Prologue : renaissance

Hey ! Me revoilà avec une nouvelle fanfiction ! (et là je vous entends pousser des exclamations outrés car je n'ai pas encore fini les autres)

Mais pas d'inquiétude ! Celle-ci va s'écrire toute seule, car il s'agit d'une adaptation libre des films Underworld avec les personnages d'Harry Potter ! J'adore ces films et je me suis mise à penser que Draco ferait un magnifique vampire et Harry un lycan très séduisant. Résultat, cette fic est naît ! (peut-être vous donnera-t-elle envie de voir les films ?)

Comme son nom l'indique, cette fic est la reprise du premier film. Si elle trouve son public, une fois finit, je continuerais avec le deuxième film, puis le troisième, et enfin le quatrième :)

Droits : rien ne m'appartient, ni les personnages ni l'univers des films et des personnages, je ne gagne pas d'argent, seule l'adaptation et l'idée m'appartiennent !

Ce qui suit est un court prologue d'introduction. N'hésitez pas à me donner votre avis !

Enjoy !

Des cris. Des hurlements. Des bruits de coups. C'était ça qui l'avait réveillé en pleine nuit. Draco cligna des yeux et se redressa sur son lit. Il retint un éternuement, vivement qu'il s'en aille d'ici et retrouve son bon lit douillet ! Il allait finir par crever de froid sinon.

Un nouveau hurlement. Strident. Aigüe. Le cœur de Draco rata un battement. Il connaissait cette voix par cœur. C'était la voix de sa mère, Narcissa. Pourquoi criait-elle ? Et pourquoi il y avait tant de bruits ? Ses nièces, dormant dans la pièce à côté, aller finir par se réveiller ! Et personne ne souhaiterait voir ses furies quand elles sont en colère, oh ça non ! Draco les aimait bien, ou du moins le croyait-il, mais quand elles se mettaient en colère et piquaient une crise digne de leur jeune âge, c'était pire qu'un ouragan ! Il n'avait alors qu'une envie : s'enfuir en courant !

Un bruit sourd, comme un meuble qui tombe. Doucement, Draco sort de son lit et va près de la porte. Il colle son oreille et essaye de comprendre ce qu'il se passe de l'autre côté. Il entend des voix étouffées, des bruits de pas, des cris retenus, des rires graves. Ses yeux commencent à s'humidifier. Non. Il ne doit pas pleurer. C'était stupide, il ne savait même pas ce qui était arrivé à sa mère ! Elle n'avait peut-être rien ! « C'est ça, t'as entendu ce hurlement de torture ? Pas moyen qu'elle aille bien après ça ! » lui disait une petite voix. L'inquiétude prit le dessus sur la raison et, essayant de réfréner sa peur, il entrouvrit la porte. La première chose qu'il vit fut une chaise cassée. Inspectant au mieux la pièce – il ne la voyait pas entièrement puisque sa porte était encore pas mal fermée, il hoqueta de surprise face au désordre présent. Jamais cette maisonnette n'avait ressemblé à ça. Un vrai capharnaüm ! L'horreur pure ! Sa mère, qui prônait par-dessus tout la propreté et l'ordre, allait piquer une crise en voyant ça. Ah mais oui, c'est vrai, c'était pour elle qu'il avait risqué sa vie en ouvrant un peu la porte. Retenant sa respiration, il la chercha du regard. Son corps entier se figea d'horreur en la voyant. Son corps était….inerte. Son visage reflétait la peur, l'angoisse, il était marqué par la souffrance. Elle n'avait même pas eu le temps de pleurer, il pouvait voir ses yeux brillaient. Sa vue se brouilla au-fur-et-à-mesure qu'il détaillait le massacre. Voyant qu'il n'y avait personne dans la pièce et ressentant soudain le besoin de toucher Narcissa pour vérifier que tout était bien réel, Draco ouvrit un peu plus la porte et sortit. Il ne prit pas la peine de la refermer, cela aurait fait du bruit, et c'était un risque qu'il ne pouvait pas prendre. Après tout, le ou les assasin(s) étai(en)t probablement dans le coin. Pas la peine de se faire repérer !

Il esquiva les débris de chaise et rampa presque jusqu'au corps sans vie. De près, c'était encore plus insupportable. Des tremblements le prirent de toute part. D'une main tremblante, il toucha le cou de sa mère, cherchant désespérément un pouls. Mais rien. Il n'entendit rien. A voir l'état dans lequel elle était, c'était facile à deviner. Sa peau, d'ordinaire blanche, était aussi pâle que…la mort. Il lui ferma délicatement les paupières. Sa respiration s'accéléra et se fit brusque, saccadée. Il y avait du sang partout. Le corps était recouvert de plaies affreuses, il n'avait jamais vu ça avant. Qui pouvait être capable de faire ça ? C'était inhumain ! Sa bouche voulut crier, hurler, aussi plaqua-t-il ses mains dessus. Il se retenait à grand peine de pleurer, de casser des choses. Il était triste mais aussi en colère. La peur avait disparu mais elle revint très vite, quand un cri venant de la chambre de ses nièces lui parvint. Draco tourna brusquement la tête. Celui qui avait fait était juste à côté de lui, dans l'autre pièce. Ses pupilles rétrécirent comme si elles voulaient disparaître. Son corps se fit tout petit. Ses oreilles ne supportaient plus ses sons, à cause d'eux son cerveau imaginait l'atrocité qui était en train de se passer.

