Mha mha, premier texte publié ici. J'en serai presque stressée ! Plus sérieusement je sais pas pourquoi c'est celui-ci que je publie en premier, car même si c'était pas prévu comme ça je le trouve finalement assez niais... Moi qui n'aime habituellement pas lire d'histoires niaises c'est un comble !

Enfin il est court mais j'espère qu'il vous plaira quand même. Bien que je me sois relu vingt fois j'ai peur d'avoir oublié des fautes donc n'hésitez pas à me le dire ! Et sinon j'espère à une prochaine fois avec cette fois-ci un texte plus sombre, promis.

Mise à jour 16/05 : merci Nymouria pour les quelques corrections.


Encore une fois ton rire fait mal, il transperce mes os, fait fondre du plomb dans mes veines et me broie l'estomac. Un rire doux, amusé, presque un peu moqueur mais sans être vraiment méchant. Car oui tout cela t'amuse, cette attention autour de toi, ce surnom de grand roi que te donne certains de tes adversaires après l'avoir entendu dans la bouche du petit numéro 10 des corbeaux. Tu l'apprécies d'ailleurs beaucoup même si tu n'en montres rien, car cela veut dire que tu surpasses ce génie. Car même si certains pensent que tu es comme lui je suis le premier à reconnaître que ton talent ne vient que d'un travail acharné et régulier, ce sport est toute ta vie et ta réussite dedans cristallise les efforts que tu y as mis. Alors oui pour toi le surpasser signifie beaucoup.

Quand nous étions encore au collège j'étais presque jaloux de la place qu'il prenait dans tes pensées, j'ai même cru que tu l'aimais... Mais j'ai rapidement compris que c'est mon amour pour toi qui m'avait fait imaginer ça.

Nous avons grandi ensemble, évolué ensemble et tout appris ensemble. De toutes ces années passées côte à côte cela t'a permis d'être le seul qui puisse m'appeler par ce surnom ridicule : "Iwa-chan". C'est donc dans ce cadre digne du meilleur roman à l'eau de rose que c'est avec toi que j'ai compris ce qu'était l'amour. C'est de toi que je suis tombé amoureux en premier, toi qui m'a permis de me faire comprendre que j'aimais les hommes, que j'étais une "tapette", une "tarlouze". Mais je dois bien dire que même si les commentaires particulièrement imagés de certains me blessent, je l'ai accepté sans trop de problèmes. Et tout ça c'était aussi grâce à toi. Car tu avais compris que quelque chose me préoccupait et tu avais fini par comprendre mon attirance pour les hommes. Je n'ai jamais réussi à te cacher grand chose et la réciproque est vraie. Cependant j'ai toujours été fier d'avoir réussi à te cacher le fait que ma grande découverte s'était faite avec toi.

Non, tu ne le sais pas et tu ne le sauras jamais.

Si je sais que je t'en parlerai jamais ce n'est pas car j'ai peur de ta réaction face à mes sentiments. Je sais que tu ferais tout pour ne pas me blesser et que rien ne changerait entre nous. Toutes ses années d'amitiés ne se briseraient pas à cause ça, j'en suis parfaitement conscient. Non je ne t'en parlerai jamais car je ne vois pas de raisons de le faire.

Car malheureusement nous ne sommes pas dans un roman à l'eau de rose où le protagoniste avoue son amour éternel à son premier amour qui lui tombes dans les bras. Non dans la vraie vie tu es hétéro, et dans la vraie vie on ne change pas de bord ainsi sans raison juste pour répondre a un besoin pressant de fin heureuse.

Alors oui je garde ça pour moi, car je sais que je n'y gagnerai rien de plus que ce que j'ai maintenant et que j'ai déjà de la chance que tu m'aies toujours soutenu dans ma période de doute au début. Et pour ça je te remercie encore. En parler n'apportera rien de neuf, alors à quoi bon ?

Je te regarde toujours, Oikawa, même lorsque tu as ce rire douloureusement agréable au milieu de ce fan club. Et je fais comme des milliers de personnes avant moi ; j'attends. J'attends que tout cela passe, que cette douleur passe, que je passe à autre chose. Car nous sommes dans la vraie vie et je sais comme toutes les personnes avant moi ce qu'est un amour à sens unique. Et même si maintenant c'est encore difficile pour moi je sais que la vie commence à nous séparer et que nous ne serons pas ainsi pour toujours. Alors j'attends de croiser dans ma vie quelqu'un qui deviendra spécial pour moi, quelqu'un d'autre que toi. Car cela ne sera jamais toi et si cette idée me faisait souffrir au début, maintenant ce n'est qu'une douleur sourde qui je sais finira par disparaitre. Je me surprends même à te regarder en souriant malgré cette douleur présente lorsque tu ris entouré de ces jolies filles. Car pleurer ne servirait à rien et que je ne veux pas me détruire moi-même, tu t'en rendrais compte et je le refuse.

Notre vie commence à se séparer car elle n'est pas faite pour se poursuivre ensemble et je finis par l'accepter. Mais je le sais, et tu le sais aussi car la réciproque est vraie, tu resteras spécial et unique à mes yeux.