Si seulement….

Dans son lit enchaîné et dévêtue, elle pleurait.

Qui aurait pus lui prédire cet avenir ? Qui aurait pus la convaincre d'emprunter ce chemin ? Qui aurait pus la sauver de ce destin ?

De tristes larmes coulaient sur son joli visage. De triste gouttes traçaient des sillons entre son sang. Ses poignets entravés et son corps meurtris, elle tremblait.

La rage l'avait quitté au fur et à mesure que les jours s'étaient écoulés. La peur l'avait gagné au fur et à mesure que le temps comptait de morts. La douleur l'avait envahis au fur et à mesure des assauts que son oppresseur menait.

Elle voulait partir, quitter ce triste monde et ce triste lit. Elle voulait rejoindre ses amis que l'ennemi avait tués. Elle voulait ne plus subir la douleur qu'il lui faisait.

Ses épais cheveux masquaient ses yeux remplis de larmes. Elle aurait voulu qu'ils la protègent et qu'ils l'empêchent de la toucher mais ce n'était que des cheveux.

Elle aurait voulus ne jamais partir avec Harry pour ne jamais le voir mourir. Elle aurait voulus ne jamais partir avec Harry pour ne jamais rester en vie. Elle aurait voulus ne jamais refaire cette erreur pour ne jamais perdre son cœur.

Bruit de clef, bruit de pas, porte qui grince, corps qui s'agite à la recherche d'une échappatoire. Pas qui se rapproche, panique qui grimpe le long de son dos, porte qui s'ouvre violemment et regard baissé à ne pas revoir ce visage, pas maintenant, pas encore, pas envie, plus envie, jamais eu envie. Démarche violente jusqu'au lit, un main qui lui agrippe le visage l'obligeant à le regarder, encore, son visage blancs, ses yeux aussi noirs que ses cheveux, son visage marqué par le temps et les coups et sa bouche et son être, elle ne voulait plus, pas encore aujourd'hui, c'était trop dur.

Un sort, un corps lavé de tout antécédent comme à chaque fois. Des mains qui la caressent, il l'oblige elle doit gémir lui faire croire qu'elle l'aime, lui faire croire qu'elle en veux plus, sinon il la frappera encore, encore jusqu'à ce que son cerveau lâche, jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse. Cette fois encore il trouve son point sensible, il à l'air plus doux, moins violent que les autre fois, mais elle à mal, elle ne s'en rend pas compte, elle veux juste mourir pour oublier, mourir pour ne plus pleurer. Mais elle aurait dus voir qu'il était plus attentionné, moins brusque et peut-être plus amoureux. Mais c'est trop dure pour elle de voir tout ça elle voyait juste le meurtrier. Ca y est il a finis, le compte rendus de son plaisir s'écoule en elle, mais elle ne le sens plus non plus. Il se relève et lui caresse la joue. Ca non plus il ne l'avais jamais fait et elle s'en rend compte, mais ne lève pas le regard, il est un meurtrier, elle ne voit que ça elle ne sent que le sang que ses mains traînent chaque jour le long de son corps. Si elle avait levé les yeux, elle aurait vu cette larme qu'il avait laissé perlé, si elle avait levé les yeux elle aurait vu ce monstre qui était juste humain. Si elle avait levé les yeux elle aurait vu un amoureux au dessus d'elle. Mais elle a seulement voulus voir l'éclair vert qui lui a transpercé le corps.

Si seulement elle avait été plus loin elle aurait vu un homme maladroit et égoïste et non un monstre.