RECUEIL DE ONE SHOTS . dramione pour la plupart.


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La fille aux cheveux de feu.

|One shot|

-Mademoiselle Ginny Weasley ?

La fille aux cheveux de feu releva la tête. Assise au centre de la pièce, elle était observée par une centaine de personnes au moins.

-Oui.

-Mademoiselle Ginny Weasley, vous êtes accusée d'avoir commis un crime horrible, le pire des crimes. Celui qui ne pardonne pas, que l'on regrettera toujours. Vous avez conscience de vos actes ?

-Oui.

-Bien. Vous savez donc que pour ce crime, vous risquez la peine maximale ?

-Oui.

Le président de la séance s'adressa alors à l'assemblée autour de lui.

-Le Magenmagot est réuni aujourd'hui pour une affaire de la plus haute importance. Ginny Weasley, ici présente, a commis un acte impardonnable, nous devons nous assurer qu'elle recevra la sanction qui lui ait dû. Mais tout d'abord, nous devons accueillir le témoin de la défense de l'accusée.

Il se redressa. En tant que Ministre de la Magie, il se devait d'être correct en toutes circonstances. Il haussa la voix et dit :

-Témoin de la défense : Lucius Malefoy.

Un homme aux cheveux de platine entra dans la salle, baguette en main. Il se plaça près de la jeune fille, et dit d'une voix claire :

-Lucius Malefoy. Présent.

-Nous pouvons commencer. Voici les charges : mademoiselle Ginny Weasley est accusée d'avoir assassiné…

Sa voix se brisa, mais il se reprit très vite :

-D'avoir assassiné Harry Potter.

Il marqua une pause en observant Ginny, qui devenait blanche.

-Que plaidez-vous ? reprit-il.

Ginny n'eut pas la force de répondre, ce fut donc Lucius qui répondit à sa place, tout en sachant que c'était ce qu'elle aurait répondu :

-Elle plaide coupable.

• -Ginny ? Appela Harry ? Je pars au travail, nous avons repérer des Mangemorts non loin d'ici. Je t'appellerais si j'ai besoin de toi et d'Hermione. A ce soir !

Il l'embrassa et fila au ministère.

-Encore une journée d'ennui pour Ginny Weasley ! ironisa-t-elle.

Elle attrapa un téléphone moldu et appela sa meilleure amie.

-Hermione ? C'est Ginny. Harry vient de partir. Je ne pense pas qu'il aura besoin de nous aujourd'hui, tu veux qu'on sorte toutes les deux ?

-Oui, pourquoi pas ! Répondit la jeune fille au bout du fil. Dans une heure au Trois Balais ?

-D'accord, à tout à l'heure !

Elle raccrocha et courut prendre une douche. Elle enfila ensuite une robe à fleurs bleue et lâcha ses cheveux humides. Munie de sa baguette, elle sortit dans les rues de Londres. Elle y habitait depuis huit mois, depuis la fin de la guerre. Harry était auror maintenant. Il appelait quelques fois Hermione et Ginny en renfort, mais cela arrivait rarement.

Ginny choisit une rue un peu à l'écart et transplana à Pré-au-Lard.

-Hermione !

Elles entrèrent dans le bar déjà plein à craquer.

-Une bière-au-beurre s'il vous plait, dit Hermione.

-Deux, s'il te plait Tom.

Elles s'assirent à une table et discutèrent de longues minutes. Ginny apprit que Dean sortait avec Katie Bell. Elle eut un choc, et elle éclata de rire.

-Ils vont bien ensemble, remarque, ajouta Ginny.

-Oui, c'est vrai. Et tu sais ce que m'a dit Cormac la dernière fois qu'il m'a demandé de sortir avec lui ?

-Non, quoi ?

Cormac venait environ deux fois par mois pour demander à Hermione de bien vouloir sortir avec lui. Mais elle refusait toujours. Elle était avec Ron, et il semblait qu'il n'arrivait pas à se le mettre dans la tête. Ginny ne fut même pas étonnée que Cormac soit venu, encore.

