Hey !
Voilà ma première contribution sur ce site, et globalement le premier écrit que je partage. Le texte n'est pas forcément joyeux, on va dire, mais j'espère que cela va vous plaire, et je suis à l'écoute de toutes vos remarques et conseils ! Je sais que c'est court, il faut bien commencer quelque part. Bonne lecture !
PS : Une rapide correction des fautes qui traînaient (encore)...
L'Orage
Il pleut. Les gouttes ruissellent le long de mes joues, comme des larmes. Des larmes que je n'ai jamais versées. Je veux être fort. Que l'on ne me voit pas faible. La tempête est la métaphore de ce que je vis. Le tonnerre est un cri de colère. Les éclairs illuminent le monde d'une pâleur inquiétante, comme la peur d'un guerre encore toute récente, du mal que l'on découvre encore tous les jours, du poids des deuils et des pleurs.
Cela représente tout ce que je n'ai jamais dit, que je ne veux pas raconter. Que je pense qu'il n'y a pas de place pour mes rêves dans cet univers. Que le temps passe mais que les blessures ne guérissent pas. Que je me suis perdu pendant cette guerre, que je ne sais plus quoi en croire. Mon passé s'est effondré. Alors, aujourd'hui, je compte les bleus de mon âme, je ressasse mes erreurs. Je suis un spectateur du monde qui se reconstruit autour de moi. Je ne vois pas mon futur, et survis à peine à mon présent...
Mais elle m'aide. Je ne veux parler qu'à elle. Elle m'écoute, me réconforte, et me fait croire que la vie vaut la peine d'être vécue, quelque part. Qu'un nouvel élan, une nouvelle lueur dans ma vie sont encore possibles, que je ne suis pas prisonnier de mon histoire. Qu'il ne tient qu'à moi de faire mes preuves. C'est le soleil derrière les nuages, la lumière dans le ciel. Et plus que tout, c'est la fin de ma nuit. Merci Astoria. Merci de vouloir me donner de ton temps, merci de me donner un peu d'espoir. Je ne sais pas où le temps va nous mener, mais j'espère qu'il nous gardera proches pendant longtemps.
