The Lucky Ones
Auteur : Vive les Unas
Fandom : Ugly Betty
Spoiler : Milieu de saison 3 je suppose, mais pas de gros spoiler en tout cas.
Résumé : Juste un petit One-shot sur nos trois assistants préférés. J'aime particulièrement la saison 3 parce qu'on les voit devenir de plus en plus proches (oserais-je dire "amis" ?), et ça met vraiment du baume au coeur ^^ C'est ma première fic Ugly Betty (en fait c'est une des premières fics non-slash et non-SF que je fais…whaou, bizarre ^^), n'hésitez pas à me laisser une review, ça fait toujours plaisir !
Le titre vient d'une chanson présente à la fin d'un épisode de la saison 3 chantée par Au Revoir Simone.
Genre : Friendship.
:::::::::::::::::::::::::::
New-York à trois heure du matin ressemblait à un carrousel au ralentis, ses lumières scintillantes comme des paillettes multicolores dans une boule à neige particulièrement kitsch. La frénésie du jour laissait place à l'ivresse de la nuit, les cadres et les vendeurs de rue remplacés par les clubbers et les rencardés du jour, probablement en route pour quelque nuit agitée, de préférence à deux.
Et au milieu de tout ça, un bloc-note traînait sur un banc, ouvert sur une page noircie de gribouillis plus incompréhensibles les uns que les autres, formant sans doute le prochain article d'un site web branché. Sur la tranche on pouvait apercevoir un autocollant en forme de bébé phoque ainsi que des étoiles roses et jaunes.
Près du bloc-note, le dernier sac Prada éparpillait son contenu par terre, ses échantillons de parfum de luxe, son rouge à lèvre "bordeaux exotique" de chez Fabia, ses donuts chocolat-fraise pré-emballés, son recourbeur de cils, et la photo d'un chien à l'apparence paradoxalement galeuse et entretenue.
Dans la poche d'une veste couture ressemblant étrangement à celle de la dernière collection Dior Homme mais sans l'étiquette, un Blackberry noir perle recevait son quatrième SMS depuis dix minutes, vibrant furieusement contre la photo à moitié déchirée d'un homme plutôt quelconque arborant un sourire que certains auraient trouvé particulièrement idiot.
La manche de la veste traînait sur le sol, près d'une bouteille vide de vodka ainsi qu'une brique cartonnée de jus de cranberry spécial "Retrouvez La Ligne en Dix Jours" et d'un sachet vide de cacahuètes grillées.
Et sur le banc, trois jeunes adultes dormant bruyamment les uns sur les autres sans réaliser que la gueule de bois allait les rattraper à toute vitesse le lendemain au travail, étaient plus ou moins payés à faire la fête, le plus facétieusement possible.
Et qu'importe si l'un n'avait été invité que pour pousser l'autre à se lâcher un peu et contrebalancer le manque de responsabilité de la troisième. Ce soir ils s'étaient trouvés un point commun autre que leur travail: ils ne tenaient vraiment pas l'alcool.
Quand Betty, Amanda et Mark se réveillèrent ce matin là il n'y eut pas de commentaire désobligent ou d'exclamation dégoûtée. Juste un grognement de douleur général et une quête immédiate et désespérée d'aspirine.
Et quelque part, cela valait toutes les déclarations d'amitié du monde.