-Il a revu Drago, et avec sa mère, il ne vit plus au manoir.

-Ah bon ?

-Non ! Ils ont décidés de prendre plus petit.

Ginny haussa un sourcil et Hermione ajouta :

-Du coup, ils ont pris un château !

Elles partirent dans un fou rire.

- Noooooooon ! Et son père ?

-Libéré sous caution il y a un mois. Il a rompu avec la mère de Drago. Ou l'inverse. Je sais plus.

-Mais bon, il parait qu'il a changé, ses derniers temps. Même Harry l'apprécie.

-Il ne devrait pas. Cette sale fouine n'est qu'une… fouine !

Hermione rigola et ajouta :

-Une fouine qui sera bientôt l'égérie de Whizaaardress.

-Whizaaardress ? La célèbre marque de robes ?

-Oui ! Il faut avouer qu'il est beau quand même.

-Ouais, mais faudra qu'il change de coupe un jour. Parce que les cheveux plaqués, ça lui va pas, mais alors pas du tout !

Ginny leva la main pour récupérer leurs boissons quand un hibou se posa sur sa table.

-C'est Harry, dit Ginny après avoir lu la lettre. Il a besoin de nous pour intercepter un grand nombre de Mangemorts.

Elles se levèrent donc, payèrent et transplanèrent à l'endroit indiqué sur la lettre.

-On entre discrètement et on les prend par surprise, dit Harry. Capturez-en un maximum. On ne les aura pas tous, ils sont bien trop nombreux. Ah, et essayez de ne pas vous faire tuer.

-Ce serait préférable, oui, ajouta Ginny.

Elle rigola mais Harry lui jeta un regard noir et elle se tut. Mieux valait ne pas déconcentrer les aurors.

Harry ouvrit la porte et entra, suivi de son équipe, puis de Ginny, Hermione et Ron.

Tout se passa très vite.

Un Mangemort attrapa Harry par le bras avant qu'il ne puisse réagir. Chaque auror reçut le même traitement. Les Mangemorts savaient. Ils avaient été prévenus de leur venue.

-Tous aux cachots, dit alors un homme.

Et tous les Mangemorts obéirent. Et parmi eux, on pouvait voir… Lucius Malefoy. Ginny fut traînée jusqu'à un escalier, mais au dernier moment, l'homme fronça les sourcils et ordonna :

-Non, pas elle. Laissez-la ici.

-Nooooooooooooooooon ! cria Harry que l'on amenait hors de la vue de Ginny.

La dernière chose qu'Harry vit, ce fut Ginny, apeurée.

Elle fut placée sur une chaise, sans baguette, sans pouvoir se défendre. L'homme lui tourna autour pendant quelques instants, puis dit :

-Tu sais qui je suis, je le vois dans tes yeux. Tu as peur. Tu as parfaitement raison d'ailleurs.

Ginny ne dit rien.

-Oui, je suis Rodolphus Lestrange. Oui.

Ses pires craintes furent confirmées. Elle savait à présent ce qu'il lui voulait.

-Oh, tu as compris ? fit-il d'un ton moqueur. Parfait. Passons aux choses sérieuses. Tu vas souffrir, Weasley, tu le sais ça ?

-Je m'en doutais, souffla-t-elle, courageuse.

Son cerveau tournait à cent à l'heure. Elle s'efforça de penser comme Hermione. Qu'aurait-elle fait, à sa place ?

-Je vais enfin pouvoir venger ma femme, dit-il.

-Quoi ? fit Ginny, feignant de ne pas comprendre.

-Je vais enfin pouvoir venger ma femme ! répéta-t-il.

-Excusez-moi, dit-elle, mais je n'entends absolument rien de ce que vous dites.

-JE VAIS POUVOIR VENGER BELLATRIX ! explosa-t-il.

Elle sourit.

-Pourquoi avec moi ?

