Chers lecteurs bien le bonjour,
Voilà un petit écrit qui est sorti de ma tête d'une traite il y'a quelques jours et j'avais envie de le partager avec vous. Je n'avais jamais lu de OS sur Regulus, je ne me suis même jamais intéressé à ce personnage et bizarrement c'est venu naturellement.
J'ai appelé cette fiction « Mon frère » qui est le titre d'une chanson de la comédie musicale des Dix Commandements, car après avoir relu mon texte, j'ai trouvé que les paroles décrivait exactement les sentiments de Regulus vis à vis de son frère, et comme je ne les ai pas vraiment exprimé, ça vous donne une idée de ce qu'il ressent.
Dernière petite chose avant de vous quitter, comme je suis novice dans le monde de la fanfiction, n'hésitez pas à donner vos avis sur ce qui vous a plu et déplu dans une petite review =)
Bonne lecture !
-Excusez moi ! Je ne voulais pas !
Depuis combien de temps étais-je caché ici ? Beaucoup trop longtemps.
-Je vous en supplie Mère Pardonnez moi !
Combien de supplications désespérés avait-il hurlé ? Plus que je ne pouvais en supporter.
-Aaaaaah !
Combien de hurlements de douleur avait-il poussé ? Bien plus que toutes les autres fois.
-Pas encore.. pas encore.. non..
-Endoloris !
Combien de fois avais-je du supporter les dégâts du sortilège sur mon frère ? Trop de fois.
Des bruits de pas précipités.
Des hurlements de rage.
Le grincement de l'escalier.
Une porte qui se claque
Des bruits étouffés.
Et le silence,
Encore..
Toujours..
De mort,
Trop lourd.
J'ouvre doucement la porte
la lumière extérieure agressant mes yeux,
j'inspecte le couloir, vide.
J'avance, doucement, vers la dernière porte,
Entrebâillée. Je m'approche, encore..
Une respiration lente et profonde tel un râle, parvient à mes oreilles
Mon estomac se serre,
Mon cœur tambourine dans ma poitrine,
Mes yeux me piquent,
Mon bras entre dans mon champ de vision, tendu, tremblant,
Je pousse la porte,
Il est là, allongé, les yeux clos, pâle, comme la mort;
Voilà donc le chemin qu'il avait décidé d'emprunter, celui de la mort.
Combien de temps étais-je resté là, à regarder mon frère, mon sang, mon enfance, revenir à la vie ? Peut-être une heure, ou deux, je ne sais pas, je ne sais plus, comme si, à cet instant, le temps s'était soudainement suspendu.
Ses doigts bougent,
Il se réveille, péniblement.
Il ouvre les yeux, bouge les jambes.
Il revient, comme toujours.
Il se lève, grimaçant de douleur;
Il a mal. Je le sais, il a toujours mal après les punitions de Mère.
Il titube, vacille, je le rattrape.
Il se fige,
Puis lève les yeux vers moi,
Son regard est rempli de dégoût, de haine, de mépris.
Il me méprise.
Je le lâche comme brûlé au contact de sa peau.
Il s'en va.
Le grincement de l'escalier,
Le bruit sourd d'objets balancés,
Une course effrénée,
Dans les escaliers,
Un hurlement strident,
Le claquement violent,
De la porte d'entrée.
Il s'en va.
