Les personnages ne sont pas à moi mais à J.K.R, je les emprunte juste.
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Voilà une nouvelle histoire, toujours avec mes couples favoris, HP/DM, BZ/RW, SS/NL.
J'espère qu'elle vous plaira.
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Chapitre 1.
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Penché sur le petit lit à barreaux Harry Potter détaillait avec amour, et avec toute la tendresse du monde dans ses yeux verts, l'enfant âgé de cinq mois qui y dormait.
Il était magnifique ce petit bout d'homme, il était son trésor le plus précieux, sa vie, son fils.
Et il n'en revenait toujours pas quand il le regardait.
Son fils!
L'enfant dont il avait rêvé.
Oublié tous les moments difficiles quand il le tenait dans ses bras, oublié tout ce qu'il avait dû faire pour en arriver là, tout cela n'était rien en comparaison du bonheur absolu qu'il ressentait en le regardant.
« Harry il est l'heure d'aller bosser! Lui rappela à mi-voix Ronald Weasley en passant la tête par entrebâillement de la porte...Neville s'occupera de notre petit monstre, il m'a dit qu'il ne rentrerait à Poudlard que dans l'après-midi.
Harry sourit, c'était une bonne nouvelle, ça le rassurait.
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Ron et lui occupaient un appartement au-dessus du restaurant que tous les deux avaient rachetés il y avait un an.
Il se situait à l'entrée d'une toute petite ville, très tranquille et à peine plus grosse qu'un village, du sud de l'Angleterre.
A cette époque là il ne restait plus beaucoup d'argent à Harry qui avait tout engloutit en compagnie de Ron dans une vie de fête débridée pour tenter d'oublier à quel point il se sentait malheureux.
Ils avaient quand même pu faire un apport avec ce qui lui restait et avaient fait un crédit pour le reste.
Dans le monde Moldu ils n'avaient aucune qualification pour exercer un quelconque métier, ou alors ils auraient dû se contenter d'emplois subalternes très mal rémunérés.
Eux ils souhaitaient plutôt être leurs propres patrons et comme Ron était très doué pour la cuisine et n'était attiré que par cette branche, il avait proposé l'idée du restaurant.
Harry n'ayant de goût pour rien en particuliers avait trouvé que c'était une bonne idée.
D'une manière ou d'une autre il fallait bien qu'ils trouvent le moyen de vivre et d'assurer une existence aussi confortable que possible à l'enfant qui à ce moment-là devait arriver huit mois plus tard.
Ils avaient cherché une occasion de rachat à la mesure de leur petite bourse et l'avait trouvé dans ce coin tranquille mais un peu perdu.
Ils ne roulaient pas sur l'or mais ils s'en sortaient plutôt bien en faisant attention, et ça irait encore mieux dés qu'ils auraient remboursé leur crédit, les traites étant lourdes.
Leur affaire tournait bien parce qu'ils se trouvaient juste en face de l'entreprise qui faisait vivre une bonne moitié de la petite ville, la seule d'ailleurs, la région étant principalement agricole.
C'était une boîte qui travaillait dans la para pharmacie, ils y fabriquaient des médicaments homéopathique et toutes sorte de produits naturels à base de plantes exclusivement.
Au total trois cent personnes y travaillaient et à l'heure du déjeuner pratiquement tous les employés venaient le prendre dans leur restaurant, attiré par les plats délicieux que mitonnait Ron plutôt que par leur cantine insipide, ce qui faisait qu'ils tournaient régulièrement et à plein à cette heure-là.
Surtout qu'ils offraient sandwichs maison, plat du jour à consommer sur place à table ou plats à emporter.
Le choix était assez large et comblait tout le monde.
Ne pouvant se permettre encore de prendre ne serait-ce qu'un employé, Ron et Harry travaillaient donc dur de neuf heures jusque vers les quinze heures, ensuite ils fermaient et le soir ils n'ouvraient pas, le rouquin, aidé par le brun, avait ainsi tout le temps de préparer d'avance les plats qui seraient proposés le lendemain.
Les sandwichs et salades étaient préparés le matin matin pour qu'ils soient frais.
Cela faisait de bonnes journées mais le travail ne leur faisait pas peur, la seule chose qui ennuyait Harry c'était de devoir laisser son fils seul dans l'appartement.
Il était pourtant entouré par tous les sorts possibles pour le protéger de tout risques et le brun était alerté au moindre problème, mais il n'aimait pas le savoir seul et en plus des moments de tétées il faisait sans cesse des allers-retours du restaurant à l'appartement pour se rassurer.
L'enfant dormant paisiblement la plupart du temps.
