Alors, voila, le titre pourri en plus de l'histoire pourrie… hem, hem ! Bref, un piti truc assez court mais j'espère que ça va quand même vous plaire. Cette fiction a été inspirée d'un chapitre spécial qu'a publié et écrit SweetDreams-Madness pour ma petite personne – oui, parce que je ne suis pas grande et que je veux remercier ma très chère collègue de m'avoir donné une ch'tite idée…

SweetDreams-Madness : Cool, j'ai précisé dans ma fic que l'idée m'étais venu grâce à toi… parce que j'admets que tu m'as bien inspiré pour la tenue de Reim, de toute manière, je ne voyais rien d'autre… PARDOOOON ToT ! J'espère que tu t'amuseras bien à lire ce petit yaoi que je te dédis pour m'avoir donné la merveilleuse (ou pas) idée de cette fic !… bref, merki à toi ! Et pour l'explicite, je me suis fais plaisir… XD

Dédicace à SweetDreams-Madness ! (fallait bien lui rendre la pareille XD)

Bref…

DISCLAIMER : l'univers et les personnages appartiennent à Jun MOCHIZUKI et le scénario de cette fiction est de moi.

RATING : M

WARNING : yaoi + lemon (SM)

Bonne lecture !


Nyah !

Nyah ? Comment ça, nyah ? Qui était donc l'infâme mollusque qui avait osé prononcer cette expression propre à ce sale matou de Cheshire ? L'albinos ouvrit grand son œil et observa autour de lui en quête du mollasson qui s'était risqué à proférer une telle obscénité. Tiens… il ne se rappelait pas s'être endormi sur le fauteuil de ses appartements privés. Tant pis ! Il fallait qu'il corrige ce traître.

- Maudit sois-tu, toi qui t'es permis cette injure ! s'écria t-il d'une voix maussade.

Et il se releva vivement en quête du criminel. Et puis d'abord, qui s'était permis d'entrer dans SES appartements, hein ? Qui avait bien pu se hasarder à se retrouver face à face avec LUI ? QUI ? Qui avait… une petite minute ! Il fourra une main dans la poche de sa redingote pour en tirer les clés de sa chambre et l'observa s'agiter sous son nez. Hum. Sans clés, l'intru avait du avoir du mal, quand même. Sauf si… c'était lui qui s'était enfermé avec la personne en question. Mais la vraie question était : pourquoi et qu'avait-il fait avec cette personne ? Un gros blanc quant à ce qu'il avait fait flottait dans son esprit. Prit d'un soudain élan de panique, il observa autour de lui pour voir une forme sombre bouger au loin. QUOI ? Il voyait, maintenant ? Cela devenait presque irréel… irréel ? Mais oui ! C'était un rêv…

Il se figea en voyant Reim se diriger vers lui avec un sourire satisfait. Non, ce n'était pas tellement le fait de voir Reim arriver vers lui qui le choquait, c'était plutôt de la façon dont il était vêtu.

Il se trouvait torse-nu, vêtu d'un simple pantacourt blanc crème très… moulant – hem – , de bottes blanches compensées et deux longues oreilles pelucheuses et de couleur café clair – qui semblait faire parti intégrante de son crâne - lui descendaient jusqu'aux genoux, tandis qu'une petite queue touffue mi-café clair mi-blanche s'agitait en tout sens comme celle d'un chien en présence de son maître. Non, le pire n'était pas là. C'était le collier et le petit nœud qui ceignaient son cou qui étaient perturbant.

- Ô mon vénéré et adoré démon célicole, vous m'avez manqué ! s'exclama le brun.

Démon célicole ? Quelle contradiction, c'était rare chez ce cher Reim.

MAIS QU'AVAIT-IL FAIT ?

Stop, du calme… ce n'est qu'un rêve. Un cauchemar, probablement.

Reim s'arrêta à un mètre de lui, l'observant de ses grands yeux ambrés cachés derrière ses belles lunettes, seules rappels à l'uniforme dont il était habituellement vêtu. Il pencha la tête de côté dans une moue discrète et son sourire sembla encore moins timide qu'il ne l'avait jamais été.

