Bonjour, bonjour chers lecteurs ! Me voici avec une nouvelle fanfic sur FFXIII.
Pour ce qui attendait une suite à mon ancienne fic, je suis désolée mais ceci n'est la suite de cela. il s'agit d'une nouvelle histoire qui comprend beaucoup plus de genre que ma précédente fic : plus d'action, d'aventure, de suspense ( du moins j'essaye...) et un peu angoissante aussi. Je ne sais pas encore s'il y aura de la romance (Tisiphone hésite encore).
Ensuite autre point à aborder: cette histoire s'inspire énormément d'un film indien. Je vous en donnerai le titre plus tard, lorsque mon histoire déviera totalement de ce film ( sauf si vous êtes vraiment impatient auquel cas je ne pourrai vous refuser de le donner, non en fait c'est surtout que j'en aurai pas le droit ^^)^.
Hmm que dire de plus... Ah oui: J'aimerais dédier cette fic à saphir (celle qui m'a le plus longtemps suivie), à ultima-terra ( ses reviews passionnées m'ont marquées), à ce cher Inconnu ( lecteur silencieux qui a bien voulu sortir de son mutisme pour me donner ses impressions ^^), à Shisuke-san ( j'espère que cette fic te plaira autant que la précédente) et à toutes les personnes qui m'ont laissée une review ( ça fait toujours caud au coeur et ça booste à fond !).
Bon que ajouter de plus ?
Bonne lecture !
Chapitre 1 : Deux visions, une réalité.
Le prince Raines était de bonne humeur ce matin.
Il balaya sa chambre du regard et se laissa porter par la multitude de rayons colorés qui avaient inondées la pièce.
Une bien belle matinée, se dit-il.
Il se dirigea vers son balcon, s'accouda sur la balustrade et se pencha en fermant les yeux pour mieux savourer les caresses du vent.
Oh pour sûr, lui, aurait adoré cette sensation !
Un moineau s'approcha timidement de son balcon. Raines lui sourit et le laissa piailler.
Oui, le prince d'Eden était vraiment de très bonne humeur aujourd'hui. Plongé dans ses pensées, un air rêveur sur son visage ténébreux, il ne fit pas attention à la personne qui venait d'entrer.
« Excusez-moi monsieur, commença la petite voix hésitante, je viens vous apporter votre petit déjeuner. »
Le prince se retourna doucement et détailla la petite servante, qui peinait pour ne pas trembler de tous ses membres.
« Tu es nouvelle, je suppose ? Lui demanda-t-il d'une voix douce, quasi-envoûtante. »
La jeune fille hocha la tête et détourna son regard, les joues rosies.
Qu'est-ce qu'il est beau ! Se dit-elle en son for intérieur. Car oui, le prince d'Eden, du haut de ses 26 ans, était considéré comme l'un des plus bel homme du royaume. Ce n'était pas tant son physique athlétique ou son statut social qui attiraient ces demoiselles, non ! C'était surtout le charme et la prestance qui se dégageait de ses actes.
Cid Raines était né pour régner.
C'est du moins, tout ce que sa personne suggérait...
« Tu peux poser le plateau ici et t'en aller. »
La jeune fille acquiesça et sortit, le laissant à nouveau à ses pensées. Pensées dirigées vers une et une seule personne.
Créature divine qui illuminait ses journées, scintillait ses nuits, éclairait ses rêves... Somme toute la plus belle chose qui lui avait été accordé !
Il fut à nouveau interrompu par l'arrivé de son valet, Rygdea, venu pour lui soumettre le planning de la journée.
« Annule tout, l'interrompit sèchement Raines. J'ai d'autres projets pour la journée. Que le Lindblum et son pilote soient prêts !
- Mais mon seigneur, c'est le Primarch lui-même qui-
- Oserais-tu discuter mes ordres Rygdea ?
Le ton et le regard glaçant eurent raison du pauvre serviteur.
- Non mon prince. »
Le prince avait beau se désintéresser des affaires du royaume, personne n'osaient le contester.
Car le prince Raines pouvait se montrer terrifiant quand il le voulait...
« Nous sommes arrivé, votre Altesse, lui fit savoir le chauffeur.
- Bien...Très bien ! »
Le chauffeur descendit pour aller ouvrir la portière du prince mais fut devancé par celui-ci.
L'impatience, l'excitation...
Cid Raines s'avança majestueusement vers l'humble demeure qui se dressait devant lui, ignorant royalement la populace qui s'inclinait autour de lui.
La première fois qu'il était venu ici, les habitants du quartier s'étaient figé dans leurs quotidien pour l'observer, bouche bée. Les plus téméraires lui avaient même demandé son autographe (chose qu'il accordait avec le plus grand plaisir, cela va de soit !). Puis ses visites devinrent coutumiers et la ferveur des premiers jours ne fut plus qu'un vague souvenir.
