Et bien je n'ai pas grand chose à dire: Bonne lecture ! ^^


Un frôlement sur mes fesses.

Tout a commencé comme ça.

Une pression sur l'une d'elle. Une caresse sur l'autre en se retirant. Quelqu'un venait de me mettre une main aux fesses !

Le temps de nettoyer le café que j'avais renversé sur les livres empruntés à la bibliothèque, je me suis retournée trop tard pour voir quel était l'imbécile qui avait osé mais j'ai eu le temps d'apercevoir les deux armoires à glace qui servent de gorille à Malefoy et ses suiveurs. S'ils étaient là, la bande devait l'être aussi. Aucun moyen de savoir qui m'avait fait ça. Et puis après tout, je m'étais fixé sur eux mais il y avait d'autres personnes dans le couloir. Ca aurait pu être n'importe qui. Un dernier coup d'œil soupçonneux à la ronde et j'ai arrêté de chercher. Je n'avais aucun indice. Même si j'imaginais mal quelqu'un d'autre agir de manière aussi... inappropriée.

.oOo.

Ce jour là, j'avais presque oublié l'évènement. Nous étions en cours de potion. L'un des deux cours que nous partagions avec les Serpentard. Les cachots me mettent mal à l'aise en général mais là, j'étais bien trop concentrée sur la préparation de ma Solution de Force pour m'en soucier quand j'ai vu voler devant moi une fleur de lotus en papier. Elle était magnifique. Finement réalisée. Elle s'est déposée délicatement sur la table et je l'ai admiré un moment avant de l'ouvrir et lire le message qui l'accompagnait.

« J'ai envie de toi. »

Mes joues sont devenues plus rouge que mon écharpe et j'ai automatiquement froissé le message dans mes mains. Cette fois, j'ai tout de suite levé les yeux pour savoir qui était l'expéditeur de ce torchon. La table de Malefoy ricanait mais Harry avait également reçu un mot et leur lançait des regards assassins. Tous les autres élèves semblaient concentrés sur leur potion. Encore une fois je n'avais aucune possibilité de savoir qui s'en prenait à moi de manière aussi vulgaire. Mais j'avais réduit mon champ de suspects : c'était forcément un cinquième année de Serpentard ou de Gryffondor. J'avais vraiment beaucoup de mal à imaginer que ce soit quelqu'un de ma maison...

.oOo.

Je pris les choses en main dès le lendemain. Puisque ce gars voulait s'amuser à mes dépends on allait essayer de le faire sortir des rangs. Je me levai tôt ce jour-là et me préparai pendant une heure. Il me fallait bien ça pour dompter mes cheveux en une queue haute et me maquiller. Chose que je ne fais habituellement jamais. J'étais prête.

Ron n'a rien remarqué cet idiot et tous les cours de la journée se sont passés normalement. Mes soupçons se précisaient lorsque j'entrais dans la salle de classe du professeur Ombrage. Un Gryffondor aurait eu largement le temps d'agir. Je m'apprêtais à affronter le cours de Défense contre les Forces du Mal avec les Serpentard. Je m'attendais à tout. Je m'étais préparée contre toute remarque ou geste déplacé. Mais le cours a dérapé.

La classe fut plongée dans le noir total et quelqu'un cria : « Tous sur le crapaud ! ». S'ensuivit un désordre complet. On entendait des sorts fuser sans pouvoir les voir. Tout le monde criait. La voix du professeur Ombrage dominait celle des autres et proférait des menaces à tour de bras. Des chaises étaient renversées. Des tables aussi sûrement. Tout le monde se bousculait. Deux mains me plaquèrent fermement tête face au mur. Un souffle sur ma nuque. Le lobe de mon oreille mordillé. Des lèvres flattant le creux de mon cou. Des papillons dans mon ventre et le battement affolé de mon cœur. Puis plus rien. Enfin... restaient les papillons et le battement de leur ailes mais plus personne derrière moi.

_ Montre toi espèce de lâche !, criai-je

La lumière revint brusquement et tout le monde regardait dans ma direction. J'avais bien trop honte pour rester dans la salle et remarquer le Professeur Ombrage ligotée sur sa chaise, le visage badigeonné de vert. Je me suis enfuie dans les couloirs. Je me sentais trop mal. Mon plan était tombé à l'eau. Pour tout indice, j'avais cette flagrance, le parfum si... doux, fruité que cette personne portait. Et cette impression. Il y avait quelque chose qui ne collait pas. Quelque chose qui clochait mais je n'arrivais pas à savoir ce que c'était. En attendant, les papillons dansaient encore la java dans mon ventre.


des impressions? Envie de savoir la suite? Rendez-vous samedi prochain ^^