Disclaimer : Voila ma version de ce qu'a pu être la vie de nos héros après le tome 7. Les personnages ne m'appartiennent pas et j'essaierai de respecter au mieux les caractères qu'a voulu leur donner la grande J.K. Rowling!
Merci de me laisser des reviews, j'adore ça!lol Bonne lecture!
La nuit était tombée depuis longtemps sur Poudlard. Seule dans le dortoir des Griffondors, Hermione repensait à la bataille. Bien sûr, ils avaient gagné. Mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que le prix de la victoire était trop élevé. Elle revoyait encore et encore le visage souriant de Fred au moment de sa mort et la détresse dans les yeux de Ron alors qu'elle lui interdisait de poursuivre les Mangemorts pour le venger. Lui en voulait-il? Il n'avait pas vraiment discuté après la bataille. Elle aurait aimé pouvoir lui parler et le réconforter mais il avait sa famille auprès de lui maintenant. Il n'avait plus vraiment besoin d'elle....
« Qu'est-ce que j'imaginais? Ce n'était qu'un petit baiser. Pour lui ça ne voulait certainement rien dire..... Ah »
Hermione décida qu'il valait mieux qu'elle se lève. A quoi bon essayer de dormir? Elle n'y arriverait pas de toute façon alors autant aller voir si elle pouvait se rendre utile. La plupart des élèves qui avaient combattus étaient maintenant retournés auprès de leur famille. Seuls quelques professeurs et quelques membres de l'Ordre du Phœnix étaient restés. La famille Weasley n'avait pas voulu retourner au Terrier, probablement pour ne pas affronter si tôt ce lieu rempli des souvenirs de Fred.
Elle descendit de la tour des Griffondors pour rejoindre la Grande Salle et fut surprise du calme qu'il y régnait. Sur l'estrade, le professeur Mac Gonagall discutait avec les membres de l'Ordre encore présents. Que deviendrait l'ordre du Phœnix à présent? Même si cette question restait un mystère pour Hermione, elle n'osa pas les interrompre et préféra sortir dans le parc. Le spectacle qui s'offrit à elle la désola. Elle ne reconnaissait plus rien. Le combat avait ravagé les jardins et elle décida donc de s'éloigner de cette triste vision
Ses pas la menèrent sur le terrain de Quidditch. Personne n'aurait pu se douter que c'était un de ses endroits préférés. Lors de ses six années d'étude à l'école de sorcellerie, elle aimait s'asseoir dans les gradins et observer Ron lors des entrainements. A l'abri derrière un de ses énormes grimoires, elle scrutait le ciel à la recherche du sourire qu'elle aimait tant. Il avait l'air si heureux quand il volait que Hermione en oubliait leurs disputes. De toute façon, elle ne pouvait jamais lui en vouloir longtemps. Même lorsqu'il les avait laissés durant la chasse aux Horcruxes, elle n'avait pu que lui pardonner lorsqu'elle l'avait revu même si elle ne lui avait pas parlé pendant plusieurs jours. Hermione se demanda si elle le verrait encore sourire ainsi. Perdue dans ses souvenirs, elle n'entendit pas Harry approcher.
- Hermione? Qu'est-ce que tu fais là?
Hermione sursauta et se tourna vers son meilleur ami.
- Je n'arrive pas à dormir.
Le visage d'Harry s'assombrit. Il avait cru qu'après la mort de Voldemort, tout rentrerait dans l'ordre et que leurs vies seraient simples. Mais il pensa alors qu'il leur faudrait encore beaucoup de temps avant de se remettre.
Harry vint s'asseoir auprès de la Griffondor et posa un bras autour de ses épaules.
- Je te comprends, j'ai comme l'impression que je n'arriverai plus jamais à dormir...
Hermione attrapa la main d'Harry et la serra fort. Elle aurait souhaité trouver les mots pour le réconforter mais rien ne venait. De plus, elle s'en voulait de ne penser qu'à sa relation avec Ron alors que Harry semblait si désemparé.
- Dis-moi comment t'aider Harry...
Contre toute attente, le Survivant éclata de rire.
- Je crois que tu en as assez fait comme ça. Toi et Ron, vous êtes vraiment les meilleurs amis dont on puisse rêver. Ça va aller Hermione, je te le promets, continua Harry qui avait repris son sérieux. Mais Ginny et Ron m'inquiètent. J'aimerais être là pour eux comme vous l'avez été pour moi.
Hermione ne put retenir le sourire qui naissait sur ses lèvres.
- Je crois savoir comment tu peux aider Ginny...
- Et je crois savoir comment tu peux aider Ron... lui répondit Harry en la regardant du coin de l'œil.
