Ce qui reste de toi
Elle ne lui faisait pas vraiment peur (enfin pas dans le genre "effrayer qu'elle lui mette une tarte et qu'il fasse trois tour dans ses chaussures sans toucher le sol") mais cette femme avait partagé son corps et cela était suffisant pour faire flipper n'importe qui.

Seulement, une fois l'idée assimilée qu'elle n'y étais plus, qu'il était bien une fois de plus seul de sans propre corps et qu'elle avait repris pleinement le contrôle du sien cela ne le dérangeait pas plus que ça. Ce n'était pas la première chose bizarre qui arrivait à l'expédition Atlantis (ou même aux équipes Stargate sur Terre) et ça ne serait sûrement pas la dernière alors il avait appris à ne pas trop s'éterniser sur ce genre d'évènement.

Non. Ce qui le dérangeait vraiment chez l'experte en explosif c'était ce sentiment étrange qui était resté en lui après leur dissociation. Ce sentiment qui faisait qu'avec elle il n'arrivait pas à être aussi mordant qu'il aurait voulu.

Ce truc louche qui faisait qu'il n'arrivait pas à penser normalement et qu'il débitait des monceaux d'âneries dignes d'un de ces GI Joe grandeur nature à l'intelligence toute relative qui patrouillaient dans les couloirs de la cité. Ces imbécillités qui en complément alimentaient le feu de la seule femme capable de lui répondre sans trémolo de peur dans la voix (même sa chère Samantha et son intelligence presque égalable à la sienne n'arrivait pas à rivalise quand il s'agissait de renvoyer quelqu'un derrière ses lignes).

Ce bidule pénible auquel il s'habituait qui lui faisait tendre l'oreille à chaque fois qu'elle était mentionnée dans une conversation et laissait le disque dur haute capacité qui était son cerveau retenir les moindres informations glanées.

Cette chose qui l'avait soulevé comme une lame de fond pour qu'il succombe inévitablement dans ce couloir sombre et désert alors qu'il avait prévu de retourner à sa chambre pour une nuit de sommeil bien mériter.

Ce sentiment qui faisait que le Lieutenant Laura Cadman était plaqué contre le mur du dis couloir en pleine nuit sous les baisers du Docteur Rodney MacKay.

Fin


Ce n'est certainement pas brillant et c'est le premier SGA que j'écris. Et je peux vous dire qu'essayer de se mettre dans la peau du Doc c'est pas facile. Enfin bon … les raisons de ce pairing ? Aucune en particulier il me font marrer tout les deux. Ça m'éclate ce genre de relation explosive.

Bon ! Sur ces jolis mots je m'en vais vous laisser. J'espère que vous avez aimé … au moins apprécié ? … réussi à supporter ? Oui ? non ? Dites le moi svp.

La Dame du Lac (qui vous remercie si vous êtes arrivé à lire jusque là)