Il ne voulait le confier à personne et refusait de prendre une nounou vu leurs moyens, mais quand Neville venait chez eux il était heureux qu'il puisse s'en occuper, il avait toute confiance en lui et ce dernier adorait ça d'ailleurs, et il venait aussi souvent que possible, son emploi à Poudlard lui laissant pas mal de temps libre.
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Il y avait maintenant six ans qu'ils avaient finit leurs études à Poudlard et Ron et Harry s'étaient totalement éloignés du monde magique peu de temps après.
Mais Neville lui était resté à Poudlard où il travaillait maintenant.
Il s'occupait de la bibliothèque et donnait aussi des cours sur les plantes du monde aux élèves que cela intéressait, il en avait une dizaine de réguliers trois fois par semaine, ce n'était pas un cours obligatoire mais quelques uns s'y intéressaient réellement.
Mais le plus étrange était qu'il était devenu un véritable maître dans l'art des potions, bien que personne à part Ron et Harry ne sache à quel point.
Sous son apparence timide et effacée Neville cachait une intelligence brillante et une énorme capacité de travail, il avait potassé d'arrache-pied pour combler ses lacunes, lisant et étudiant sans cesse, même la nuit, suivant des cours par correspondance d'autres écoles et ceux de Severus Snape à Poudlard sans en avoir l'air.
Assister le maître de potion quand il le lui demandait faisait partit de ses attributions et cela ne lui avait pas été difficile.
Et si Neville avait autant bûché c'était à cause de lui, celui qui l'avait terrorisé pendant des années mais qui maintenant lui faisait un effet totalement différent.
Il avait fait des progrès phénoménaux parce que son vœux le plus cher avait été de se montrer à la hauteur de cet homme si sombre et si rigide qui le regardait à peine, il avait eut ainsi la sensation de se rapprocher de lui en se passionnant pour la même chose.
Parce qu'il aurait tout donné pour avoir son approbation, pour lire dans ses yeux noirs qu'il le trouvait digne d'intérêt.
Mais malgré tous ses efforts il n'avait jamais rien vu de tel dans son regard.
C'était du moins ce que leur disait Neville quand il en avait trop lourd sur le cœur et qu'il venait se confier à eux.
Il disait qu'il était si invisible à ses yeux que quels que soient ses progrès il ne pourrait jamais attirer son attention.
Il se demandait aussi pourquoi il était tombé amoureux de cet homme.
Pourquoi lui?
Quand? Comment était-ce arrivé?
A quel moment son cœur s'était-il mit à battre plus vite en l'apercevant?
A quel moment avait-il eut l'impression qu'il allait défaillir quand il se trouvait sous le feu de son regard?
A rougir en le frôlant?
A fermer les yeux en sentant son parfum?
A ne plus regarder que sa bouche quand il s'adressait aux autres, parce que c'était les seuls moments où il osait lever les yeux sur lui.
A ne plus penser qu'à lui jusqu'à l'obsession?
Quand cela avait-il commencé?
Pourquoi est-ce que ça lui arrivait à lui?
C'était des questions que Harry se posait souvent pour lui-même, il le comprenait parfaitement mais ne pouvait lui donner aucune réponse.
Et il ne pouvait rien faire ou dire de plus pour aider son ami qui était souvent déprimé et malheureux devant la froideur et l'indifférence que Severus affichait à son égard.
Le brun connaissait ce qu'il vivait et savait qu'aucun mot ne pourrait le guérir ou changer quoi que ce soit dans ce qu'il ressentait.
Il avait enduré lui aussi à une certaine époque les affres d'un amour non partagé, la douleur de vivre près de celui dont il était tombé éperdument amoureux, un certain Serpentard blond qui lui n'avait jamais eut aucun attrait dans ce sens pour sa personne, même si vers la fin ils étaient devenus amis.
Et pour cause, il ne regardait avec intérêt que les filles dont il faisait une grande consommation.
Harry en était d'ailleurs toujours aussi amoureux et n'était jamais parvenu à l'oublier, même en sachant que c'était sans espoir et que ça l'avait toujours été.
Seul Ron trouvait ces discussions inutiles et disait qu'elles ne servaient qu'à les rendre plus malheureux encore, à chaque fois il haussait les épaules en les écoutant, pour lui ses amis devaient passer à autre chose et oublier.
Mais pour lui c'était facile il n'avait encore jamais eut de chagrin d'amour, il n'était même encore jamais tombé amoureux.
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« Tu viens Harry?
Rappelé à la réalité le brun se pencha pour déposer un baiser sur le front de son fils et s'éloigna du lit à regret, sortant de la chambre à pas de loup.
