquins et d'apprendre toujours. Et se travail lui faisait oublier la perte de son amour, du rouquin qui avait péri en se jetant devant le sortilège qui lui était destiné à elle.
Bien qu'elle venait voir chaque jour son ami pour discuter avec lui ou l'encourager, elle était peiné de voir qu'il était rendu tel un animal de cirque, surtout que Scrimgeour s'amusait à laisser défiler les gens devant le survivant sous prétexte que le monde devait avoir la chance de remercier leur sauveur.
Un mois passa et en revenant d'une de ses visites, la jeune femme se dirigea vers Poudlard. Elle ne pouvait laisser la situation continuer ainsi pour son ami.
- Miss Granger, content de vous revoir, un thé, un bonbon au citron.
- Merci Professeur Dumbledore, dit-elle en s'installant.
- J'imagine que vous n'êtes pas ici simplement par courtoisie, je crois même que c'est à propos d'Harry que vous êtes dans mon bureau.
- C'est exact, vous avez raison, professeur. Ça situation est totalement inadmissible. Il est traité comme une bête de foire alors qu'il devrait pouvoir enfin vivre une vie normale.
- Je suis d'accord avec vous Miss Granger, mais je ne peux rien faire pour l'aider. C'est pouvoir son immense et la seule solution que le ministre accepterait pour le sortir de sa cellule magique serait qu'il soit soumis à un maître qui réussirait à contenir ses pouvoirs.
- Je ne suis pas certaine de bien comprendre, hésita la jeune femme.
- Qu'il devienne le compagnon d'un vampire par exemple… Mais serait-ce le désir d'Harry ?
- Certainement plus que la situation présente. Mais je ne connais aucun vampire qui accepterait d'aider Harry pour ce qu'il est et non pour sa célébrité.
- J'ai quelques connaissances, mais être certain qu'ils n'utiliseraient pas Harry à mauvais escient, c'est une autre histoire, sauf peut-être pour un d'entre eux.
- Connaitrais-je ces personnes, peut-être que simplement en ayant une bonne discussion avec eux nous pourrions améliorer le sort d'Harry.
- Voyons Miss Granger, je vous reconnais bien là, souri le directeur. Mais voyez-vous, si vous ne connaissez pas l'état réel de ses personnes c'est parc e qu'elles désirent que le secret demeure vous savez.
- Et vous, vous ne pourriez pas… bien disons… Intervenir un peu ?
Albus attrapa un bonbon au citron et le développa lentement faisant mine de réfléchir.
- S'il vous plait, pour Harry ? implora la jeune femme.
- Je pourrais très bien parler à une de ses personnes, qui est toujours célibataire en ce moment, mais… Êtes-vous vraiment certaine que c'est ce que vous voulez pour Harry ?
- Il ne peut pas continuer à être exposer comme une bête de foire professeur, il faut absolument trouver une solution.
- Je vais donc voir ce que je peux faire et je vous en redonne des nouvelles Miss Granger.
- Merci beaucoup, je suis certaine qu'Harry appréciera les efforts que vous déployez pour lui.
- Ça, j'en suis moins certain, se moqua le vieil homme, mais on verra. Ne dit-on pas qu'entre deux maux faut choisir le moindre…
C'est donc une Hermione très intrigué qui reprit son chemin. Se demandant ce qu'avait bien voulu insinuer le directeur dans sa dernière phrase et qui pouvait bien être la personne dont il parlait.
Dans le bureau du directeur
- C'est absolument absurde comme idée et je ne comprends même pas comment cette idée à bien pu germer dans votre esprit.
- Depuis un certain temps que j'y pense et je suis de plus en plus convaincu que de la compagnie vous ferais le plus grand bien.
- Peut-être, mais certainement pas celle de Potter. Il est hors de question que je me lie à ce morveux.
- Severus, mon cher enfant, vous avez beaucoup plus de cœur que cela. Vous ne le laisserez pas rester dans cette cellule tout en sachant que vous avez la chance de lui offrir une vie normale.
- Une vie normale ? pensez-vous réellement qu'une vie avec un vampire soit des plus normales. Vous devriez savoir que ce n'est rien de commun.
- Oui, mais c'est beaucoup mieux que de vivre enfermé comme une bête et vous le savez très bien.
- Avez-vous perdu l'esprit Albus ? Comment une vie à mes côtés pourrait être bien alors que vous savez qu'il n'y a qu'insultes et haine entre nous.
- Voyons, ce n'était plus si pire que ça durant la dernière année d'Harry à l'école et j'ai cru que la guerre vous avait rapproché un peu. Que maintenant vous vous tolériez un peu mieux.
- Entre se tolérer et passer sa vie ensemble il y a une grande marge.