- Qu'est-ce que tu attends bêtement, Reim ? questionna Break dans une tentative désespérée pour pouvoir reprendre le contrôle de son cauchemar.

- Moi ? répondit l'homme-lapin d'une voix horriblement douce et cajolante.

- Personnellement, je ne pense pas m'adresser à ta queue… de lapin, hein, trouva t-il judicieux de préciser étant donné le contexte.

Reim ne répondit pas, il tritura juste le nœud rouge qui entourait son cou et acheva de rompre la distance entre eux, lui tendant deux mains tremblantes – pourquoi ? Et bien, en prenant en compte la teneur du cauchemar, sûrement d'excitation.

- Heu, qu'est-ce que tu veux que je fiche avec tes mains ?

- Attachez-moi ! jubila le brun.

Break se retint de faire un bond en arrière et observa les mains tendues comme si elles allaient le mordre. Bon, en théorie, c'est impossible, mais là, comme on se trouvait dans son imagination à lui, rien n'était impossible. Même si ce songe ressemblait plus à un cauchemar qu'à un rêve, il était vrai que c'était déjà mieux que les cauchemars qu'ils faisaient sur son passé.

Mais, dans un sens… quelque part…

N'empêche… il fallait admettre que c'était tentant.

Reim, aussi soumis face à lui ? Ses instincts de sadique dominateur reprenaient le dessus, il devait l'avouer. De plus, cette situation incongrue était une occasion inespérée pour assouvir ses désirs malsains… bien qu'ils fussent imaginaires.

Alors il sortit une corde - d'où ? Excellente question – et la noua autour des poignets du brun, qui gémit d'impatience. Xerxes avait toujours pensé que l'attitude aussi soumise et flexible de Reim était du à un masochisme accru. M'enfin… il n'avait jamais pensé à un tel encadrement. Enfin, presque. Quoi ? Et oh ! Chacun ses fantasmes, hein…

- Reim, mets-toi à genoux ! ordonna le sadique.

Aussitôt, le brun obéit et s'agenouilla face à lui, levant des yeux avides vers son amant – imaginaire et alors ? Cessez de gâchez son plaisir !

Tandis que le brun restait immobile, Break retira ses bottes, sa redingote, sa chemise et son pantacourt, se retrouvant en caleçon. Il garda en main sa ceinture – ça pouvait toujours servir…

Le rire pervers de Break résonna dans la pièce, tandis qu'il empoignait la courte masse de cheveux brune de sa main libre pour obliger le serviteur des Barma à se prosterner un peu plus, ses mains ligotées toujours tendues vers son tortionnaire, dont Break s'empara pour en sucer les doigts un à un, les mordant au passage, quelques gouttes de sang s'écoulant de sa bouche.

Le brun n'eut que quelques frissons et laissa échapper de petits jappements jubilatoires. Xerxes retira les mains meurtries de Reim de sa bouche, léchant les blessures avec sa langue pour les laisser retomber et enjamber le corps offert de l'auburn, s'asseyant tranquillement sur son dos et passant sa ceinture autour de son cou comme il briderait un cheval, la faisant ensuite glisser sur sa cage thoracique puis sur son délicat ventre, frottant doucement le cuir contre sa peau, pour ensuite descendre jusqu'à son organe génital et le frotter toujours avec autant de délicatesse le membre excité. Reim poussa un glapissement de plaisir et Break put sentir son dos se cambrer brusquement quand il accéléra son mouvement de va-et-vient. L'albinos prit un air suffisant pour cesser de frotter la peau sensible avec la ceinture d'un seul coup et la retirer avec brutalité, arrachant un cri de douleur. Il l'attacha à sa taille pour ensuite enfoncer ses ongles dans les épaules de sa victime, lui mordant sauvagement l'oreille.

