chapitre 1

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas, mais promis l'histoire vient de moi et moi seule!

Couple : Harry / Drago (Genre on s'y attendait pas)

Rating : M

Note de l'auteur : Le bonjour du jour : Bonjour à tous!

Mafia est ma première fanfiction, je vous en prie soyez indulgents ! S'il y a des remarques à faire, je suis à l'écoute.

Bonne lecture !

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On toqua à la porte. Je fis signe à Krum d'aller ouvrir. Il se leva et ouvrit la porte en bois. Zabini entra avec Crabbe. Ils tenaient un corps par chaque bras. Krum ferma la porte derrière eux. Ils traînèrent le corps vers moi puis le lâchèrent lourdement. Il était en sang, les vêtements déchirés et On n'apercevait pas son visage derrière ses cheveux sale. Crabbe posa un genou sur le sol, devant moi. Zabini s'approcha, mit son genou gauche sur le sol en bois, je lui tendis ma main où ma bague encerclait mon annulaire. Il posa ses lèvres sur le métal en or.

- Bonsoir monsieur.

Je levai le menton vers le garçon.

- Qui est-ce ?

Blaise se leva et arrangea sa cravate.

- Harry Potter, on l'a trouvé dans votre quartier. C'est un petit dealer, sûrement un jeune des Dursley.

Je posai mes coudes sur mes genoux et croisai mes longs doigts fins. J'étais fatigué, il était 23h45, je n'avais toujours pas fini ma journée et voilà qu'un vulgaire dealer venait à me faire chier.
Zabini continua :

- On l'a trouvé avec cinquante grammes d'herbes, deux flacons d'ecstasy et quelques cristaux de meth.

Je fis signe à Blaise qui s'approcha du garçon à terre. Il le tira par ses cheveux noir corbeau. Le garçon grimaça, il avait un beau visage fin, un joli nez mais tout était gâchés par de multiples bleus et blessures. Un œil au bords noirs, une lèvre en sang, l'arcade sourcilière fendue, le nez tordu. Il respirait avec difficulté.

- C'est vous qui l'avez frappés ?

Zabini se crispa et Crabbe baissa la tête. Je tirai sur mes bras, levant mon corps.

- Alors ?

- Il a voulu nous échapper, on l'a rattrapé et dans la confusion je lui ai cassé le nez mais c'est tout, le reste était là avant. Enfin je pense.

Je m'approchai de Crabbe et sortis mon flingue de mon holster et le braquais sur sa tempe.

- Tu te souviens de qui est le patron dans cette pièce ?

Il hocha la tête. Je retirai la sécurité du 35mm.

- Donc tu ne touches pas tant que je ne t'ai rien dit.

Il hocha la tête encore une fois. Je rangeais mon arme et croisais le regard vert émeraude du garçon. Je m'approchai de lui :

- Tu fais partie du clan des Dursley ?

Il hocha la tête, les Dursley je les haïssais. Des emmerdeurs de premières, à mettre leur nez partout. Ces salops s'amusaient à récupérer des jeunes orphelins et à les transformer en de parfait dealer quand ce n'est pas pire. Je me baissais, pliant mon pantalon en lin noir. Accroupis devant lui, je demandai :

- Il t'a déjà touché ?

Le garçon ne répondit pas. Je fis un rictus dégouté. Cet homme me dégoutait, il abusait de jeunes, les torturait. ils n'étaient plus des hommes libre une fois dans ses mains. Le garçon se tortilla entre les mains de Blaise.

- Ce mec me dégoute.

Un silence plana. Je me rassis sur ma chaise. Ledit Harry Potter me suivit du regard. J'haussais un sourcil :

- Tu veux y retourner ?

Il secoua la tête, évidemment qu'il ne voulait pas y retourner ! Je tapai frénétiquement sur l'accoudoir de la chaise avec les pointent de mes doigts.

- Tu sais qui je suis ?

Il hocha la tête.

- Drago Malfoy, le mafieux du quartier nord, sud et est de la ville.

Je souris.

- Oui. Alors pourquoi toi, un homme de Dursley, viens dans mes quartiers ?