- Que je suis certain que vous saurez franchir. C'est donc décidé, je vais voir le ministre dès demain matin première heure pour lui faire par de la nouvelle et prendre les arrangements nécessaires avec lui. Merci d'avoir accepté si gentiment Severus, dit l'homme sage en se levant, montrant ainsi que la conversation était terminée.
« Non, mais je n'ai jamais rien accepté, moi… Il vient encore de me rouler le vieux fou... Comme si je voulais avoir se damné Potter pour le restant de ma très longue vie à mes côtés… »
Flash Back
Il y a quelques années de cela…
- Severus mon fidèle, j'ai une mission de la plus haute importance pour toi. Je veux que tu ailles en Transylvanie pour voir s'il n'y aura pas moyen d'avoir les vampires de notre côté. Ils seraient des alliés plus que redoutables et ils possèdent immortalité que je cherche tant.
- Oui maître, fit l'homme en faisant la révérence.
- Part immédiatement, je veux leur accord au plus vite.
- Bien, fit-il avant de se retourner et quitter la salle ou Voldemort l'avait convoqué.
La mission donnée ne se passa malheureusement pas sans heurt, le pauvre enseignant en potion de Poudlard échappa une de ses rares obligations. Bien qu'il ait averti Dumbledore de l'endroit ou il allait, rien n'avait préparé le vieil homme à ce qu'il trouverait au retour de son espion. En effet, l'homme revint dans un état lamentable et pour cause, il était maintenant rendu un vampire lui aussi et s'était refusé de prendre en chasse un humain pour se nourrir et régénérer ses forces. Il était donc en grand manque d'hémoglobine faisant en sorte que son état mental approchait de celui d'un prédateur dangereux. Albus Dumbledore lui procura donc à partir de se jour des substitues sanguin provenant d'animaux de toutes sortes pour le contenter en attendant une meilleure solution.
Bien sur, Voldemort fut très irrité de l'échec de la mission, mais au moins, il pouvait se vanter d'avoir au moins une créature immortelle à ses côté, ne se doutant pas que son disciple était de l'autre camp. Pour Celui-dont-on-ne-peut-prononcer-le-nom, c'était une grande victoire, car comme chacun sait, un vampire est le seul maître de sa destiné.
Fin du flash back
Au ministère
- Hermione ! que viens-tu faire ici une deuxième fois dans la même journée ? demanda un jeune homme.
- Harry, j'ai peut-être une bonne nouvelle pour toi.
- Quoi, je vais mourir bientôt ?
Depuis que le jeune homme était enfermé et il déprimait incroyablement, au point ou la mort se voulait la meilleure avenue à son avis. Il en avait discuté souvent avec la brunette et chaque fois, elle ne réussissait pas à lui faire entendre raison. Sa seule et unique obsession pour le moment était de mourir mais il ne savait pas comment s'y prendre en étant constamment surveillé de la sorte.
- Harry, j'ai été voir le professeur Dumbledore et…
- Il ne peut rien faire, il n'a plus assez d'influence sur le ministre, coupa le jeune homme.
- Laisse-moi parler un peu, soupira-t-elle. Il te reste une chance, c'est mince, ce n'est pas parfait, mais au moins tu ne serais plus dans cette cage et tu pourrais récupérer tes pouvoirs.
- Et c'est quoi cette idée, car c'est hors de question que je me mette à louanger le ministre comme il me le demande simplement pour sortir d'ici. Je ne suis pas un menteur et je ne lui donnerai pas la gloire qu'il veut sans la mérité.
- Ce n'est pas ça… C'est un peu plus compliqué. C'est… Bien il faudrait que…
- Hermione, arrête de tourner autour du pot. C'est quoi l'idée.
- Il suffirait que tu te retrouves sous la tutelle d'une personne qui pourrait contrôler tes pouvoirs qui serait en quelque sorte maître de toi.
- Un esclave… Tu veux faire de moi un esclave… Mais ça ne va pas ?
- Non, pas un esclave mais…
- QUOI ALORS ? hurla-t-il en commençant à perdre patience.
- Tu te souviens de ce que nous avons apprit sur les vampires en DCFM.
- Qu'ils sucent du sang pour se nourrir… Qu'ils sont presque immortels… Qu'ils peuvent se transforment en chauve-souris à volonté… Qu'ils sont dangereux…Mais je ne vois pas le rapport avec moi.
- Et comment rendre un vampire inoffensif ?
- Je crois que je ne te suis pas !
- Bien si le vampire n'est pas obligé de chasser pour se nourrir, il devient inoffensif, sauf si on s'attaque à sa réserve de sang personnelle.
- Et pourquoi tu me dis ça ?... Non… Tu ne voudrais quand même pas que je devienne la bouffe d'un vampire… Et puis de toute façon, je ne connais aucun vampire, donc c'est impossible.
