Five Hundred Years After
Disclamer : Les personnages utilisés dans cette fanfiction sont la propriété de SquareSoft/Squarenix. Seuls le personnage de Irélia m'appartient (pour le moment, parce qu'il y en aura d'autres).
Merci à eux d'avoir crée des mondes et des personnages qui nous font rêver encore et encore, chaque jour, égaillant notre petit monde.
Cette fanfiction se déroule dans le monde de Final Fantasy septième du nom.
Je vous souhaite à présent une très bonne et agréable lecture, en espérant que cela vous plaise.
Prélude
Notre belle planète est composée de gens divers : certains plutôt terre à terre qui ne croient qu'en ce que leurs iris survolent, d'autres qui ne savent pas trop quoi penser de la vie et de ce qui les entourent au quotidien, se réfugiant de surcroît derrière les discours prêchés par quelques opportunistes, et enfin ceux qui ne cessent d'avancer sans s'occuper où ils mettent leurs pantoufles, bien trop accaparés à lorgner un ciel prometteur, ou bien à rêvasser les yeux mi-clos.
Il y a bien sûr bien d'autres catégories de gens, des déclinaisons diverses et variées, et puis chacun à son propre caractère, même si celui-ci est parfois copié sur autrui, tel un gamin qui triche, pas assez intelligent pour se forger ce qu'il pourrait appeler plus tard une « personnalité ».
Il est vrai que notre société actuelle ne nous permet pas toujours d'affirmer ce que nous sommes vraiment. Un pauvre gars, pour qui la chance a tourné, et qui s'est malheureusement retrouvé à vivre au jour le jour dans les rues des villes et les petits chemins de campagnes, sans toit ni nourriture, sera capable de vous offrir tout ce qu'il possède, jusqu'au dernier de ses vêtements, pour vous sauver. D'une autre part, votre élégant voisin haut d'un mètre quatre-vingt-dix étonnamment agréable à l'œil et musclé, laissera une fillette se noyer dans lac du village, trop apeuré pour bouger le moindre petit doigt.
A notre époque, nous parlons, mais nous n'agissons pas. Comment réellement prouver notre personnalité et nos idéaux ? Nos belles élocutions n'ont aucune valeurs en soient, car rares sont ceux qui ont réellement expérimentés le danger, l'horreur, la pensée, une idée-même naissante, qu'on puisse perdre quelqu'un pour une raison autre que celle qui nous est due, ou même la douleur de faire un choix draconien aux conséquences drastiques. Seuls ces derniers peuvent alors affirmer : « Si j'avais été dans cette situation, j'aurai fais ça. »
Si nous vivions dans un monde où la peur et la mort étaient omniprésentes, nous nous rendrions alors compte que les fameux soi-disant héros n'agissent qu'à leurs comptes, que ceux que nous imaginions comme d'horribles personnages pourraient bien avoir des raisons pour perpétrer ainsi.
Au final, nous récupérerions une large palette de gris, et seulement quelques rares personnes aux personnalités réellement blanches ou réellement noires : nous sommes très loin du monde manichéen dont nous rêvions, tandis que nous étions encore hauts comme trois pommes.
Le problème –parce qu'il y a un problème-, c'est que nous sommes loin d'imaginer que notre paisible petite situation actuelle peut se retourner radicalement, nous plongeant dans une réalité bien différente, qui pourrait bien ressembler à ce monde où notre vie et nos choix prennent une place beaucoup plus importante.
Je suppose que je me croyais à l'abri, et je dois admettre que j'eusse espéré de toute mon âme que cela arrive un jour. Seulement, quand cela survient, on n'y est jamais vraiment préparé, et on se prend le mur que nous n'avions pas prévu.
Mais, je vous laisse en juger.
Irélia Erellin,
Cinq cent deux ans plus tard