Ma voix était montée d'un cran, il se mit à trembler.

- Eh bien tu vas apprendre quelque chose ce soir Potter : quand on est sur mon territoire sans autorisation et en plus sans suivre MES règles…

Je sortis mon flingue et le fis danser devant ses yeux.

- Je te fais sauter la cervelle.

Sa lèvre inférieure trembla, ce n'était qu'un gamin qui n'avait rien demandé avec de magnifiques yeux verts.

- Tu veux faire quoi Potter ?

Il secoua la tête.

- Parles.

Il hocha la tête, mais aucun mot ne sortit.

- Je veux bien te donner une chance.

Ses yeux émeraudes pétillèrent, il mit ses mains ensanglantés sur le sol. Je souris et fis signe à Blaise.

- Amène-le chez André.

Zabini écarquilla ses yeux noisettes puis hocha la tête. Je fis un signe à Crabbe, qui disparut alors de ma vue, puis me levai et lançai un léger regard vers Blaise.

- Je te retrouverai un peu plus tard.

Il saisit le garçon par les épaules et le fit sortir. Je rajustai ma veste, fermai le bouton de mon costard noir et relevai mes manches, montrant sur mon bras droit un tatouage. Je le regardai, la porte claqua je me retrouvai seul. Je sortis l'un de mes téléphones portables et composai le numéro d'un de mes contacts.

- C'est Malfoy.

- Monsieur, comment puis-je vous aider ?

- Cherche des informations sur un certain Harry Potter, je veux tout savoir sur lui.

- Bien monsieur.

Je raccrochai, retirai la puce du téléphone et l'éteignis. Je m'approchai de la fenêtre de l'un de mes hôtels de luxe où nous nous trouvions. Celui-ci comme beauccoup d'autre dans cette ville m'appartenait. Nous étions en pleine guerre contre la partie basse de la ville, certains crétins ne prenant pas en comptent mes règles, se croyaient plus fort que moi, Drago Malfoy. Alors cet imbécile qui perturbe ma ville. Je vais le lui faire regretter. Je souris, quoi de mieux que la violence, la haine pour réussir ce genre de chose. Je finis mon verre d'alcool et sortis, puis descendis les escaliers de marbre, rejoignant mon escorte. Krum me tendit un téléphone. Je fis signe à un homme de réception derrière le comptoir puis sortis, je rentrai dans ma voiture et fis comprendre à Krum de démarrer.

- Chez André.

Je pris le téléphone en fermant la vitre qui me séparait du conducteur.

- Alors ?

- Harry Potter, orphelin à l'âge de deux ans, balloté dans des familles d'accueil de la ville, à l'âge de dix ans, sa tante décide de le prendre chez lui.

- Les Dursley !

- Oui, il y a alors très peu d'informations, c'est un jeune homme assez perturbé, quelque fois violent, il est allé cinq fois en garde à vue. La dernière était il y a même pas un mois, son oncle est venu le chercher il y a juste une semaine.

- Rien d'autre ?

- Non.

- Des nouvelles sur les Dursley ?

- Rien, ça ne bouge pas beaucoup ils restent calmes, aucune réunion avec les autres.

- Gardez-le sous surveillance, je veux savoir s'il se passe quoi que ce soit.

- Bien monsieur.

- Des nouvelles de Diggory ?

- Rien, il se terre.

Je raccrochai, nous arrivions devant l'hôtel d'André, Krum m'ouvris la porte.

- Potter est dans votre chambre.

- Parfait.

Il hocha la tête, on entra dans le hall en marbre froid, le réceptionniste nous fit signe. Il s'occupait actuellement d'une jeune femme qui demandait une suite à bas prix. Ce que je détestais chez les gens, c'était de venir dans ce genre d'hôtel en sachant qu'ils ne pouvait même pas se payer une nuit ici. À quoi ça sert de vouloir des prix nous ne sommes pas dans un Bazar, merde. Krum appela l'ascenseur.

- Je veux les jumeaux ici, et Thomas.

- Bien monsieur.

Je souris.

- Ne venez pas me déranger ce soir.