- Harry… Je viens juste de te dire que j'ai discuté avec Dumbledore et lui, il connait toutes sortes de personne, même des vampires. Je crois que c'est la meilleure solution pour toi. Tu n'aurais pas à rester enfermer ici et tu pourrais avoir une vie presque normale.
- En étant soumis à un vampire, soupira-t-il.
- Si tu aurais écouté les cours, tu saurais que le lien entre vampire et son compagnon est extrêmement particulier et que la magie fait en sorte qu'ils deviennent fort uni.
Hermione lui expliqua ensuite de long en large ce qu'elle savait de la relation entre vampire et calice. Autant le don de sang, que la proximité qui découlerait d'une telle relation en passant par la relation de couple très forte qui uni les deux êtres. Elle lui donna tous les avantages de cette union, lui expliquant par le fait même combien il serait privilégié car le plus pur des amours peuvent découler d'une telle relation si les deux protagonistes y mettent du sien.
Après un long moment de silence ou les mots d'Hermione faisaient leur chemin dans la tête du jeune homme, ce dernier fini par dire :
- Donc si je résume, je devrai devenir la bouffe d'une créature de la nuit pour pouvoir avoir un semblant de liberté.
- Harry, soupira-t-elle, il ne faut pas que tu vois cela comme une sentence. L'union vampire/calice est merveilleuse, sinon ce serait te condamné à l'enfer pour l'éternité. La magie opère énormément pour facilité les choses et vous poussez un vers l'autre. Tu sentiras le besoin de plaire à ton vampire et lui, il sentira le besoin de te protéger et prendre soin de toi.
- Si tu le dis Mione, soupira-t-il.
Le ministre ne fut pas des plus heureux en apprenant que le survivant ne serait plus son attraction. Mais il ne pouvait décidément pas revenir sur sa parole, parole qu'il avait dite en pensant que jamais un vampire accepterait de s'unir au jeune homme simplement pour le sortir de sa cellule. Surtout qu'il n'avait pas eu connaissance qu'il existait un vampire résidant aussi près sur son territoire. Depuis le temps de Grindelwald, les vampires s'étaient retirés de l'Angleterre pour se réfugier en Écosse ou ailleurs par désir de tranquillité et pour ne pas être exterminé ou soumis à l'esclavage en tant que créature hybride. Et comme il n'y avait jamais eu de cas de victime de vampirisation dans la région du vivant du ministre, rien ne pouvait lui faire croire en leur existence près de lui.
Il devait donc capitulé devant la demande de Dumbledore et accepté que son jouet d'exposition soit libéré pour s'unir à un vampire. Mais il n'offrit pas la liberté aussi facilement à Harry Potter. Il voulait être certain que le jeune homme deviendrait effectivement calice et non qu'il se sauverait pour se cacher Merlin sait ou dans l'attente de temps meilleur. Le ministre imposa donc une condition, celle que la morsure devant mener le jeune homme à devenir calice, donc, le début du rituel, se fasse devant lui.
Harry était dans un état de grande panique. Il n'était plus certain que ce soit la meilleure solution pour lui de devenir calice. En effet, il venait de découvrir qui serait son vampire et il savait très bien que le passé n'était pas en sa faveur. Snape le haïssait il en était certain et il ne comprenait pas pourquoi ce dernier avait accepté de le prendre pour nourriture à moins que ce ne soit que par désir de vengeance. Il avait bien reconnu devant Hermione que leur relation s'était à peu près calmé durant les entrainements avant la chute de Voldemort, mais de là à devenir calice de Snape, il n'en était plus sur.
Malgré ses craintes, il fit honneur au courage des griffondors (ou leur stupidité selon Snape) et accepta l'union qui s'offrait à lui et qui lui présenterait une certaine liberté.
Et comme la transformation pour devenir calice est exigeante, il dormit ensuite plus de vingt-quatre heures consécutives dans le lit de Severus, dans sa résidence de Spinner's End, ou l'homme l'avait transporté dès qu'il eu fini de s'abreuver au cou du jeune homme. Pendant son sommeil, le vampire discuta avec Dumbledore de certaines choses à mettre en place pour le bonheur du jeune homme et son bien être.
- Puis mon cher, comment as-tu trouvé son sang ?
- Albus, vous savez très bien qu'il est excellent et rempli de magie, il est donc évident qu'il me comble entièrement, et cela, même si je n'ai prélevé qu'une minime quantité.
- C'est parfait alors.
- Si vous le dites, mais je vous répète que je ne sais toujours pas pourquoi j'ai accepté de prendre Potter avec moi. Ce n'est qu'un gamin imbu de lui-même et qui me causera plus de soucis qu'autres choses.
