Holà tout le monde.

Me revoilà pour une toute nouvelle aventure, celle de la traduction !

Je tiens tout d'abord à dire que cette fic n'est pas de moi, elle est la propriété de m0rg4n4, auteure espagnole. Elle a eut la gentillesse d'accepter que je traduise son histoire en Français !


Disclaimer :

les personnages appartiennent à J.K Rowling !


Le grand changement

Chapitre 1 :

Tous les matins, Hermione se levait en se sentant mal, les maux de cœur et les nausées ne semblaient pas vouloir la laisser en paix, et par-dessus le marché elle avait une réunion importante qu'elle ne pouvait pas manquer.

Elle regarda par la fenêtre, soupirant pour se donner la force d'assister à cette réunion, et elle se rappela comment avait été sa vie depuis qu'elle avait quitté Poudlard, après que Voldemort soit vaincu. Ron travaillait au ministère afin d'aider son père. Dans le fond, elle avait toujours su que leur relation n'aurait pas de futur et ils y avaient mis un terme. Harry était désormais un excellent auror, spécialisé dans les missions en lieux moldus. Drago, lui, a été celui qui a changé du tout au tout. Il est devenu auror après avoir refusé de devenir Mangemort. Hermione était son chef, elle était une excellente auror elle aussi mais ses problèmes lui avaient fait prendre des décisions qui l'avaient portés à son état actuel.

Enceinte et sans père pour son bébé, « un avenir proéminent l'attend » pensa-t-elle avec amertume tandis que ses mains parcouraient son ventre déjà bien arrondi.

Quelques coups frappés contre la porte ouverte la firent se retourner.

-Tout va bien chef ? demanda Joseph, une nouvelle recrue, en entrant dans le bureau.

-Oui, répondit-elle en essayant de contenir les nausées qui la peinaient depuis trois mois et demi.

-Tant mieux, parce qu'ils vous attendent déjà dans le salon, a-t-il di en indiquant la direction de gauche d'un signe de la main.

-Merci Joseph, j'y serais dans quelques minutes.

-Bien.

Et il disparut de son champ de vision.

-D'abord, il faut que j'aille aux toilettes d'urgence, se dit-elle, tandis qu'elle courait en toute hâte dans le couloir, si bien qu'elle heurta quelqu'un.

-Désolée, s'excusa-t-elle à la personne en face d'elle.

-Bordel Granger ! Tu as l'air malade : tu es sûre que ça va ? dit-il d'un ton sarcastique qu'elle reconnu.

-Oui Malefoy !

Mais son regard exprimait le contraire. Alors, le blond posa son café sur une table proche, la prit par le bras et l'accompagna là où il pensait qu'elle se dirigeait.

-Pourquoi fais-tu ça ? demanda-t-elle.

-Je ne sais pas, peut-être parce que c'est toi qui me paie ?

-Ah, souffla-t-elle, mélancolique.

Ils arrivèrent assez rapidement aux portes des toilettes, grâce à Merlin, parce qu'aussitôt qu'Hermione distingua la porte de couleur acajou, évinça le blond et courut à l'intérieur, laissant Drago assez étonné.

Malefoy décida de rester dehors, au cas où on avait besoin de lui. Comme Hermione tardait, il entrouvrit la porte et entendit un son assez désagréable mais, pas autant que la personne qui le produisait. Il ouvrit un peu plus la porte et distingua la jeune femme, clouée au sol, tremblant et vomissant. Quand il la vit ainsi, il ressentit de la peine pour elle.

-Tout va bien ? s'avança-t-il à demander.

- Mmmouais…dit-elle avec difficulté.

La nausée l'abandonna quand son corps eut vidé la moindre nourriture qu'elle avait ingérée le matin et la veille. Elle essaya de se tenir debout quand un vertige lui rappela que celui-ci était toujours là mais elle ne tomba pas au sol. Une paire de bras la retint fortement.

-Ce n'est pas bien de mentir Granger, ton corps ne confirme pas ton mensonge.

-Merci Malefoy.

-Bien où dois-je te conduire ?

-Au salon… j'ai une ré…une réunion.

-D'accord, j'ai compris.

Il la porta jusqu'au salon, où tout le monde l'attendait et il l'aida à s'installer avec un soin presque paternel.

-Merci, dit-elle en lui souriant, les yeux fermés.

Drago lui répondit que ce n'était rien d'un mouvement de tête et retourna jusqu'au lieu où il avait laissé son café, à présent froid.

Il n'attendit pas longtemps avant d'apercevoir une tête brune, marchant comme son oncle à Noël lorsqu'il était saoul. Hermione ne marchait pas droit et elle s'évanouissait quand Drago vint lui porter se secours, dans le cas contraire, elle se serait retrouvée face contre terre.

Il la prit dans ses bras, l'examina tranquillement et admis qu'elle était plaisante à regarder. Elle n'avait plus rien à voir avec la gamine aux cheveux broussailleux qu'il avait connu à Poudlard. Celle-ci était à présent, une femme heureuse et il fallait l'admettre, belle.

Il entra dans son bureau, la déposa doucement dans le canapé. Il la regarda alors se réveiller, elle se sentait mal et il vit à son expression quelque chose qu'il déchiffra comme l'angoisse ou la nausée, et il espéra fortement que c'était la première hypothèse.

-Je repose ma question : tout va bien ?

Son ton était sarcastique mais d'une manière presque…aimable.

-Non, j'ai besoin de me reposer, admit-elle en maudissant le moment et la personne à qui elle l'avait dit.

Des souvenirs lui revinrent à l'esprit.

-Et la réunion ?

-Elle a été annulé aussitôt que le chef s'est évanoui, désolé.

-Je comprends.

Drago voyait dans ses yeux qu'elle encaissait la nouvelle, et la connaissant, une réunion annulée c'était très dur à encaisser.

-Peux-tu me passer mon agenda ?

Elle n'avait pas gardé beaucoup de manies moldues, mais elle tenait un agenda à la manière traditionnelle des moldus et cela l'aidait beaucoup. Cela lui permettait également de ne pas perdre de vue ses origines, dont sa mère et son père, desquels elle s'était éloignée il y a longtemps.

-Oui, c'est ça, dit-elle en lui montrant.

Ce n'est que quand elle se perdit dans ses pensées qu'il lui tendit. Elle le prit et regarda au jour d'aujourd'hui. Comme elle s'en doutait, on en était à la moitié du mois, et elle devait aller chez le médecin.

-Merci, dit-elle en essayant de tenir debout, sans grand résultat.

Drago, qui avait toujours été curieux, attendit que celle-ci ne se rassoit pour jeter un coup d'œil à l'agenda et lu ce qu'elle avait noté pour le 14, son mot continuait en longueur mais une partie pouvait se comprendre sous tous les angles : « rendez-vous mensuel chez le médecin ». Quand il se redressa, son regard s'arrêta sur le ventre de la jeune femme, déjà un peu arrondi. Pas besoin d'être un génie pour comprendre.

-Ca fait combien de mois, Granger ?

-Trois mois et demi, presque quatre, dit-elle avec tristesse.

-Et tu me l'as bien caché, je dois l'admettre, fit-il tout en l'aidant à se lever.

Après cela, il sortit de son bureau, elle aurait voulu lui crier de venir avec elle. Depuis sa grossesse, elle se sentait tellement seule et désespérée, elle avait vraiment besoin de quelqu'un.

-La grossesse m'affecte le cerveau, pensa-t-elle.


Voilou ! Si vous avez un avis quelconque à donner directement à l'auteur, laissez-moi une reviews, je les lui traduirais ! A bientôt pour la suite !