Krum hocha la tête. Je partie retrouvé ma chambre. En entrant je la trouvait allumée. J'avais acheté depuis peu l'hôtel du Ritz. Me voilà dans ma suite Opéra avec une vue sur l'opéra Garnier. Je desserrai ma cravate verte. Soudain j'entendis du bruit, c'est vrai que j'ai ce garçon. Je fermai la porte à clef, et entrai un peu plus. Je le vis, lui, celui aux yeux verts, une couleur si belle, si charmante, si envoutante. Il est maigre, tremble et de multiples bleus sur son visage aux traits si fins. Ses vêtements sont déchirés, il doit avoir froid. Il me fixe. Je retirai ma veste, et enlevai ma cravate. Il vit surement mon arme contre mes côtes car il écarquilla les yeux.

- Harry, c'est ça ?

Il hocha la tête en massant ses mains rouges.

- Déshabille-toi, Harry.

Ses yeux se bloquèrent, je le fixai et articulai lentement :

- Ne me fais pas répéter.

D'une main tremblante, il retira ses vulgaires baskets bleues. Retirant son tee-shirt noir, je vis alors un torse abimé, bleu, éraflé sûrement par des coups, des brûlures. J'approchai, il recula mais je lui lançai un regard dur. Il chercha à enlever sa ceinture, je posai ma main sur la sienne qui tremblait, je frottai alors une trace de brûlure.

- C'est lui qui te fait ça ?

Il me fixait sans rien dire. Je frôlai maintenant son cou, des traces de cordes couraient autour jusqu'à son dos: signes de séquestration. Je touchai son torse pâle, pas autant que le mien mais pâle quand même, lorsque soudain il recula et se réfugia dans un fauteuil.

- Pourquoi il te fait ça ?

Il ne dit rien, se contentant de me fixer de ses yeux verts. Je m'approchai à nouveau et le saisis par la taille. Il ne recula pas, se laissant faire tout en évitant mon regard.

- Tu as faim ?

Je touchai ses côtes qui sortaient dû à son manque de nourriture. Il ne dit rien.

- Tu as froid ?

Toujours rien. Mais pour qui se prenait-il ? Je suis un Malfoy, il pourrait au moins avoir du respect pour moi !

- Parle.

Il secoua la tête, ses cheveux noirs en bataille se secouèrent lentement. Je pris la boucle de ceinture en main et tirai dessus, en quelques secondes il se retrouva nu devant moi. Il serra son corps abimé. Je reculai et le regardai de haut en bas. Voilà ce que faisait Dursley : il torturait des jeunes. Des traces de bleus couraient sur ses jambes, mais aussi de ceinture, de corde et de mégots.

Je sais pas pourquoi mais à ce moment-là, j'ai ressenti de la pitié pour lui. Je le saisis par le bras et le conduisis dans la salle de bain. J'ouvris le robinet en marbre et fis couler de l'eau chaude. Il me regarda sans rien dire, sans rien faire, ni même bouger. Je lui fis signe d'aller dans l'eau, il regarda un long moment la baignoire puis moi, il passa une jambe puis l'autre. Il s'assit dans l'eau qui se colora de rouge.

Je sortis de la salle de bain. Je me servis un verre de vin. Je regardai sa robe couler dans mon verre en cristal. Je regardai l'opéra éclairé de mille petites lumières. Cette ville, ma ville, qui vivait grâce à moi, à ma famille et cela depuis trois siècles. Mon père Lucius Malfoy régnait jusqu'il y a peu, jusqu'à ce qu'un connard le tue d'une balle dans la tête.

J'étais là, j'ai tout vu. Le coup, la balle qui heurta le crâne de mon paternel, et qui le traversa pour ensuite exploser, réduisant son visage en bouillie et moi recevant les morceaux de cervelle de mon père.

Ce jour-là j'ai développé une telle haine que j'ai compris que je ne mourrais pas d'une façon normale, non je vais sûrement être assassiné, par mes soi-disant amis, amants, mais je n'aurais pas une belle vie, plutôt une vie dure, sans bonheur, remplie de douleurs, remplie de haine et de violence. Je suis un mafieux. Je soufflais, peut-être vais-je mourir demain, ce soir, dans une semaine, dans un an, dans quelques secondes. Peut-être par celui qui est dans ma chambre, dans ma salle de bain. Je posai mon verre et retournai dans la salle de bain. Il n'avait pas bougé, toujours là dans la même position. J'approchai et dit :

- Lave-toi.

