Heeyy ! Voici le prologue de ma toute première histoire, ne soyez pas trop dur avec moi please!

C'est une petite histoire (enfin plus tellement) sur nos héros préférés que j'ai imaginé il y a longtemps (je disais ça mais je suis actuellement en train de bloquer sur l'écriture de la fin! XD) et (ma superbe, ma merveilleuse, ma sublime) crazybells m'a persuadée d'enfin poster sur ce site ! (Et merci à elle, elle a corrigé ce chapitre anciennement rempli de fautes d'orthographes ainsi que tous les autres! ^^)

Je vous laisse avec la suite et j'espère que ça vous plaira!


Prologue: PDV Bella

« Tous les élèves sont invités à se présenter dans l'amphithéâtre numéro quatre, munis de leur carte d'identité, à 7 h 45. Tout retard aboutira à la radiation pure et simple de l'étudiant. »

Voilà ce qui était écrit à la fin de ma lettre d'admission pour l'université Northwestern qui faisait en tout et pour tout vingt-quatre pages et qui nous décrivait l'incroyable chance que l'on avait d'être admis dans une université aussi prestigieuse que la leur. Ils nous disaient également que ce serait les meilleures années de notre vie, qu'on y ferait des rencontres qui nous changeraient à jamais et tout le tralala…

Sérieux !? Le mec qui avait écrit ça, il savait que les trois-quarts des admis n'allaient pas lire le quart de ce foutu document et que ceux qui allaient le faire n'iraient jamais chez eux à cause de ça ? Était-ce un agent infiltré de Harvard ou de Yale pour nous pondre un truc comme ça ?

Je me levais finalement du vieux canapé miteux de Charlie, chez qui j'habitais depuis alors trois ans, et me rendis dans la cuisine pour commencer à préparer à manger au grand fainéant avec qui je vivais.

Avant, je partageais une maison avec Renée, ma mère, enfin si on peut appeler ça une mère. À douze ans, c'était moi qui, à mon plus grand malheur, m'occupais déjà de tous les documents administratifs de la maisonnée et de tout ce qui était couses, ménage, jardinage pendant qu'elle, elle sortait en boîte comme l'ado de vingt ans qu'elle n'était plus. Ainsi, elle ramenait des mecs, à chaque fois différents, à la maison pour qu'ils deviennent mes nouveaux « papa ». Quand tu voyais que « papa » changeait de tête toutes les deux semaines et que tu le surprenais à faire des « câlins d'adultes » à maman sur la table de la cuisine… Bah … Le courant, il ne passait pas trop… C'est bizarre, non ?

Finalement à l'âge de quinze ans, après mon « papa » numéro soixante-huit et une énième dispute avec ma mère qui trouvait que je ne faisais pas d'effort pour les apprécier, j'avais décidé d'aller habiter chez mon père, Charlie, qui vivait dans un petit village perdu dans la forêt d'Olympic, dans l'État de Washington. Pas vraiment le genre d'endroit pour une ado de quinze ans qui rêvait d'être autre chose que la bonne à tout faire de sa mère et de ses dizaines d'amants.

Suite à cette annonce, ma mère avait décidé de devenir une maman cool qui prendrait soin de sa fille, qui l'aiderait dans ses choix d'adolescentes et qui la harcèlerait sur sa future vie sexuelle en lui donnant toutes ses techniques pour tous les faire tomber… C'est ce qu'elle disait ! Tout ce qui était tombé à cette période-là, c'était mes cheveux ! Elle ne comprenait pas que, si, un seul mec ça me suffisait amplement et que ce que je demandais c'était de partir, pas de savoir comment faire la meilleure fellation du monde au gars qui passe au coin de la rue… !

Finalement, solution ultime qui, selon elle, allait me faire changer d'avis sur mon départ pour les terres vertes et fertiles de Forks… :

Le shopping !

Et oui ! Pour ma mère, le shopping était la solution à tout ! Elle m'avait réveillée un matin et m'avait traînée au centre commercial le plus proche sans me laisser le temps de me doucher ni de m'habiller convenablement.

Le shopping, pour moi, n'avait pas la même valeur sentimentale que pour d'autres filles, ce n'était pas le saint Graal ou l'activité la plus attractive au monde, mais ça ne me dérangeait pas de flâner tranquillement dans les allées avec des camarades de classe pour acheter de quoi m'habiller. Enfin… Le point de vue de ma mère, niveau shopping, n'était pas exactement le même que le mien : elle usait, chaque mois, la moitié de son salaire d'esthéticienne en sous-vêtements ou jouets coquins pour ses amants divers et variés.

