Coucou tout le monde !
Comme promis, je ne vous ai pas abandonné bien longtemps, me revoilà avec une nouvelle fiction !
Pendant les 24 heures qui ont suivit Bombshells, j'ai cru que je ne pourrais plus jamais écrire sur le Huddy, mais finalement, 2 jours après, je me suis mise à cette fiction et depuis je ne m'arrête plus ! Je prévois 6 chapitres (oui ! Moi ! Je suis capable de faire plus de 4 chapitres ! Youhouu)
J'espère que ça vous plaira !
Disclaimers : Rien ne m'appartient, sinon croyez moi que la saison 7 se serait passée autrement ! Je n'écris que pour me remonter le moral et essayer de remonter celui de tous les Huddies en peine ! Mais merci David Shore de me laisser emprunter ses personnages (même si je ne lui ai pas demandé haha!).
Genre : Drama/Romance
Rating : T (présence de scènes à caractère sexuel, allusions à la drogue, l'alcool et que sais-je encore !), donc âmes sensibles et innocentes, passez votre chemin :)
Résumé : Post 7x15. Parce qu'au fond, une rupture, c'est faire le deuil d'une relation passée. Les 5 étapes du deuil par House et Cuddy.
Cette histoire est donc inspirée des 5 étapes du deuil par Elisabeth Kübler-Ross. Logiquement, les 5 premiers chapitres seront donc : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et la résignation.
Bonne Lecture ! =)
Chapitre 1 – Le déni
Il était seul.
Elle était partie. Depuis qu'il avait refermé sa porte derrière elle et qu'il s'était assit sur le sol de sa salle de bain, il se répétait cette phrase en boucle. Mais il n'y croyait pas. Il ne voulait pas croire que tout était fini. Il n'arrivait pas à croire qu'il était seul à nouveau, alors qu'une trentaine d'heure auparavant, il était chez elle, sur le sol de sa chambre, prêt à lui faire l'amour. Il n'arrivait pas à croire que tout allait si mal alors que quelques heures auparavant, ils se réjouissait que la tumeur sur son rein soit bénigne.
Il regarda les pilules dans sa main, priant intensément pour que tout ceci soit une hallucination. Mais il savait que cela n'en était pas une, il n'avait prit qu'un seul comprimé. Pas assez pour le replonger dans la démence.
Elle était vraiment partie.
Il jeta un regard aux comprimés, puis vers l'entrée de sa salle de bain. Il s'attendait à ce qu'elle déboule, comme la dernière fois, et vienne le sauver, encore une fois. Il voulait qu'elle vienne, lui dire que même si c'était un con irrécupérable, et qu'elle ne voulait pas l'aimer, elle ne pouvait pas s'en empêcher. Mais il n'y avait personne, il était seul. Et il avait mal.
Il ramena sa main à sa bouche et avala les pilules qui l'avaient sauvé autant de fois qu'elles l'avaient détruit.
Puis il attendit, inlassablement, que quelque chose se passe. Au bout de plusieurs minutes, il se sentait déjà plus léger. La Vicodin avait toujours cet effet un peu euphorisant. Mais il ne sentait pas aussi bien que d'habitude. Il cherchait à comprendre Cuddy, déceler n'importe quel indice dans ses dernières paroles, lui indiquant qu'elle allait revenir. Mais il ne trouva rien. Parce qu'il n'y avait rien à trouver, mais il se refusait de l'admettre. Elle ne pouvait pas être définitivement partie. Il ne le supporterait pas. Alors il continua à ignorer sa conscience qui lui criait que c'était fini.
Alors qu'il était perdu dans ses pensées, le bruit de sa porte d'entrée le sortit de sa torpeur. Dans un élan d'espoir, il releva violemment la tête pour reconnaître son intrus mais fut déçu d'apercevoir Wilson qui se précipitait vers lui.
- « Cuddy m'a appelé. Elle m'a demandé de passer te voir mais n'a rien dit de plus. Elle n'avait pas l'air bien, je me suis inquiété… » déclara Wilson, essoufflé.
House sourit, ironiquement. Encore heureux qu'elle n'allait pas bien. Elle sortait de chirurgie et elle était venu lui faire un speech absurde sur l'impossibilité de leur relation. Elle n'allait pas bien parce qu'elle regrettait. Elle allait revenir, il voulait encore y croire.
