Auteur : Nat. Et j'ai même pas honte ! …Quoique.
Disclaimer : Si les personnages de Tolkien m'appartenaient, il y aurait belle lurette qu'ils se seraient délocalisés chez Lewis…
Warning : Nat est fatiguée. Et il paraît que Nat poste n'importe quoi quand elle est fatiguée. A vous de juger. Sinon, que les homophobes, les spécialistes de Tolkien, les allergiques à l'OOC et les adeptes de l'image dorée de nos héros battent en retraite. Maintenant.
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Prologue
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Assis en tailleur sur le sol de marbre froid, Elrond s'assura pour la quatrième fois que les pans de sa longue robe pourpre cachaient bien ses jambes, afin de se donner une contenance. Ceci fait, il chercha l'objet des yeux. Il s'agissait en tout et pour tout d'une simple petite boîte d'ébène divisée en trois compartiments, chacun contenant une poignée de papiers pliés en quatre. Rien de bien dangereux, à priori. A priori seulement. Le semi-Elfe entendit tout d'un coup Elladan et Elrohir rire de bon cœur à une remarque du seigneur Celeborn, et il ne put retenir un soupir. Il n'arrivait pas à croire qu'il était bien là, entouré des gens de sa maison et des plus grands seigneurs Elfes de cet Age, eux aussi inconfortablement installés dans une pièce vide de Fondcombe, tous en cercle. Elrond releva la tête et regarda un à un les visages de ses invités pour s'assurer, une fois de plus, qu'il ne rêvait pas.
A sa gauche, le malheureux Lindir jetait tantôt un regard angoissé à la petite boîte noire, tantôt un regard implorant à son seigneur, tantôt un regard larmoyant à la harpe qu'il s'était vu contraint d'abandonner quinze minutes auparavant. A côté du musicien, les deux instigateurs de cette situation saugrenue –à savoir Elladan et Elrohir– semblaient déjà s'amuser follement. Ce qui, du point de vue de tout Elfe un tant soit peu sensé, n'était pas du tout bon signe. Agenouillée près d'Elrohir, Arwen hésitait visiblement sur la conduite à tenir. A la gauche de l'Etoile du Soir, Estel et Legolas échangeaient quelques mots à voix basse, s'interrogeant mutuellement sur l'intérêt de leur présente occupation. Assis en tailleur aux côtés de son fils et –comble de malchance– juste en face du guérisseur, Thranduil de Mirkwood jouait négligemment avec l'un de ses pendentifs. Il ne prononçait pas une parole, mais son regard émeraude vissé à celui d'Elrond traduisait parfaitement ses interrogations existentielles quant à la santé mentale des Noldor et l'étrangeté de leurs passe-temps. Bien que partageant en partie ces questionnements, le semi-Elfe préféra se détourner et porter son attention sur le voisin du roi Sinda, Glorfindel. Le guerrier aux cheveux d'or esquissa un sourire amusé en entendant Erestor, qui venait d'entrer en possession de la boîte, déclarer d'un ton clinique :
« Pincer le dos d'Arwen. »
Elrond soupira de nouveau et ne jugea pas utile de relever l'information. Son regard passa rapidement sur Haldir, perdu dans la contemplation d'une tenture, avant de s'accrocher à celui de sa belle-mère, Galadriel de Lórien. La Dame du Miroir adressa un sourire d'encouragement à son gendre, ce qui pour seul effet d'abaisser un peu plus le niveau déjà critique de son moral. A côté d'elle, Celeborn gardait la tête haute et, drapé dans ce qui restait de sa dignité, semblait presque assister à une réunion des plus importantes. Seule l'étincelle pétillante qui brillait dans ses yeux démentait cette impression première. A sa gauche, Gandalf secouait doucement la tête, se retenant à grand-peine de laisser éclater son rire de stentor.
Soudain, Arwen poussa un petit cri de douleur et Erestor, dans un tourbillon de tissus et de cheveux sombres, reprit sa place entre le vieux magicien et le seigneur des lieux. Elrond vit alors avec horreur son conseiller et ami de longue date faire glisser dans sa direction l'objet de torture nouvellement breveté qui tournait à l'intérieur du cercle des Elfes depuis déjà un quart d'heure. La boîte, à son grand dam, vint s'arrêter juste devant lui. Il observa une seconde les contours obscurs de la petite caisse et les trois poignées de papiers qu'elle contenait, le visage totalement dénué de la moindre expression. Puis il soupira une troisième fois, résigné, et tendit la main vers le premier tas de feuilles pliées.
…Eru, mais comment en étaient-ils arrivés là ?
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Bonjour, bonjour !
Je ne sais pas si vous connaissez le jeu de la boîte... J'y avais joué un jour avec des amis, et je crois que ça m'a traumatisée. Mais j'avais trouvé le concept amusant, et j'avais écrit un délire à ce sujet, que j'ai retrouvé dans les tréfonds de mon ordinateur portable il y a peu. Je me suis dit que ça pourrait être marrant de le poster. Ce n'est pas du tout sérieux, comme vous pourrez bientôt le constater si ce n'est pas déjà fait. Bon, là, c'est le prologue et c'est pas très clair, mais la suite devrait arriver d'ici peu. Je pense poster un chapitre par semaine, normalement.
A bientôt donc, en espérant que cette histoire ne vous fera pas fuir à toutes jambes !