Il ne bougeait pas, j'haussai la voix :

- Tu ne m'entends pas ?

Toujours rien. Je le saisis par ses cheveux noirs et tirai dessus, il grimaça.

- Ne joue pas à ça avec moi, sale sang de vermine !

Je relâchai d'un coup. Il ne dit rien, baissant la tête. Je m'appuyai contre le lavabo en marbre blanc. Soudain, je soufflai et me déshabillai, je retirai ma chemise, mon pantalon et me glissai derrière son corps. Il se crispa. L'eau était chaude, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris de bain. Cela faisait longtemps que quelqu'un ne m'avait pas résisté. Je viens de lui sauver la vie, mais non il s'en fou. Je posai ma tête sur son dos, et glissai mes jambes contre les siennes. Il ne fit rien se laissant faire. J'entourai de mes bras son corps fin.

- Je peux te tuer si tu continues à ne pas parler.

Il ne fit rien, je soufflai. Soudain, une main se posa sur les miennes, et les serra.

- Parle.

Rien. Je retirai mes mains et attrapai un savon au lait d'ânesse. Je frottai son dos avec, puis ses bras et ses cheveux. Il ne dit rien. Je le rinçai doucement. Une fois fini je lui demandai :

- Pourquoi tu ne parles pas ?

Toujours rien. Je me levai et m'enveloppai dans une serviette en coton. Je me séchai et enfilai de nouveaux vêtements. Il ne bougeait toujours pas. Je lui dis :

- Lève-toi.

Il fit ce que je lui demandai, je l'enveloppai dans une serviette. Il me regardait, plongeant son beau regard dans le mien, ses yeux semblaient si tristes, sans une étincelle, morts, comme les miens, juste beaux à voir, mais vides, pourris à l'intérieur. Je frictionnai fortement ses membres, et lui tendis un pyjama en soie. Je sortis de la salle de bain, mon téléphone sonnant :

- Oui.

- Monsieur, Granger veut vous voir.

Je me pinçai l'arête du nez.

- Dites-lui que je suis occupé.

Soudain un bruit :

- Non madame...

- Malfoy, je suis devant ton hôtel, je veux te voir.

- Hermione, plus tard.

- Quand ?

- Demain matin, à 5 h au café d'en bas.

- D'accord.

Je raccrochai, ils ne peuvent vraiment pas me laisser deux secondes. Je me retournai, le garçon était contre la porte de la salle de bain. Je lui fis signe d'approcher.

- Tu as faim ?

Rien, je commence à en avoir marre. Je pris mon flingue sur la table en verre et le pointai vers son ventre.

- Parle, sinon je te fais sauter.

Rien. Je retirai le cran de sécurité, il me fixa, tremblant, mais ne dit rien.

- Parle.

Il recula, un peu paniqué, je pressai la détente et la balle ricocha sur le mur pour se planter dans le canapé rouge en velours. Le garçon fléchit et tomba sur le sol. Il se mit à pleurer. Je passai devant lui sans un regard, remis la sécurité de mon arme et m'assis sur le lit.

- Tu veux retourner chez Dursley ? Je vois bien ce qu'il t'a fait, il te frappe, t'enferme et te torture, voire te viole.

À ce mot le garçon se leva et hurla, je pointai mon arme sur lui, mais un cri sans son, juste la bouche ouverte. Le long de ses joues coulaient de grosses larmes, c'était un spectacle surprenant et pathétique. Il dit alors :

- Non, non, non, non, non.

- Non quoi ?

-Non, non, non.

Il se mit à tourner en rond dans la pièce, il s'arrêta, regarda le paysage et murmura :

- Plus là-bas.

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Je suis en pleine réécriture de tout mes chap mafia. Donc voilà je voulez vous prévenir que si certain chap paresse un peu moins bien c'est qu'il ne sont pas encore corriger.

Merci de me lire et de me suivre !