- « Je vais bien. » grogna House.
Wilson baissa les yeux, attiré par la petite bouteille orange que House tenait dans les mains. Il la lui arracha des mains et s'exclama, ébahit :
- « Qu'est-ce que… C'est de la Vicodin ? House ! »
- « J'ai mal à la jambe. » déclara House d'un ton neutre.
- « Mais bien sûr. Tu es clean pendant plus d'un an et demi, et comme par hasard, tu n'as besoin de la Vicodin que le soir où tu as cru que Cuddy allait mourir ! Quelle coïncidence ! Tu as intérêt à arrêter ça tout de suite si tu ne veux pas qu'elle te quitte ! »
Ces paroles furent comme un coup de poignard dans le cœur de House. Il commençait à réaliser ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.
- « Tu as une heure de retard… » dit-il, la gorge serrée.
- « Comment ça ? » l'interrogea l'oncologue, inquiet.
- « Elle est venue me quitter il y a une heure. » dit-il d'une voix si basse que Wilson se demanda s'il n'avait pas halluciné.
- « Quoi ? Mais… »
Wilson était abasourdi. Ses deux meilleurs amis, qui avaient mis plus de deux décennies à s'avouer leur amour, et qui malgré les hauts et les bas, semblaient construire une relation solide, n'étaient plus ensemble. Pire encore, c'est Cuddy qui était partie alors que House commençait enfin à voir leur relation d'un bon œil et ne trouvait plus sans cesse des excuses pour la quitter. Ça devait être une mauvaise blague.
- « Tu te fous de moi ? Et pourquoi tu n'es pas chez elle à essayer de la raisonner au lieu de te morfondre ? Tu ne peux pas abandonner comme ça ! »
- « Ça ne servirait à rien… » dit le diagnosticien d'une voix toujours aussi faible.
Il réalisait petit à petit, que c'était terminé. Qu'il était tout seul et le resterait probablement jusqu'à la fin de ses jours. L'angoisse et la tristesse lui comprimaient la poitrine.
- « Bien sûr que si ! Ça fait des mois qu'elle se bat pour votre relation, pour ne pas que tu la quittes ! C'est à ton tour de te battre pour ça, tu ne vas pas la laisser partir comme ça ! »
- « Ce n'est pas la peine, c'est fini Wilson. Elle est partie pour de bon cette fois… »
Enfin, il avait arrêté de nier.
De son côté, Cuddy avait fini par se coucher pour échapper au regard emplit de pitié de sa sœur. Les larmes elles, étaient toujours là. Le sommeil, par contre, ne venait pas.
La place à côté d'elle était désespérément vide. Elle avait froid sans sa présence. Elle se leva et commença à fouiller ses tiroirs avec frénésie. Elle ne trouva rien. Elle si dirigea dans la salle de bain et là, à côté d'une de ses nuisettes, elle l'aperçue. Son T-shirt bleu foncé qu'il aimait tant enfiler pour dormir. Rapidement, elle se délesta des vêtements qu'elle avait enfilés pour mettre le T-shirt de House.
Tout de suite, elle se sentit un peu mieux, enivrée par son odeur. Sentant le tissu contre sa peau nue, et cette odeur si masculine qui s'y était imprégnée, elle eut un instant l'impression de sentir une de ses caresses. Cela lui fit mal autant que ça l'apaisa.
Elle se coucha à nouveau, de son côté à elle, comme si elle espérait encore qu'il vienne se glisser sous les couvertures à côté d'elle. Tout était arrivé si vite, la peur du cancer, la déception à cause de House, le soulagement, la Vicodin. Et, en quelques minutes, ce qu'elle avait mis des mois, des années à construire, s'était écroulé. C'est elle qui était partie mais elle avait pourtant encore du mal à croire que tout était terminé. Elle aurait voulu que ce soit un de ses cauchemars angoissants qui l'avaient accompagnée ces derniers jours. Mais elle devait faire face à la réalité.
Elle enfouit sa tête dans son oreiller à lui, profitant, en dépit de sa présence, du fantôme de leur relation, par cette odeur qui persistait. C'était tout ce qui lui restait.
Elle était seule désormais.
Ce chapitre n'est qu'une petite entrée en matière, mais dites-moi ce que vous en avez pensé ^^