- Severus, vous devez voir au-delà des apparences un peu. Harry n'est pas celui que tu crois. Laisse-lui une chance, je suis certain que vous serez bien ensemble. Faut simplement que tu apprennes à le connaitre et que tu lui laisses un peu de liberté.
- Et prendre le risque qu'il fasse tout explosé autour de lui ou qu'il finisse par se faire tuer, non merci, rétorqua le vampire.
- Toujours aussi de mauvaise fois, ricana le vieil homme. Une chance que je te connais bien, car sinon je penserais que tu as accepté uniquement pour ton compte personnel et sans penser à lui.
- Il est vrai que son sang est merveilleux, mais je ne me serais jamais abaisser à le prendre comme calice si j'avais eu réellement le choix.
- C'était la meilleure solution pour lui, cependant, je reste convaincu que vous y trouverez tous les deux votre compte dans cette relation. Prends soins de lui, vous réaliserez de grandes choses tous les deux ensembles.
Lorsque Harry fini par se réveiller, il remarqua rapidement qu'il n'était plus dans sa cellule et qu'il était dans un lieu inconnu. La chambre était spacieuse, le lit très confortable et grand et un feu réchauffait la pièce suffisamment pour y être très confortable. Mais ce qu'il le surprit le plus à son réveil, c'est de ne plus avoir besoin de ses lunettes, sa vue était parfait, il voyait tous les détails sans aucun flou. C'est alors qu'il se souvint qu'il était désormais calice et pas n'importe quel, non, celui de son détesté ex-professeur de potion.
Sentant le désarroi de son calice, immédiatement Severus se pinça l'arrête du nez et soupira. Il se dirigea ensuite vers la chambre pour voir et rassurer malgré lui le jeune homme. Il se maudissait intérieurement que son besoin de protection soit déjà aussi bien implanté en lui. Il aurait volontiers laissé tomber cette partie du contrat s'il avait pu. Il soupira une nouvelle fois en remerciant Merlin que personne ne le voit ainsi.
- Potter, dit-il en s'assoyant sur le lit près du jeune homme. Je peux savoir ce qui vous trouble autant présentement ?
- Bah…
- Très éloquent de votre part, mais pourriez-vous en dire plus ?
Voyant que le Survivant ne dirait rien pour le moment, il prit la parole.
- Potter, nous sommes tous les deux prit dans cette relation, il nous faudra donc faire notre part d'effort chacun de son côté. Comme je n'ai pas l'habitude d'avoir quelqu'un autour de moi, je vous demande un peu de temps d'adaptation puisque j'ai ma routine de bien implanté depuis si longtemps.
Le jeune homme acquiesça d'un signe de tête au même moment ou son estomac décida de gargouiller.
- Je crois qu'il serait temps pour toi de te nourrir, ironisa Snape en se levant. Suivez-moi, je vous guide jusqu'à la cuisine.
Lorsqu'Harry vint pour les lever, il remarqua qu'il n'était qu'en sous-vêtement. Son visage se colora immédiatement d'une teinte rouge écarlate. Mais comme il avait pu prévoir son malaise, Severus lui tendait déjà un pantalon et un t-shirt.
- Merci, bredouilla le calice en se dépêchant d'enfiler le linge.
Sur la table de la cuisine reposait des mets de toutes sortes en grandes quantités. Lorsqu'il les remarqua, les yeux d'Harry s'arrondir. Il se demandait s'il serait capable de faire honneur à toute cette nourriture.
- Je ne connais pas encore vos gouts, alors j'ai demandé à Détritus, mon elfe de maison, de vous préparez un peu de tout. N'aillez crainte, votre corps s'habituera rapidement à prendre de grande quantité de nourriture pour pouvoir me nourrir convenablement.
- Heu… Combien… Comment…
- Une fois par jours devrait être excellent, votre sang est très énergisant et revigorant pour moi. Donc l'idéal serait que je prenne ma ration tous les matins au levé.
- Mais vous n'avez rien prit ce matin ?
- Non, en effet, mais c'est simplement parce que je voulais que vous vous nourrissiez un peu avant. Comme votre corps n'est pas encore tout à fait habitué, les premiers jours vous vous fatiguerez rapidement après la morsure et vous dormirez énormément.
- Donc je devais manger avant de repartir pour le pays des rêves !
- Exact.
Harry continua de manger tout en picorant dans chaque plat pour gouter à tout. Lorsqu'il eu terminé, Severus le reguida vers la chambre pour pouvoir s'abreuvé de se délicieux nectar salvateur pour lui.
Voilà pour le départ... Et la suite, vous la voulez comment... Je parle de quoi... C'est à vous de choisir et de me dicter la ligne à suivre pour cette histoire...
