Titre : Souvenir de guerre.
Rating : K+.
Pairing : Aucun.
Warning : Langage vulgaire.
Disclaimer : Tout est à Hidekaz Himaruya.
Personnage(s) : Ludwig/Allemagne | Gilbert/Prusse | Feliciano/Italie du Nord | Lovino/Italie du Sud | Kiku/Japon. Mention de Alfred/États-unis | Arthur/Angleterre | Matthew/Canada.
M/A : En faisant une recherche sur l'histoire militaire du Canada, je suis tombé sur la partie consacrée à la WWII. Et un anecdote raconté là-dedans m'a fait rire aux larmes, au point que je dois vous le partager.
Souvenir de guerre
On était très tard dans la nuit, pourtant l'une des tentes du camp était encore illuminée. À l'intérieur, six personnes s'y trouvaient, discutant de tactiques militaires, malgré l'heure tardive, leur envie commune de dormir et leurs propres personnalitées assez différentes.
Soudain, un homme entra en vitesse dans la tente, attirant sur lui les différents regards. Il se fige aussitôt, avant de les saluer.
« Désolé du dérangement, Général Beilschmidt... », fit l'officier, encore tremblant. D'après ses vêtements, il revenait sûrement de l'expédition visant à espionner les troupes alliées non loin de là.
-Qu'y a-t-il? , gronda Allemagne, surtout étonné de sa présence.
-On... on m'a ordonné de vous transmettre une information capitale...
-Laquelle?
L'homme déglutit, avant de déclarer ; -Il... il y a des Castors... dans les troupes alliées.
La réaction fût immédiate. Tous blêmirent, horrifiées par la nouvelle. Les deux Italies frissonnèrent, déjà prêtes mentalement à ficher le camp et ce avant même de voir le champ de bataille. Japon adressa du bout des lèvres une prière à Amaterasu, alors que Allemagne et Prusse jurérent dans leur dialecte.
« En êtes-vous sûr? », demanda-t-il, assez effrayé malgré tout. L'officier hocha vivement la tête, se souvenant que trop bien des innombrables sacres et injures dans un français presque incompréhensible que lui et ses frères d'armes avaient entendu.
Ludwig se prit le front d'une main, soupirant de désespoir. Il donna congé au soldat, qui se retira après un second salut militaire.
« Amérique, il a les meilleures armes, mais n'est pas un très bon soldat. Grande-Bretagne se préocuppe plus sur leur uniforme que sur leur ennemie. Mais Canada... un dur, un salop, un bâtard. », murmura-t-il aux autres nations, épuisé d'avance. Ils approuvèrent tous de la tête, sentant d'avance les contre-coups de la prochaine attaque.
M/A : Explication de tout ça. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Castors désignaient les troupes canadiennes-françaises (les Québécois, en gros). Ceux-ci ne voulaient pas se battre, mais n'en n'avaient pas le choix. Aussi, ils se disaient "Plus on en tuera, plus vite on rentrera chez nous!", en parlant des Nazis. De ce fait, ils étaient les plus agressifs soldats de cette guerre. Quand les Nazis entendaient sacrer, ils savaient que le combat serait dur. La phrase que dit Allemagne est celle d'un général S.S. Naturellement, il utilisait les mots Américains, Britanniques et Canadiens.
D'ailleurs, avant d'écrire ce texte, je savais même pas que "salope" pouvait être masculinisé! J'en apprends tout les jours, finalement! Et ça renforce encore mon idée selon laquelle Canada devait pas être facile à vivre à cette époque...
N'oubliez pas le commentaire, c'est super important!