-Parce que c'est ta mère qui l'a tuée, pauvre idiote.

-Hum…

-Oui ? Quelque chose à dire ?

-Non, non. Rien.

-Tu vas souffrir, reprit-il d'un ton glacial. Tu vas aussi mourir.

Elle se força à rester de marbre, mais elle avait extrêmement peur.

-Mais d'abord tu vas tous les voir mourir. Tous tes amis.

-D'accord, répondit-elle.

-Hein ?

Elle sourit :

-J'ai dit : d'accord.

Une expression d'incompréhension passa sur son visage, puis il se décida :

-On descend.

Il la poussa vers l'escalier. Ils descendirent au sous-sol, où se trouvaient des cellules. Il s'arrêta soudain, et Ginny put alors apercevoir Hermione dans la cellule.

Elle se figea mais se força à s'avancer comme Rodolphus le lui ordonna. Il se passa alors quelque chose d'étrange. Rodolphus lui tendit sa baguette.

-Hein ?

Ce fut tout ce qu'elle put dire. Elle prit finalement sa baguette, mais Rodolphus sortit la sienne et la menaça. Un sourire sadique apparut sur ses lèvres et Ginny comprit enfin ce qu'il lui demandait.

-Non. Non, hors de question. Tous ce que vous voudrez, mais pas ça.

-Hors, ce que je veux, c'est ça, répondit-il.

-Non.

-Tu es courageuse, mais naïve, Ginny Weasley. Alors, écoute-moi bien. Tu vas lever cette baguette. Tu vas la pointer sur la sang-de-bourbe dans cette cellule, et tu vas prononcer le sortilège adéquat. Et elle tombera morte à tes pieds, par ta faute.

-Non.

Un Mangemort arriva alors, et lança :

-Endoloris !

-Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! cria Hermione.

Ce cri glacial résonna dans la tête de Ginny, qui se retourna alors et pointa sa baguette sur…

-Moi ? dit Rodolphus. C'est moi que tu vises ?

-Oui, c'est vous. Expelliarmus !

Rodolphus esquiva le sort et c'est la baguette d'un de ses acolytes qui vola dans les mains de Ginny. Elle n'eut pas le temps de réagir que Rodolphus leva sa baguette :

-Avada Kedavra ! cria-t-il.

Effarée, Ginny suivit le sortilège.

La brune dans la cellule se cabra soudain, et son cri cessa. Elle ne sentait plus la douleur de l'endoloris. Parce qu'on ne ressent plus rien lorsque l'on meurt.

-Nooooon ! cria Ginny. Hermione !

Mais c'était déjà trop tard. La jeune fille sourit une dernière fois en voyant Ginny, et elle s'effondra. Ginny pleura. Son maquillage léger coula sous la colère, la peine et la tristesse qu'elle ressentait.

Elle se retourna, furaxe.

-Avada Kedavra ! dit-elle.

Rodolphus évita le sort. Il n'avait en revanche pas prévu qu'elle en lancerait deux. Deux baguettes, deux sortilèges. Il reçut le deuxième en pleine poitrine et s'effondra.

Le dernier Mangemort s'empressa de crier.

-Ici !

Les Mangemorts alertés, arrivèrent. Et parmi eux, Rabastan Lestrange.

-Qu'est-ce que… RODOLPHUS !

Il s'approcha de son frère et constata sa mort.

Ginny en profita. Elle courut le long d'un couloir sombre, jusqu'à arriver à la cellule de Ron. Il était déjà mort.

-Ron ! Ron ! Non…

Elle commença à pleurer. Mais Harry était toujours en vie. Elle poursuivit son chemin, en disant :

-Je te promets de revenir, Ron. Je te le promets.

Elle entendit des pas derrière elle et se dépêcha de continuer. La cellule d'Harry était vraiment loin de celle d'Hermione. Elle dût parcourir tout le couloir.

Essoufflée, elle le trouva enfin.

-Harry ! Harry !

