HOUSE OF CARDS


Résumé complet :

Le temps est une chose aussi fragile que capricieuse. Le Corbeau a choisit Neil, Neil comme la Nuit, comme le monde dans lequel elle vit, pour remonter le temps et empêcher les elfes de quitter la Terre du Milieu, des milliers d'années plus tôt. Parce que le monde à perdu sa magie, le soleil s'est éteint, les hommes sont perdus.

Neil, qui n'est pas belle, mais terriblement séduisante. Celle qui connait son corps et ses pouvoirs. Celle qui attire méfiance et fascination. Celle qui hante les songes des hommes comme des elfes. Celle qui doit à tout prix changer le court des choses, contre sa nature solitaire et égoïste.

Elle a été choisie pour partir, donc. Pour accomplir quelque chose qu'elle ne comprend pas, pour survivre, pour combattre, pour séduire.

Mais le temps est fragile, délicat comme une maison de cartes, un geste, un souffle, et tout s'écroule.

Avertissements : On se dit alors : une femme, belle, séduisante, qui tombe dans un autre univers, aux débuts de la Compagnie de l'Anneau... Mmmh... Ca sent la Mary-Sue tout ça... Et bien non ;D. Je ne suis pas très fan du 10th walker mary-suesque agrémenté d'une pointe de Self-Insert qui pollue tant le fandom LOTR. Certes, Neil est quelqu'un d'exceptionnel, mais si ce n'était pas le cas, pourquoi écrire une fiction sur elle ? Non, elle ne détournera par Aragorn d'Arwen, non, Elrond ne deviendra pas son père adoptif, Gandalf son grand-père ou Haldir son meilleur ami. Non, Legolas ne tombera pas follement amoureux d'elle, et les Hobbits n'en feront pas leur mascotte. Ils s'en méfieront autant qu'ils seront attirés par elle. Car Neil est beaucoup choses, mais certainement pas une âme pure, bonne, gentille, qui attire les bons sentiments et les relations à la vie à la mort.

Disclaimer : L'univers d'origine, le scénario de base ainsi que la plus part des personnages appartiennent à J.R. . Neil, le "futur", et toutes es déviations qu'on pourra remarquer par rapport au Seigneur des Anneaux sont exclusivement miens.

Et un grand merci à ma correctrice, Hinaya-chan.


PROLOGUE . RÊVE


La scène est sombre. Sans profondeur ni limite aucune, elle n'a qu'un centre. Un point vers lequel le regard tombe. L'univers s'est fondu jusqu'à n'être plus que ce corps, ces vibrations, ces sensations.

Le corps, oui. C'est d'abord cela que l'on voit : cette chair aux reflets dorés, lisse et ferme. Les longs bras fins, la courbe des seins à moitié découverts, la taille et le ventre, où scintille une pierre couleur d'ambre, les hanches pleines, les jambes musclées, les pieds qui frappent. Le corps qui ondule. La tête qui se balance.

De son visage, on ne voit pas grand-chose. Des cheveux noir d'encre, assez courts pour laisser entrevoir la courbe sensuelle de la nuque, mais dont la longueur rend ses traits troubles. Une bouche charnue, peinte d'un rouge sombre, légèrement entrouverte, qui appelle l'air ou le baiser. Peut-être les deux. Et puis, contrastant avec sa peau qui semble là plus claire, le noir. Le noir qui entoure les yeux, centre du corps, lui-même centre de la scène. Un trou noir. La couverture de chair n'est qu'un leurre, qui attire le regard pour l'emprisonner dans le sien.

Le rythme est fort, puissant. La sueur brille sur sa peau. La peau de son ventre s'étire, puis se relâche. Ses hanches se balancent, vite, lentement. Elle est d'une harmonie étrange, comme sur le fil d'un rasoir, jaillissant d'un chaos. C'est l'imperfection naturelle du corps et la beauté essentielle de l'âme.

C'est la séduction. La plus pure, la plus terrible.


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