Ses nièces, âgées d'à peine 6 ans, se faisaient massacrer dans la pièce à côté. Et lui, il restait là. Ses jambes refusaient de bouger. Non. Ce n'était pas vrai. C'était un cauchemar. Sa mère s'était faite étripée, égorgée, et il ne savait quoi d'autre encore ses nièces subissaient sûrement le même sort, et lui il avait peur. « Sale connard ! Tu vas bouger tes fesses oui ? Tu comptes rester là et attendre ton tour ? Bouges putain ! » Prit d'un sursaut de vie, Draco se releva et courut dans sa chambre. Il vit du coin de l'œil la poignée maudite bouger, ce qui le fit tressauter et il se cogna sur l'un des débris. Super ! Avec tout ce boucan, il s'était fait repéré à coup sûr ! Essayant de se calmer, même s'il n'y arrivait pas, Draco se cacha dans la coin de sa chambre, entre le mur et son lit. Il se fit petit, vraiment petit, à tel point qu'avec son corps frêle, sa peau blanche comme la lune, ses tremblements, ses larmes retenues et ses beaux cheveux blonds, il pouvait presque se faire passer pour un enfant !

Futile. Ses nièces, bien plus jeune que lui, avaient été tuées. Aucune raison que lui, un jeune homme de 19 ans, on le laisse en vie. Les bruits de pas s'intensifièrent. Une ombre se dessina sous sa porte. Ca y est, la fin était proche. Se demandant d'un coup pourquoi il ne s'était pas enfui ou pourquoi il ne cherchait pas à se défendre, il se releva – non sans mal, il était obligé de s'appuyer contre le mur, de peur de tomber à terre tellement ses jambes étaient faibles. D'un regard fébrile, Draco chercha une arme. Sa chambre ne contenait rien à part un lit et une commode. Fantastique ! Il allait mourir seul, terrorisé comme une fillette, tremblant et se retenant de pleurer et de supplier comme un mendiant ! Génial, vraiment. Ses sourcils se froncèrent pendant une seconde, le temps d'un éclair de colère envers lui-même. Il agissait comme les personnes qui, d'ordinaire, le révulsaient. Si sa mère voyait ça… Ah. S'il mourait, il pourrait la revoir pas vrai ? Ce n'était peut-être pas si mal que ça finalement. Fini le froid, fini la souffrance, fini la peur, fini l'angoisse, fini la colère sourde qu'il retient depuis sa naissance. Il serait libre. Enfin.

Toutes ses pensées idiotes s'envolèrent lorsque la porte de sa chambre fut brutalement ouverte. Son corps se figea et son cœur s'arrêta. Une ombre géante fondit sur lui et il se laissa glisser au sol, espérant échapper à sa sentence. Ses yeux étaient braqués sur l'ennemi. L'autre était aussi blond que lui, mais beaucoup plus grand et légèrement plus musclé. Son visage était sévère et ses yeux vides. Beurk. Pourtant, un certain charisme se dégageait de lui. Il portait une longue cape noire, ce qui empêchait de voir sa tenue. La seule chose qu'on pouvait voir c'était ses bottes en cuir. Draco voulut fermer les yeux, mais il se retint. Il ne devait pas se montrer vaincu si vite. Il devait se défendre, tenter de fuir, faire quelque chose, n'importe quoi ! L'honneur de sa famille était en jeu, et la sienne avec. Prenant une inspiration pour se calmer, il essaya de prendre un air plus fermé, plus glacial. Quelque chose changea soudainement dans l'attitude de l'autre homme. Son stratagème avait marché ? On allait le laisser vivre ?

L'autre homme s'agenouilla en face de lui. Il prit un air moins glacial, pas très réussi, et tendit une main vers lui. S'il essayait de le rassurer, c'était pas gagné !

- Comment t'appelles-tu mon garçon ?

« Mon garçon ? On dirait qu'il s'adresse à un gosse. J'suis pas un môme putain ! Ça se voit pas ? »

- Draco.

- Draco, je m'appelle Lucius. Mes amis et moi étions en patrouille non loin d'ici lorsque nous avons ly-des gens s'introduire dans votre maison. Nous les avons repoussé hors d'ici et mes amis sont partis à leur trousse. Je suis resté pour voir s'il y avait des survivants.

Draco s'empêcha de justesse de ricaner amèrement. Il l'avait sauvé ? Foutaises ! Il n'avait plus rien maintenant ! Plus de foyer, plus de famille, plus rien. Son regard s'assombrit et il parla d'une voix basse, presque rauque.

- Je n'ai plus rien. Ils auraient mieux fait de me tuer aussi. Je n'ai plus de raison d'être sans elles.

- Ne dis pas ça. J'ai…quelque chose à te proposer. Puisque tu ne veux plus de cette vie humaine, je peux te faire cadeau d'une nouvelle vie.

- Une nouvelle vie ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

- Oui. Une vie d'immortel.

Draco ne se souvient plus trop de ce qu'il s'est passé ensuite. Tout ce dont il se rappelle c'est d'avoir été mordu par Lucius – l'autre homme – et d'avoir hurlé de douleur. Son esprit sombra dans l'inconscience pendant trois jours. Ses rêves étaient vides. Un peu comme s'il était mort. Pourtant il finit par se réveiller, non sans soupirer d'ennui. Il était encore en vie, et zut.

Il apprit de Lucius qu'à présent il était un vampire, ces êtres assoiffés de sang – et pour lui de vengeance – qu'il pensait n'être que des mythes. Ceux qui avaient tué ses êtres chers étaient des lycans, des loup-garous, dirigés par un certain Lucian. Quand il en parlait, Draco percevait du mépris et une profonde haine envers cette espèce. Le jeune blond venait de rejoindre une guerre vieille que plusieurs siècles. Ayant une nouvelle famille, Lucius, Draco avait décidé de le suivre jusqu'à la mort.

On venait de lui offrir plus qu'une nouvelle vie : une renaissance.

A suivre ! Alors, vous avez aimé ? Dites-moi tout en review ! Que je sache si je peux écrire la suite ou si je dois m'arrêter :D