Il était dans un état épouvantable. Des blessures sur tout le corps, du sang partout, il arrivait à peine à se relever.

-Ginny. Ginny, écoute-moi.

Elle se mit à pleurer encore plus. Elle le sera dans ses bras avec toute la force qu'elle trouva, à travers les barreaux du cachot.

-Ginny. Je veux mourir.

-Non. Tu ne vas pas mourir.

-Je VEUX mourir.

-Non !

-Ginny. Ecoute-moi ! Le ministère m'a placé sous protection. Tu sais très bien que si je meurs, vingt aurors accourront ici, et ils pourront peut-être finir ce que nous étions venus faire.

-Non, non ! Tu vas rester en vie. Harry ! Tu vas vivre, tu m'entends ? Tu vas vivre. Tu vas rester en vie. Tu…

Elle le prit dans ses bras, le berçant, comme un bébé.

-Harry ! Résiste pour moi, s'il te plait ! Harry !

-Je ne veux pas. Je veux juste partir. Je veux… laisse-moi rejoindre mes parents. Laisse-moi rejoindre Sirius. Tonks et Remus. Laisse-moi retrouver ceux que j'aime là-haut.

-Non, non. S'il te plait ! Harry, s'il te plait !

A côté de son corps meurtri, un couteau ensanglanté avait été abandonné par un des ennemis. Ginny entendit des pas au loin.

-Ginny, soit courageuse. Tu n'as qu'à me planter ce couteau en plein cœur. Et tout sera fini. Je ne souffrirais plus. Tu pourras vivre, tu pourras… Tu pourras avoir des enfants, les élever, les voir grandir.

-Non, Harry. Non s'il te plait. Je ne veux pas que tu t'en ailles !

-Prends ce couteau. Prends-le. Saisis-le, et fais ce que tu dois faire. Les aurors viendront.

-Je ne veux pas qu'ils viennent ! Je veux que tu vives, qu'on vive ensemble… Je veux… que tu restes pour moi.

-C'est déjà trop tard. Je suis en train de partir. Je le sens. Laisse-moi partir en paix.

Elle saisit le couteau. Elle le prit lentement et l'approcha d'Harry.

-Je t'aime Ginny.

Ce fut la dernière chose qu'il dit. Ginny enfonça profondément le couteau dans sa chair. Il s'affaissa, et ferma les yeux. Elle ne lâcha pas le couteau, elle avait du sang sur ses vêtements.

Les Mangemorts apparurent, et la plupart transplana avant que les aurors n'arrivent. Mais pas Lucius Malefoy. Et de la famille Malefoy, il y avait aussi… Drago.

Déjà horrifié d'avoir vu Hermione, puis Ron, morts dans une cellule, il eut pitié de Ginny. Et d'Harry aussi. Il l'aida à se relever, elle ne le remarqua même pas. Son regard se perdait dans le vague. On aurait pu la tuer qu'elle ne s'en serait pas aperçu. Il la tira en arrière, la forçant à quitter Harry. Lucius Malefoy partit avant l'arrivée des aurors. Mais pas Drago. Il resta à la soutenir pendant de longues minutes. Mais elle avait tué quelqu'un. Les aurors l'arrêtèrent. Elle avait tué Harry Potter.

• Elle ne s'attendait pas à recevoir l'indemnité. Mais Lucius s'était avérer être un très bon avocat. Il avait expliqué en détail ce qui s'était passé, en avouant même qu'il était là, disant qu'il avait tout vu.

Hors il n'avait rien vu du tout.

-Merci, souffla-t-elle en sortant.

Elle s'appuya sur un mur et s'effondra au sol. Elle se recroquevilla sur elle-même et ne bougea plus. Sa tête entre ses mains, elle ne vit même pas Drago qui s'approchait.

-Viens, dit-il.

Elle ne bougea pas.

Il la souleva, la portant presque. Il transplana avec elle chez lui. Il la fit asseoir sur un canapé beige, et partit lui faire un café.