Cela étant, si les habitants s'étaient habitués à la présence du prince d'Eden ici, à Palampolum, ils s'interrogeaient toujours autant sur les raisons de cette présence.
Selon certaines rumeurs, les habitants de cette demeure étaient des espions chargés de traquer les ennemies de la famille royale. D'autres s'imaginaient que le prince avait une aventure avec la maitresse des lieux. Et d'autres, plus au courant des affaires d'Eden, déclaraient simplement qu'il s'agissait de simples visites de courtoisie à l'ancien ministre d'Eden qui vivait ici.
Mais les rumeurs étant des rumeurs, personne ne savait ce qui vraiment ce qui se tramait dans cette demeure.
La porte s'ouvrit sur une femme qui ne dépassait pas la quarantaine. En reconnaissant le Prince d'Eden, ses yeux s'écarquillèrent.
« Madame, s'inclina respectueusement Raines, avant de franchir le pas de la maison. »
Il la bouscula légèrement en passant mais elle ne réagit pas. Figée, telle une marionnette. Seuls ses yeux hagards suivaient les mouvements du Prince.
Il poursuivit sa route sans plus se préoccuper de la femme et entra dans le salon où le mari était confortablement assis dans son fauteuil, très occupé à lire le journal. Lorsqu'il leva la tête, ses yeux s'arrondirent et il se releva brutalement, lâchant au passage le journal qu'il tenait dans la main.
« Monsieur, dit Raines en répétant le même rituel. »
Puis le futur héritier du trône s'installa calmement sur l'un des canapés, attendant patiemment, mais avec une légère excitation quand même, la suite naturelle des évènements.
« Maman qui c'est ? Intervint une voix dans une pièce annexe. »
Le prince sourit. N'entendant aucune réponse, la personne sortit et se pétrifia.
« Bonjour mon grain de folie, murmura sensuellement Raines pour finir. Tu m'as tellement manqué depuis hier. Tu ne peux pas t'imaginer, ajouta-t-il un brin mélodrame. »
Devant lui se dressait la beauté à l'état pure, l'extase personnifiée, la perfection réincarné ce que la terre avait de mieux à offrir, toutes les merveilles du monde réunies en ce seul être.
Ce tout petit être...
« Hope. »
Il se retenait de hurler.
Hope se retenait de hurler.
Il n'en pouvait plus de cette situation. Il n'en pouvait...Il voulait que ça cesse ! Il voulait que tout ça cesse !
Pourquoi lui, pourquoi moi ?
Hope avait les larmes aux yeux et peinait à respirer. Alors lorsque le Prince se mit à réduire la distance entre eux, sa respiration devint chaotique. Son corps fut pris de tremblement.
Réveillez-moi ! Pitié, que quelqu'un me réveille !
Le Prince se rapprochait dangereusement de lui. Hope recula tout en sachant pertinemment que sa fuite était vaine. Son dos rencontra le mur. Il ferma les yeux.
Il voulait crever.
L'homme au sang royal s'arrêta à quelques millimètres de lui et plaqua ses deux mains contre le mur, de chaque côtés de son visage.
Il était là, à portée de main.
Hope.
L'entourant de ses bras musclés, Cid Raines se pencha vers lui et huma l'odeur qui se dégageait de son corps chaud.
« Ne me touchez pas ! Hurla Hope au bord de la crise de nerfs. »
Le Prince ignora l'ordre qui avait toutes les tonalités d'une supplique, et trempa ses doigts dans la chevelure argentée de Hope.
De l'eau, on dirait vraiment de l'eau, s'amusa-t-il savourant le contact.
D'un geste imperceptible, Hope se retira de l'emprise de la caresse et se tassa davantage contre le mur en fermant les yeux. Cid Raines comprit et ramena ses bras à leurs positions initiales : de chaque côté de la tête de son chaton.
« Je t'aime tellement mon ange, murmura-t-il, mon chaton...»
Hope maitrisait de moins en moins ses sanglots. Il se saisit violemment son propre bras et serra les dents. Il leva les yeux et fut saisi d'angoisse lorsqu'il vit le regard mi-appréciateur mi-carnassier qui s'étira sur le visage de son bourreau.
Il crut mourir lorsqu'il le vit se pencher vers lui.
N-Non pas ça ! Non !
« Votre thé mon seigneur! s'exclama une voix dans l'autre pièce. »
C'était sa mère, Nora.
Raines laissa son geste en suspens et d'un geste fluide, sortit de la pièce et s'installa sur le canapé. Sur la table basse l'attendait un thé chaud bouillant.
« Rygdea, goûte-moi ce thé. »
Le serviteur s'exécuta et but une gorgée. Il se brûla la langue mais resta en vie.
« Il n'est pas empoisonné mon prince, vous pouvez le boire. »
Raines remercia d'un signe de tête sa « belle-mère » et attendit quelques minutes avant de l'ingurgiter. Il en profita pour jeter un coup d'œil à Hope qui s'était laissé glisser contre le mur, le regard vide, sans éclat.