Passer la journée au milieu de dessous qui feraient rougir une prostituée ainsi que de divers objets, que je ne vous décrirais pas, ça ne passait pas, surtout après la conversation sur les futures prothèses mammaires que je devrais avoir pour, comme elle disait, « avoir de quoi faire plaisir aux garçons ».

Suite à ça, je m'étais retrouvée à faire mes valises pour partir chez Charlie durant l'été et faire finalement partie de Forks High School pendant trois ans.

Habiter chez mon père que je n'avais plus revu depuis mes cinq ans n'avait pas beaucoup changé mon quotidien : une fois arrivée là-bas, je m'étais rendue compte que mon père - même en étant moins frivole que ma mère - s'occupait aussi mal de lui que de sa maison et qu'il ne fallait pas que je compte sur lui pour qu'il s'occupe de moi.

N'allez pas croire que mes parents ne m'aimaient pas, non. Je pense qu'ils n'étaient juste pas faits pour avoir un enfant et qu'ils préféreraient regarder un match de base-ball avec une bière sur un vieux canapé défraîchi ou chercher une nouvelle aventure d'un soir.

C'est pour toutes ces raisons que j'avais décidé d'aller dans une université à l'autre bout du pays : pour enfin avoir à m'occuper de moi et seulement de moi. Cela pouvait paraître méchant de quitter mes parents comme ça, mais j'avais envie de changer de vie, je savais ce que je voulais et j'arriverai à atteindre mes objectifs !

Tout d'abord, j'intégrerai une université - la plus loin de chez mes parents, de préférence - dans le domaine des sciences sociales, je suivrai mon cursus, me focaliserai sur mes études, puis, je deviendrai journaliste pour une petite rubrique d'un journal. Au fil des années, je gravirai les échelons pour finalement être à la tête d'une brigade entière de journalistes pour un grand journal national ! Voilà mon objectif pour environ les dix prochaines années.

Je savais que ça pouvait paraître bizarre que je prévoie tout comme ça, mais c'était la première fois dans ma vie où je pouvais faire ce que je voulais. L'incapacité de mes parents à s'occuper de moi ne m'avait pas permis de vivre les expériences que je voulais pendant mon adolescence. Je n'avais jamais vraiment eu de vrai ami, à peine des connaissances avec qui je mangeais au lycée, pas de sortie en boîte, de road trip à travers le pays. Tout ce que la plupart des ados faisaient de leur été m'avait été interdit. J'avais bien eu quelques petits amis récemment, puisque j'avais eu la chance de devenir assez jolie avec le temps, - ça c'était après l'horrible période où tout chez moi avait changé ! -, mais rien de bien sérieux, des relations sans sentiment, avec l'attirance à peine suffisante qui m'avait permis de perdre ma virginité et de mieux connaître le corps de l'homme.

Par contre, si je connaissais dorénavant un peu mieux le corps de l'homme, l'homme, lui, ne connaissait pas du tout mon corps ! C'est sûr qu'avec le petit sexe de Quil ou avec Embry qui ne faisait que me malaxer les seins comme on le ferait avec une pâte à pain, je n'avais pas réussi à atteindre le septième ciel.

À ce moment-là tout ce que je voulais, c'était en finir avec l'école où tous les élèves étaient immatures et dont la seule préoccupation était de savoir ce qu'il allait se passer à la fête du gars le plus populaire le week-end suivant.

C'était pourquoi je ne donnerai plus de chance aux hommes pendant mes années d'université - malgré le fait que je sois frustrée et que je frôlais la combustion spontanée à tout moment - et que je me concentrerai à fond sur mes études pour enfin rentrer dans le monde du travail et surtout devenir libre. Enfin, petite rectification… je ne dis pas que si un soir j'avais l'opportunité de faire quelque chose avec un mec, je ne saisirais pas cette chance… mais je promettais, moi, Isabella Marie Swan, que je ne tomberai pas amoureuse d'un homme à Northwestern !


Voilà, le prologue est posté, j'espère qu'il vous a plu !

On connait un peu plus l'état d'esprit de ma Bella et une partie de son histoire ! Dans les prochains chapitres on en apprendra un peu plus sur le tournant que va prendre l'histoire ! ^^

Désolée pour les fautes, je sais que je ne suis pas douée en orthographe, si une beta voudrait bien me relire je l'accueillerai avec joie ! (Cette proposition n'est plus d'actualité puisque je vous le rappelle crazybells a fait un boulot de folie pour corriger ce chapitre et les suivants, allez la récompenser en allant lire ses histoires! ^^)

Laissez-moi plein de reviews pour me dire ce que vous en pensez, que vous trouvez ça bon ou mauvais, tous les avis sont bons pour s'améliorer !

(Ce chapitre a été corrigé et reposté le 04/11/18)