Le sourire de la jeune femme se figea. Non, elle ne savait pas comment aider Ron et elle se demanda si Harry pouvait vraiment la conseiller. Le Griffondor remarqua vite le désarroi de son amie et la rapprocha un peu plus de lui.
- Que se passe-t-il Hermione? Vous sembliez si proches ces derniers temps que je m'étais dit que les choses allaient s'éclaircir entre vous. Est-ce que tu as pu lui parler?
- Harry, que veux-tu que je lui dise? S'exclama Hermione. Il vient de perdre son frère alors je pense que la dernière chose à faire est de lui prendre la tête avec mes états d'âme.
- Ne dis pas ça. C'est justement ce dont il a besoin aujourd'hui. Enfin, il a besoin de savoir ce que tu ressens pour lui, se reprit Harry en voyant l'air étonnée de la jeune femme, pas que tu lui prennes la tête. Il t'aime, je le sais depuis toujours. Peut-être même que je l'ai su avant lui. Et puis moi, j'ai bien l'intention de « prendre la tête de Ginny » comme tu dis dès qu'elle se réveille. Allez viens.
Harry releva Hermione et l'entraina vers le château. Le soleil se levait et il ne voulait inquiéter personne par leur absence. Dans la Grande Salle, la famille Weasley était réunie autour de la table des Griffons. Leurs traits étaient tirés et leurs yeux bien trop brillants. Ginny avait posé sa tête sur l'épaule du plus jeune de ses frères et semblait perdue dans ses pensées. En voyant ses deux amis approcher main dans la main, Ron ne put réprimer une grimace. Ginny suivit le regard de son frère et ce qu'elle vit la fit réagir.
- Mais enfin Ron, ne me dis pas que tu es jaloux de Harry! S'écria Ginny dont le visage avait repris toutes ses couleurs. C'est ridicule!
- Ils sont si proches tous les deux, se défendit Ron. Tout est simple entre eux et rien n'est simple entre Hermione et moi. Ça a toujours été comme ça. Ils ne se disputent jamais et ils sont toujours d'accord l'un avec l'autre. Ne me dis pas que ça ne te fait rien à toi de les voir si complices?
- Je crois Harry quand il me dit qu'il l'aime comme une sœur. Et je le crois aussi quand il dit qu'il m'aime moi. Et il a de délicieuses façons de le montrer, rougit Ginny.
Ron n'eut pas le temps de demander plus d'explications à sa sœur qu'Harry et Hermione s'installaient en face d'eux. Harry attrapa la main de Ginny par dessus la table comme si tous ces longs mois sans elle n'avaient jamais existé et elle se laissa faire. Ron détourna le regard de son meilleur ami pour le fixer sur la table. Après quelques minutes passées à essayer en vain de capter le regard du rouquin, Hermione abandonna. Elle ne put s'empêcher de penser que Ron regrettait sûrement leur baiser et qu'il n'oserait peut-être plus jamais la regarder en face. Mais au moment où elle décidait de quitter la pièce pour cacher la tristesse qui l'envahissait, Hagrid entra en trombe dans la Grande Salle et courut vers le professeur Mac Gonagall. D'un même mouvement, Harry, Ron et Hermione attrapèrent leur baguette et se levèrent d'un bond. Hagrid les rassura bien vite en leur annonçant qu'il y avait des visiteurs.
- On pense toujours au pire pas vrai? Demanda Harry en souriant à ses camarades.
- On a vraiment besoin de vacances je crois, lui répondit Ron en observant Hermione qui n'avait toujours pas abaissé sa baguette. Tout va bien Hermione, tu peux baisser ta garde.
Le regard que lui lança la jeune femme à cet instant lui brisa le cœur. Il n'avait encore jamais vu une telle tristesse dans les yeux de sa meilleure amie et il se demanda s'il pouvait en être à l'origine. Il eut l'impression qu'il devait s'excuser pour ce qu'il avait dit, même s'il ne comprenait pas ce qui l'avait blessé à ce point. Mais alors qu'il s'apprêtait à le faire, la grande porte s'ouvrit pour laisser passer les nouveaux arrivants. Toutes les têtes se tournèrent vers l'entrée et Hermione fut la première à réagir. Un grand sourire illumina son visage et elle se jeta au cou de Victor Krum.
- Herrrrmioneuh, tu vas bien, tu vas vraiment bien, constata le Bulgare en étreignant avec force la taille de la jeune femme et en la faisant tournoyer. Je suis désolé Herrrmioneuh, je suis en rrretard on dirrrait.
La Griffondor éclata de rire et lâcha le cou du joueur de Quidditch.
- Mais enfin Victor, qu'est-ce que tu fais là?