« Tu sais Hope, je me demande quand est-ce que tu te décideras à venir vivre au palais. Je suis sûr que tu t'y plairais. Le paysage que l'on peut voir depuis mon balcon est magnifique. Et je sais que tu as toujours été amateur de beau paysage et de vastes étendues.
- Votre Altesse, Hope est encore très jeune voyez-vous et-
- Taratata ! Hope est maintenant suffisamment âgé pour venir vivre avec moi au château. Et puis ce n'est pas comme si j'allais l'épouser dans l'immédiat. Il faut attendre qu'il mûrisse avant d'en faire mon compagnon, ajouta-t-il en regardant en biais le principal concerné. »
À ces mots, Bartholomew Estheim pâlit dangereusement tandis que sa femme fit tomber la tasse qu'elle essayait désespérément de porter à ses lèvres. Rygdea, spectateur impuissant de la scène, eut de la peine en voyant ce couple de pauvres gens. Il regarda ensuite, avec compassion, le jeune Hope roulé en boule dans un coin.
« Bien je vois que tout est dit ! S'exclama presque joyeusement Raines en se levant. Hope je te laisse un mois pour te préparer, faire tes adieux et que sais-je d'autres ! Parce que dans un mois, je reviendrai moi-même te chercher. Pour qu'on puisse vivre l'éternité ensemble. »
Il adressa un dernier salut à ses « beaux-parents » et quitta les lieux, suivit de près par Rygdea.
« Je savais que j'aurais dû empoisonner son thé ! Répétait une énième fois Nora.
- Chérie, tu sais très bien que ça n'aurait servi à rien. C'est Rygdea qui serait mort et on aurait qu'attiser la haine de Raines.
- Alors tu proposes quoi ! Qu'on lui cède notre fils ? Hurla Nora, les nerfs à cran.
- Tu sais bien qu'il n'en sera jamais question ! Répliqua fermement Bartholomew en fusillant sa femme du regard pour avoir ne serait-ce qu'envisager la chose. »
Puis il se calma en voyant sa femme, le visage caché entre ses mains et pleurant toutes les larmes de son corps.
« Excuse-moi Nora, commença Bartholomew en serrant sa femme dans ses bras. On est tous à cran à cause de cette histoire. Mais crois-moi, je vais trouver une solution.»
Un étrange rire s'éleva dans la pièce. C'était Hope.
« Ah oui, tu vas trouver une solution ? Une solution, voyez-vous ça ! Du genre comme celle de Raijin ? Ou bien celle de Snell ?»
Après cet éclat de rire sans joie, il tomba à genoux, les mains autours du ventre et se mit à sangloter. Le souvenir de ses deux amis, tués par Raines, lui brûlait les entrailles. Deux amis d'enfance, plus précieux que des frères...Scandalisés par l'attitude du prince, ils s'étaient promis de protéger Hope.
Raijin l'impulsif, Snell le calme...
Le premier avait expulsé sans ménagement le Prince la première fois qu'il avait fait sa demande à Hope. Deux jours plus tard, un passant retrouvait son corps criblés de balles, dans un champ non loin de la capitale du commerce.
Suite à cet évènement, Snell qui était pourtant beaucoup réfléchi, pointa une arme sur Raines, déterminé à venger la mort de son ami. La nuit suivante, un couple de vieillards en pleine baignade nocturne découvrait avec horreur le cadavre décapité d'un jeune homme. La tête de Snell fut retrouvée un peu plus loin, à moitié enfouie dans de la vase.
Ses deux amis, tués par sa faute. Hope portait leur mort sur sa conscience. Il était responsable de ce qui leur était arrivé.
Et il ne voulait plus que ce genre de chose se reproduise...
« Papa, maman, je-»
Il prit un temps pour maitriser sa voix et s'arracha la voix en énonçant ses intentions.
« Je vais me contenter de faire ce qu'il me dira de faire. J-Je vais vivre au château avec-»
Il ne réussit pas à finir sa phrase. Nora l'avait empoigné et collé contre son sein. Il ferma les yeux, et les larmes coulèrent.
« Je le supporterai, je l'endurerai... cette épreuve. Je peux l'endurer. Parce que si je vous sais en sécurité et en vie, je pourrai le vivre. Je serai heureux et-
- Hope !
Le principal concerné leva les yeux vers son père.
« Nous sommes tes parents, commença l'homme, et tu es notre fils, notre unique garçon. Il est de notre devoir de te protéger et surtout de veiller à ton bien être...Quitte à en mourir…
- Je ne veux pas vous perdre, répondit-il la voix tremblante. »
Hope jeta un regard à sa mère. Elle semblait se ranger à l'avis de son père. Hope laissa sa tête s'écrouler. Il ne voyait aucune issue, aucun espoir.
« Ne t'en fait pas mon fils, nous allons trouver un moyen d'empêcher cette ordure de te faire du mal. »