Il suivit Ron dans la cuisine où se trouvait Neville, attablé devant un petit-déjeuner, et lui sourit.
Le rouquin avait déjà mangé et le brun n'avala qu'une tasse de café en discutant un peu avec Neville, puis le rouquin et lui descendirent.
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Neville déjeuna tranquillement puis une fois terminé il se leva et alla prendre le biberon gardé au chaud.
Il vérifia la température.
Impeccable!
Il se dirigea vers la chambre de Dydy, surnom débile qu'avait trouvé Ron bien évidemment, qui d'autre pouvait avoir une idée aussi bête?
Mais surnom qu'à force de l'entendre tous avait adopté sans même s'en rendre compte.
Il s'approcha du lit et se pencha sur le petit bonhomme qui commençait à émerger en poussant de petits cris qui allaient finir par se transformer en pleurs.
Neville le prit aussitôt dans ses bras; le calant tout en lui présentant la tétine du biberon.
Dydy s'en empara goulument et se mit à téter avec ardeur tandis que Neville le regardait avec tendresse.
Il éprouvait une affection sans borne pour ce petit être et il était toujours très ému quand il le prenait dans ses bras.
Il se mit à lui parler doucement.
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Severus regarda sortir Pomfresh de sa salle de classe, elle venait de lui chanter les louanges, pendant au moins dix bonnes minutes, de Neville qui l'avait parait-il aider à mettre au point deux ou trois potions de soins courants qui faisaient merveilles d'après elle.
Elle n'avait pas trouvé le concerné pour le lui dire et lui en faisait donc part à lui pour qu'il lui transmette dés qu'il le verrait, elle semblait penser qu'il n'estimait pas son assistant à sa juste valeur.
Impassible le maître de potion l'avait écouté sans dire un mot, un sourcil levé et se demandant si elle en avait encore pour longtemps, mais le fait qu'il se taise et la toise de son air glacial n'avait pas impressionné le moins du monde Pomfresh qui le menton levé avait tourné les talons dés qu'elle avait terminé.
Les yeux fixés sur la porte Severus devint songeur.
Bien sûr il s'était aperçut des progrès incroyables de Neville dans un art qui était le sien, bien qu'il ne lui en ai jamais fait la remarque, qu'est-ce qu'elle croyait?
Comment ne pas voir un tel miracle?
Mais depuis un certain temps celui qui lui servait par moment d'assistant l'intriguait aussi beaucoup.
Grâce à une longue expérience, dû à la fréquentation d'élèves qui avaient toujours quelques chose à lui cacher, il était devenu un véritable détecteur, et il était quasi certain que Neville avait un secret, ce qui avait éveillé sa curiosité.
Mais que pouvait-il bien cacher?
Il y avait environ deux ans qu'il avait commencé à l'intriguer, il avait eut l'air très absorbé, fatigué, souvent ailleurs, mais l'année qui venait de passer cela avait empiré, il était devenu soucieux, tourmenté, sombre, et il avait souvent vu de l'inquiétude et même de la peur dans ses yeux.
Et il avait prit un très long congés il y avait sept mois de cela, un congés qui avait duré trois mois.
Depuis quelques temps il semblait aller mieux c'est vrai, mais il gardait quand même un air malheureux et semblait souvent assez déprimé.
Que pouvait-il bien cacher?
Severus aurait bien aimé le savoir mais avoir une discussion avec Neville était mission impossible.
Le peu de mots qu'il lui adressait c'était uniquement pour lui donner des ordres brefs quand il venait l'aider, et encore sans le regarder.
Si par malheur il posait les yeux sur lui et lui posait une question en attendant une réponse Neville prenait un air paniqué et se mettait à bafouiller lamentablement en fixant le sol, incapable de sortir sa phrase, au point que Severus excédé préférait quitter la pièce en le plantant là.
Le terroriser pendant des années avait été amusant il le reconnaissait, il y avait prit un malin plaisir, mais ce temps était révolu et là ça devenait ridicule.
Il n'était quand même plus un gamin, physiquement il avait d'ailleurs changé à son avantage, il avait prit des centimètres, perdu du poids, et dans l'ensemble il était plutôt agréable à regarder.
Enfin c'était justement ce qu'il évitait de faire pour ne pas le perturber plus qu'il n'était.
Mais qu'est-ce c'était agaçant!
Pourtant vu les capacités qu'il avait acquise il aurait apprécié d'avoir des échanges intelligent avec lui sur un sujet où ils excellaient tous les deux.
Alors comment faire pour découvrir le secret de Neville?
L'arrivée des élèves le sortit de ses réflexions.
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Ça vous plait? Oui, non?