Sentant les tremblements et les halètements de son amant s'intensifier, il stoppa sa torture pour ramener ses jambes à lui, retirant tout ses appuis pour obliger Reim à supporter tout son poids. Il attendit un moment dans cette position, avant de se retirer, de tourner autour de sa victime puis de revenir à la charge en s'accroupissant à ses côtés, Reim étant toujours à quatre pattes.

- Retournes-toi vers moi et lèves-toi ! commanda Xerxes.

Le brun obéit et attendit sagement ses initiatives.

Pour le récompenser, il lui retira tout ce qu'il lui restait comme habits et s'empara ensuite de sa verge, la caressant du bout des doigts, enfonçant ses longs ongles dans la chair fragile et tendue. Le cri douloureux ne se fit pas attendre et les jambes de Reim se mirent à flageoler. Break caressa avec lascivité le membre dressé et accéléra ses mouvements, son amant gémissant virulemment, tenant à grand-peine sur ses jolies jambes griffées par les ongles de Break, qui avait maintenant posé sa bouche sur le sexe gonflé et égratignait la peau des cuisses bandées du brun. Il fit jouer sa langue sur le phallus et titilla la peau encore un petit instant avant de sentir que l'orgasme de son compagnon de jeu n'était plus très loin et il se retira de nouveau. C'était bien plus amusant de laisser flotter entre eux ce désir inassouvi.

Il observa avec satisfaction les et fines blessures rouges vives qu'il avait imprimé sur ses jambes et les baisa une à une, se relevant, une soudaine idée en tête – sadique, comme à son habitude.

- C'est bien toi qui a poussé ce « nyah » horripilant ? s'irrita soudain l'albinos, se remémorant l'affront.

- Ô mon vil tentateur, pardonnez-moi, mais j'avais tellement envie que vous me punissiez de nouveau !

Oh, oui, je vais te punir ! pensa aussitôt Break, jouissant presque devant la soumission totale de son amant.

Il défit la ceinture qui ceignait la taille de Reim et la prit dans sa main, tandis que l'autre empoignait sa petite queue aux poils doux pour le faire se baisser une fois de plus devant lui. Il tira une de ses longues oreilles de lapin et lui chuchota de se retourner, ce qu'il fit immédiatement et Break abattit impitoyablement sa ceinture sur ses jolies fesses rebondies, laissant une large marque et un beau bleu. Il réitéra son geste un nombre de fois incalculable, aussi enivré de son pouvoir et sa dominance que Reim hurlait de douleur et de plaisir.

Quand l'albinos jugea sa punition terminée, il laissa tomber son pseudo-fouet et se mit à genoux, embrassant le derrière fragilisé et douloureux du brun. Il encercla sa taille de ses bras et le fit se retourner une fois de plus, posant ses lèvres glacées contre celles brûlantes de son amant, qui répondit avec douceur à ce baiser.

- Maître Xerx… soupira Reim, encore un peu tremblant.

- Oh, vilain lapin, je vais te salir... murmura t-il contre sa joue chauffée à blanc.

Soudain, un choc sur sa tête le fit se réveiller en sursaut et il se retrouva nez à nez avec le visage rouge de colère de son cher et tendre Reim.

- Nieh ? Où suis-je ? grogna l'albinos.

- Vous vous êtes ENCORE endormi sur vos rapports ! s'énerva le brun, avant de s'apercevoir de l'érection entre les jambes de son ami.

Aussitôt il prit une teinte rouge vif et se détourna, ne pouvant s'empêcher de jeter quelques regards indiscrets vers la bosse que formait le pantacourt noir de Break.

- Hum… je… je dois terminer certaines… heu… choses… bafouilla t-il avant de s'enfuir. A… à plus tard, Xerxes…

Xerxes Break étira un immense sourire carnassier en observant le balancier de ses jolies fesses rebondies.

Oh, oui, vilain lapin, je vais te salir…


Bon… *part se cacher en courant*

C'est, disons, assez cash… m'enfin, voilà !

J'espère que ça vous a quand même un peu plu… merci de m'avoir lue en tout cas !