Ginny se leva en courant et disparut dans la salle de bain. Elle ne sut dire si elle était véritablement mal ou si la pensée et les souvenirs de ses actes la rendaient malade.

Drago l'accompagna chez un médecin, prêt à payer ce qu'il faudrait, un psychologue s'il le fallait.

-Oh, ce n'est rien, dit-il après quelques analyses.

A peine concernée par ce qui lui arrivait, Ginny essaya tout de même d'écouter.

-Félicitations ! dit le médecin.

Drago écarquilla les yeux et demanda quelques explications.

-Vous êtes papa !

Le choc fut… plus que terrible. Ginny se leva et se jeta sur un mur. Elle s'énerva contre celui-ci.

-Noooon, nooon ! criait-elle.

Drago fut effondré lui aussi. Cette histoire le dépassait. Il laissa de l'argent moldu au médecin et rentra chez lui. Avec Ginny.

James Harry Potter était capricieux. Il pleurait souvent, ce qui aurait exaspérer Drago, en d'autres circonstances.

Il donna à James son biberon et le garda dans ses bras. James était brun comme son père.

-« Close your eyes, forget the life and sleep » chanta-t-il. « Forget the life, juste close your eyes. ».

-Je n'aime pas cette chanson.

Ginny s'était levée. Elle avait réussi à sortir de son lit. Pour la première fois depuis trois mois.

-Ginny, viens.

Elle secoua la tête, et resta debout.

-Prends-le dans tes bras ! S'il te plait.

-Non.

-Fais le pour moi.

Ginny s'approcha et hésita. Mais elle prit James dans ses bras, enfin.

-Coucou, James, dit-elle.

-C'est son anniversaire, dit Drago. Il a trois mois aujourd'hui.

-Et j'ai… J'ai oublié ?

Elle s'effondra en pleurant. Drago lui prit James des bras, le posa dans son lit, et s'occupa de Ginny.

-Ne pleure pas ! Tu ne vas pas bien. C'est pour ça. Tu ne dois pas t'en vouloir.

-J'ai raté trois mois de sa vie !

-C'est bien que tu le réalises enfin. Tu vas pouvoir te rattraper. James ne t'en voudra pas.

-J'ai gâché sa vie ! Et la tienne aussi. Oh, Drago. Je suis tellement désolée ! Je… je…

-Calme-toi. Je ne t'en veux pas.

Il ne mentait pas. Seulement, il espérait qu'elle allait se reprendre. Maintenant un an qu'elle habitait chez lui, sans manger, sans dormir. Sauf quand il la forçait. Elle ne vivait plus depuis un an.

-Aller, dit-il. James a besoin que tu sois forte. Il a besoin d'une mère.

-Et d'un père.

Elle le regarda.

-Oui. Je serais là, si tu le souhaite. Je serais comme son père.

-Comme son père… répéta-t-elle. Oui. Pour James.

-Pour James.

On leur demanda souvent s'ils étaient ensemble. A chaque fois, Ginny répondit non, et Drago confirmait. Jamais il ne prendrait la place d'Harry sans qu'elle ne le veuille. Et même si un jour elle le voulait, il ne remplacerait jamais ce qu'Harry avait été pour Ginny. Mais il était là pour elle, parce qu'en la voyant si fragile, il en était tombé amoureux. Cependant, jamais il ne répondit oui. Jamais il ne prétendit être en couple avec Ginny. Ils étaient bien, tous les trois.

Le jour où James entra à l'école, à l'âge de quatre ans, Drago et Ginny furent convoqué par le directeur. Il leur posa quelques questions, puis demanda à la fin de l'entrevu :

-Excusez-moi d'être un peu indiscret, mais êtes-vous ensemble ?

Drago et Ginny se regardèrent. James se plaça entre eux, et Ginny prit la parole.

-Oui, nous sommes ensemble.

Drago sourit. Il allait pouvoir être avec elle. Pour la vie. Avec elle et James.

Elle était la mère, James le fils, et lui, comme un père.