Auteur : Drusilla
Rating : Léger R
Disclaimeur : Rien n'est à moi, Sev et Hermione sont à Rowling, et la chanson est à Bénabar
Note : Pour la chanson, imaginer la version sorcière, chemises devient robes, citadin devient sorcier, etc.… Sinon, ben en entendant cette chanson, j'ai pensé à notre couple préféré. Je n'en avais jamais lu dans ce style, les rares où nos amoureux rompent c'est dans la violence. Alors voilà !
La vie qui va
Je ne compte plus le temps passé à t'observer. Je sais juste que l'aube vient de se lever. Encore une fois je n'ai pas dormi. L'horloge égrène les secondes, c'est le seul bruit qui perturbe le silence depuis que le feu c'est éteint. Il me rappelle le bruit de décompte dans ma tête.
Le compte à rebours est élancé depuis déjà plusieurs mois
On dirait que tu serais plus la maman et que moi j'serais plus le papa
On était devenu colocataire,
Compagnon de cellule, pensionnaire
Oui, on le sait depuis quelque temps déjà, l'enfant dont on rêvait ne sera pas. Celui qui a grandi dans nos têtes, on ne le verra jamais. Tu te retournes dans ton sommeil, frôlant mon torse avant de te serrer plus fort contre moi. Inconsciemment tes mains me caressent.
On assurait le service minimum du couple
Mais après le film on faisait plus beaucoup d'heure sup
Parodie d'paradis
Fermons les guillemets
Sur cette minuscule tragédie
Sur ce dramelet
Pleurer ne servirait à rien, pourtant mon cœur se serre douloureusement. Tes yeux s'ouvrent paresseusement, tu me souris. Dieu que je t'aime. Oui je le sais, je t'aime. Mais notre amour a évolué. Nos rêves aussi.
On voulait vivre, souvient toi
Comme dans une pub pour le café
Dans une maison aux couleurs vive
Toujours ensoleillée
Les dents super blanches et les chemises hyper bien repassées
Pleins d'amis mannequins qui serait venus dîner
Tes mains, loin de s'arrêter approfondissent leurs caresses. Elles sont partout à la fois, enflammant mon corps. Je ne peux rester inactif devant ce traitement alors je te le rends. C'est comme si on ne pouvait plus s'arrêter. Tu nous déshabilles adroitement, comme j'aime tant. Sans barrière de tissus, rien ne retient nos corps. C'est pressé, c'est maladroit, on se cherche, on se trouve, on parcourt le corps de l'autre comme pour l'apprendre pas cœur avant la séparation fatale.
Ca c'est vite transformé en sujet du 19-20
Sur la misère amoureuse des jeunes citadins
Tant pis pour l'enfant dont on ne sera pas les parents
Orphelin pré-natal,
C'est un vrai scandale
Oui, cet enfant n'existera que dans nos souvenirs. Mais alors que tes mains s'enroulent autour de mon sexe, plus rien n'a d'importance. Je te connais par cœur, tu commence des longs va et viens, pas trop, je suis déjà bien excité. Tu remplace vite tes mains par ta bouche, tu es pressée, ça c'est nouveau, toi qui aimes tant prendre ton temps
Machine à voyager dans le temps,
C'est nous
Elle est bloquée en marche avant,
C'est fini un point c'est tout
Alors je ne prends pas la peine de te préparer. Tu es suffisamment mouillée, prête à m'accueillir. Juste avant de te pénétrer, je te regarde, tu es étendue lascivement, m'invitant du regard. Je voudrais que le temps s'arrête, mais mon sexe douloureux me rappelle à l'ordre. J'ai besoin de jouir. Je me glisse lentement en toi ce qui te fait frissonner. Tu commence à remuer le bassin, doucement. Chaque mouvement est une vague qui vient se superposer à l'autre. On accélère, je perds peu à peu le contrôle. Je suce la pointe de tes seins dressés tout en caressant ton clitoris. Tes gémissements sont maintenant discontinus, se mêlant aux miens. Au moment où tu jouies, tu lâches mon nom dans un petit cri qui m'achève. Je me déverse dans un grognement, en te serrant. Comme d'habitude je reste quelques secondes encore en toi, le temps qu'on reprenne notre souffle. Puis tu te dégages et tu te rallonges sur moi, tes cheveux bouclés me chatouillent. Je sais que toi aussi tu retiens tes larmes. C'est pas tant la séparation qui est douloureuse mais surtout la pensée de ce qu'on perd. Cette sécurité, cette chaleur ressentie dans les bras de l'autre. Sans toi, je me sens vide, j'ai froid.
Tu sanglotes, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Elle est super cette phrase j'suis balèze comme auteur
Tu souris pourtant tu trouves ça triste
T'approuves mais tu regrette, c'est ton côté socialiste
On a plus le choix et je réalise soudain que c'est la dernière fois que tu quitteras ce lit pour te diriger de ta démarche féline vers la salle de bain, la dernière fois que je t'y rejoindrais et que l'on refera l'amour. C'est comme un coup de poignard, alors je sais que sous la douche on va prendre bien plus notre temps, pour retarder l'instant fatal, que cette fois nos mains nous apporterons plus que des frissons, plus que des caresses.
Tu retournera te faire chier a Venise avec un autre que moi
Y aura j'espère une autre fille qui me traînera chez Ikéa
Tu m'en diras du bien que c'est une fille pour moi
Je mendierai la preuve, la preuve que tu le pense pas
Oui, on réapprendra à vivre, pourtant, il y aura toujours une place pour l'autre. Je te consolerais si un homme te fait du mal, tu m'écouteras douter. Pourquoi doit-on se séparer ? Ca fait si mal. Et tu sens aussi ton cœur se déchirer, car à présent tes gémissements non rien à voir avec du plaisir. Fini de jouir, fini de jouer. La réalité reprend ses droits. Mais je suis sûr de quelque chose. Je t'ai aimé et je t'aime toujours, Hermione Granger. Mais c'est la vie qui nous sépare, mon amour.
FIN
