Cette histoire a été écrite dans le cadre d'une nuit du fof, qui se déroule au premier week-end de chaque mois. Durant ces nuits, toutes les heures entre 21h et 4h, un mot est proposé, et nous devon s écrire une histoire à partir de celui-ci. Ici, le mot était reste(r).
Disclaimer: les personnages sont aux producteurs, scénaristes et autres personnes que j'oublie, histoire écrite sans but lucratif, bla bla bla…
Un mot qui planait entre eux deux, un mot que l'un avait envie d'entendre et que l'autre avait envie de dire: Reste.
Ainsi, c'est tout ce qui restait de plus d'un an de vie de couple : un sac de vêtement qu'Amy lui avait jeté à la figure. Rory se retourna et vit sa femme –non, son ex-femme – claquer la porte. Il resta un moment debout sans bouger, puis comme s'il émergeait d'un rêve éveillé, saisit les valises et s'en alla chez son père. Il ne retourna la voir que pour qu'elle signe les papiers du divorce. Il aurait pu envoyer son avocat, mais il avait encore espoir qu'elle change d'avis. Elle avait signé, il était en instance de divorce, pourtant au moment où il franchit la porte, il savait qu'elle n'avait besoin que d'un seul mot pour qu'il se retourne et la prenne dans ses bras: Reste.
Reste. Elle mourrait d'envie de lui dire ce mot. Reste, faisons comme rien ne s'était passé, sers moi dans tes bras et aime moi jusqu'à la fin de mes jours. Rester, ce mot représentait son rêves les plus fous. Ce n'était pas seulement son histoire d'amour qui se terminait, mais sa vie entière qui basculait. Rien ne changeait, tout resterait pareil, si ce n'est qu'il ne serait plus là pour la faire rire, pour la rassurer. Et à cause de cela, tout s'écroulait autour d'elle. Elle signa les papiers du divorce comme il le lui demandait. Et alors qu'il s'en allait, elle regretta son geste, mais elle l'aimait trop pour le retenir. C'est pourquoi sa supplique fut inaudible. Ne pars pas, reste.
Dans l'Asile des Daleks, Amy et Rory purent se rendre compte que le docteur demeurait fidèle à lui-même. Et quand il repartit une fois de plus, ce fut comme si rien ne s'était passé. Pour quelqu'un qui était parti en vacances, ce fut comme si tout était resté à l'identique. Car c'est ainsi que fonctionnait le pouvoir des trois. Chacun restait lui-même, mais surtout, le Centurion restait auprès de la fille qui attendait. Et seul cela comptait.
